Au début de mon séjour en Afrique, j'avais comme porteur de fusils un Somali du nom d'Ismaïl, qui mourut pendant mon séjour : c'était un porteur de fusils de la vieille école, et des gens comme lui n'existent plus. Il avait été dressé au début du siècle, alors que l'Afrique était le lieu privilégié des grandes chasses. Ismaïl ne connaissait de la civilisation que ce qui se rapportait à la chasse, et parlait l'anglais des chasseurs.