So hätte das nicht sein sollen, es ist zu viel für mich allein, ich schaff’ es nicht mehr, crie-t-elle depuis la cuisine où quelques gestes ménagers quotidiennement répétés l’ont soudain conduite aux confins de l’épuisement. Ce n’est pas ce qu’elle a imaginé, non, rester seule avec une enfant dont elle n’a, dans le fond, pas voulu.
L’impact de ses paroles sur le corps de Verena est décisif. Du fauteuil sur lequel elle pleure, elle se laisse glisser jusqu’à terre.
Elle se fait tomber. Pour disparaître. Pour s’évanouir. Pour rejoindre le vide avec son corps.
Elle a quatre ans.
Ce n’est pas que le Beau-Père de Vérène haïsse sa belle-fille parce qu’elle est une femme, non. Bien sûr, il hait les femmes, mais il ne les hait pas plus qu’il ne hait les hommes.
Ce que le Beau-Père de Vérène hait, ce qu’il hait profondément, c’est le féminin. Le féminin en Vérène, en chaque femme, en chaque homme.