J'apprendrais que ça n'existe pas un pays qui ne demande rien, une famille qui se contente de donner de l'amour sans rien attendre en retour. Mais là, confronté à l'injonction absurde et violente de choisir contre qui retourner mon fusil, je disais non. Car la question du service en contenait une autre qui ne tardait pas à s'exprimer le plus simplement du monde : " En cas de guerre entre tes deux pays, tu fais quoi ?" (p. 36)