L’espoir, à Ath Wadhou, est un futile bruissement. Les jeunes, coutumiers des lendemains qui fuient, ne savent plus formuler un vœu. Les prières des anciens se révèlent creuses et les complaintes des femmes manquent de zèle pour dompter les infortunes quotidiennes. Les saints patrons ont pris la clef des champs, laissant le sort du village, et celui du pays, aux mains des fous et des faussaires…