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Critiques de Kate Milie (17)
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L'assassin aime l'art déco

Meurtres en série à Bruxelles au milieu d'un mois d'août caniculaire.



Marie, guide touristique, est témoin du premier meurtre à la Basilique de Koekelberg. Deux autres meurtres sont commis dans la foulée. Les seuls liens entre les meurtres c'est qu'ils ont été commis dans des lieux emblématiques de l'art déco et une carte à jouer posée près des cadavres.



Malgré le terme "polar" en 4ème de couverture, ce court roman est plutôt le prétexte à une ballade dans quelques lieux emblématiques du Bruxelles des années 1920-30. Moins connu que le style Art Nouveau dont beaucoup de bâtiments ont été détruits après la 2ème guerre mondiale, il est urgent de redécouvrir l'art déco, avant qu'il ne soit détruit lui aussi.





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Midi-Minuit à Huy

Huy, petite ville traversée par la Meuse. Huy et sa rive droite, animée, bourgeoise, au commerce florissant. Huy et sa rive gauche, triste et oubliée, où trainent les paumés et où les commerces se vident. Et un dimanche, une libraire est retrouvée droguée et ligotée devant l’ancienne gare Saint-Hilaire. Sam Thomas, journaliste à Huy-Matin, croit tenir un bout de ficelle qu’il suffit de tirer et mène l’enquête pour retrouver la personne responsable de tous les événements étranges qui se succèdent dans cette petite ville tranquille...



C’est en cherchant un livre écrit par un auteur de ma région que je suis tombée par hasard sur ce polar inédit. Et c’est avant tout le projet à l’origine de ce roman qui m’a donné envie de le lire : six personnes qui ne se connaissent pas, certaines de la région, d’autres pas, réunies dans un hôtel de la ville, pour écrire un polar en 24h, le tout chapeauté par le Centre Culturel de Huy et Guy Delhasse. Un pari... réussi!



Le style de ce polar allie avec finesse poésie et réalisme et on sent très peu qu’il y a plusieurs plumes derrière l’écriture fluide. Les personnages sont bien campés, le suspense est bel et bien présent (même si la fin était pour moi sans réelle surprise) et, surtout, l’intrigue tient la route : elle n’est pas seulement vraisemblable, elle colle à la réalité. Quel plaisir de se promener dans les rues de Huy au fil des pages de ce court roman ! De passer de la rive gauche à la rive droite, de croiser des lieux connus parfois transformés pour les besoins de la fiction ! De repérer les petites allusions dissimulées ça et là et que seul un Belge, voire un Hutois peut saisir ! J’ai plusieurs fois souri, fermé les yeux et goûté l’ambiance. Et pourtant, je ne suis pas hutoise d’origine mais j’y retrouve la ville que j’ai appris à connaître ces 15 dernières années.



Une belle découverte que ce roman à 12 mains !
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Midi-Minuit à Huy

L’intérêt de ce livre réside dans l’originalité de la conception : 6 personnes qui écrivent un polar qui se déroule à Huy et qui se retrouvent durant 24h dans un hôtel pour l’écrire. Ensuite, il est quand même retravaillé par les deux concepteurs du projet.



Un autre intérêt est que tout l’intrigue se déroule à Huy où l’on passe par pleins d’endroits connus et ça, c’est gai pour quelqu’un qui connaît la région.



Quant à l’histoire, elle est sympa , l’écriture est assez simple mais en même temps, comme le dit la 4eme de couverture, c’est un roman de gare collectif et c’est comme ça qu’il faut l’aborder. Avec ses incohérences par moments (un personnage dépose sa fille à l’école et ensuite va la rechercher à la crèche) qui auraient pu être évités , je pense.



Ce fût une lecture agréable où je me suis baladée , pas indispensable mais intéressant de par sa conception.
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Midi-Minuit à Huy

C'est une amie qui m'a prêté ce roman singulier. "Midi-minuit à Huy" est en effet le fruit d’un atelier d’écriture particulier, mis sur pied par le Centre culturel de Huy. Le principe était de rassembler les écrivains amateurs durant 24 heures, dans un hôtel de la ville pour réaliser un policier ayant Huy pour décor principal.



