Choc. Commotion cérébrale.
Il est immense. Entièrement vêtu de noir, une capuche sur la tête.
Je recule d'un pas, simple réflexe. La bouche ouverte sur un hurlement resté coincé au fond de moi. Cette nuit, dans une rue déserte, sordide, je vais crever ! Il va se jeter sur moi, me poignarder ou me frapper, m'étrangler, m'ouvrir le ventre. Me violer, m'assassiner.
Je ne vois pas son visage, on dirait qu'il n'en a pas.
Je n'entends plus mon coeur, on dirait que je n'en ai plus..
Je ne me vois plus aucun avenir, on dirait que ...