Citations de Karen M. McManus (126)
Il faut souvent que les choses s'aggravent avant de s'arranger , (…).
Si on m'avait demandé il y a dix minutes, j'aurais dit que je n'ai pas de truc particulier pour attirer les filles. Tout à coup, je réalise que si : je les attire justement parce que je m'en fous.
Mon père a insisté pour que j'apprenne à écrire de la main droite au CM1, juste après m'avoir vu lancer au base-ball pour la première fois. " Ton bras gauche, c'est de l'or, m'a-t-il dit. Ne va pas gâcher ça avec des conneries qui n'en valent pas la peine." A savoir, de son point de vue, tout ce qui n'a pas de rapport avec le baseball.
- Et tu réfléchis à quoi ?
- Bah, à des pensées profondes sur l'humanité et l'état du monde, tout ça... Ça me préoccupe beaucoup.
C'est ça, la vie dans une petite ville. On te juge à ce que ta famille a fait de mieux. Ou de pire.
Si je porte le bracelet qu Ita m'a donné, je n'aurai pas mal pendant l'examen médical. Si j'évite de marcher sur les fissures du carrelage, mon taux de globules blancs sera normal. Si j'arrive à avaler les douze grains de raisins à minuit au Nouvel An, je ne mourrai pas cette année.
" Qui tu veux être ? Celui qui suit le mouvement, ou celui qui se lève pour dire ce qu'il pense ?
J'en ai quatre [de soeurs], toutes plus agées que moi : Kiersten, Katie, Kelsey et Kara. Chez nous, c'est comme chez les Kardashian, mais sans le fric.
Il y a des choses qu'on ne peut pas défaire, même avec les meilleures intentions du monde.
- Si tu pouvais choisir tout ce que tu voulais, tu te verrais vivre où et faire quoi dans cinq ans ?
- Croix de bois, croix de fer, si je mens je ne vais pas en enfer.
C'est la formule de notre enfance, que Bronwyn a modifié pendant mon premier séjour à l' hôpital il y a dix ans, alors qu'elle avait huit ans et moi sept.
J’essaie d’imaginer la chose : Nate, les deux filles et moi en train de comploter pour tuer Simon avec de l’huile d’arachide pendant l’heure de colle. C’est tellement ridicule que ça pourrait faire un bon film.
Tromper quelqu'un, ce n'est pas une erreur. C'est un choix.
Quand on tue quelqu'un que tout le monde voudrait voir mort, c'est plus facile de s'en sortir.
Une sextape. Une grossesse. Deux tricheries aux exams. Et ce ne sont que les alertes de la semaine. Quiconque ne connaîtrait le lycée de Bayview que par l'appli à scandale de Simon Kelleher pourrait se demander comment ses élèves trouvent le temps d'aller en cours.
Votre devoir du soir : relier les points. Est-ce une œuvre collective ou quelqu’un tire-t-il les ficelles ? Qui est le marionnettiste et qui est la marionnette ? Je vous donne un indice pour vous aider à démarrer : tout le monde ment.
Il y a des tas de gens qui se font tromper et qui gardent la tête sur les épaules. Regarde-moi, par exemple. J’ai balancé un vase à la tête de Charlie et je suis passée à autre chose. Ça, c’est une réaction normale.
Eh ouais, je suis un connard qui deale des trucs qui ont flingué sa mère.
Ça me faisait penser à une citation, je ne sais plus où je l’ai lue, mais ça dit : « La haine est un poison que l’on boit en espérant voir l’autre mourir. » C’est exactement ce que j’ai ressenti . Je ne voulais plus me venger. Je voulais juste que tout ça s’arrête.
C'est l'un de ces rêves qui sont en réalité des souvenirs.