J'aimerais habiter seul sur une île déserte, à l'écart du monde. Il n'y a rien dont on puisse languir comme de la mer. La passion de l'homme pour la mer est dépourvue d'égoïsme. Nous ne pouvons ni la cultiver ni boire son eau et, dans son sein, nous mourons. Et pourtant, loin d'elle, nous sentons que quelque chose de notre âme se dessèche en nous et disparaît comme une méduse rejetée sur le sable sec.