Ce qui m'a le plus impressionnée dans ce travail collectif, c'est le fait que j'ai lu ce récit sans être en mesure de déterminer quelle partie du livre revient à tel ou tel auteur, tant l'écriture est fluide et tant il y a de cohérence. 



Et quel bonheur de parcourir les rues de cette ville qui a bercé mon enfance, au fil de ces pages !
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L'assassin aime l'art déco

Marie, une jeune guide, se voit attribuer la « journée spéciale Art Déco ». Quelle barbe. C'est justement une période qu'elle n'apprécie pas. La voilà avec un groupe à la Basilique de Koekelberg. Déjà, certains se font remarquer: il y a Madame Jesaistout ou cette autre qui prend fébrilement des notes dans son carnet et qui ne manquera pas de lui demander d'expliquer ce qu'est la « terracotta ».

Elle va les fatiguer en les emmenant vite fait voir le panorama: deux cent quarante marches sans ascenseur. Et là, juste avant la montée, la jeune femme voit débouler un homme en costume clair qui lui jette un regard terrifiant. Peu après, sur la terrasse, un cri d'horreur: un membre du groupe vient de découvrir le corps qu'on a poussé de l'autre côté de la balustrade. Voilà Marie témoin n°1 de l'affaire de l'assassin qui aimait l'Art Déco.

L'enquête n'est pas l'élément essentiel de ce « pol art » comme aime à l'appeler l'auteur. Certes, elle est plaisante, mais ce n'est pas un suspense haletant: on est loin du thriller!

Le vrai intérêt de ce roman est de nous emmener en balade à Bruxelles, dans les hauts lieux de l'Art Déco.

Je suis comme Marie, c'est un style que je n'apprécie pas particulièrement, mais Kate Milie nous livre des explications vraiment intéressantes, sans être pédante ni pontifiante, et nous donne envie de partir à la découverte des endroits mentionnés dans son roman.

J'ai aussi trouvé très amusant le fait que l'écrivain elle-même devienne une des actrices du livre, qui échange des courriels avec Marie, court à la recherche de ses personnages évanouis à l'angle d'une rue ou soit interrogée comme suspecte après s'être malencontreusement retrouvée sur les lieux des trois premiers crimes.

Le roman m'a donc plu. Après la lecture, j'ai fait une belle balade à Bruxelles pour visiter tous les monuments décrits.
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L'assassin aime l'art déco

Un meurtre dans la basilique de Koekelberg (Bruxelles).

Un témoin, Marie, une guide touristique qui l'a à peine entraperçu.

Un commissaire, Guillaume, chargé de l'enquête qui partage ses réflexions avec son ami journaliste, Franck.

Ces trois personnages vont mettre en commun leurs ressources intellectuelles pour dénicher le tueur. Ce dernier assassine ensuite un "homme d'affaires" russe dans la baignoire de la l'hôtel de passes où il attendait sa prostituée préférée...

Détail : à proximité du cadavre du premier, on découvre un as de trèfle, à côté du second, un as de pique...

Tout laisse supposer que l'assassin n'en a pas fini...

Autre particularité: le criminel semble choisir les lieux où perpétrer ses crimes parce qu'ils sont du style Art Déco...



Parti sur une bonne intrigue se déroulant dans un Bruxelles qui existe bel et bien (tous les lieux mentionnés dans le roman sont connus pour être emblématiques de ce style d'architecture) j'ai été déconcerté par la présence de l'auteure, Kate Milie, dans son roman où elle s'incruste en parlant de ses personnages. Cela n'apporte rien de positif à l'histoire et vient juste casser le rythme du récit. Voilà comment on gâche ce qui avait tout pour être un excellent polar !
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Une belle époque

Pour écrire un bon roman, il faut, dit-on, du talent, du travail et de la chance. Le talent chez Kate Milie ne fait aucun doute, le travail est perceptible à toutes les pages, quant à la chance, on peut se demander si elle en a vraiment besoin…tant les deux premières conditions sont remplies et suffiraient.

On dit aussi que pour –faire- un bon roman, de ceux qui sont accueillis avec enthousiasme par les lecteurs, il faut avoir quelque chose à dire, l’écrire avec passion et dans le plaisir. Kate Milie a des messages pertinents à délivrer, une culture à partager et le fait avec une ferveur indiscutable. Ses lecteurs le sentiront, qui liront avec un plaisir certain ce roman très complet et, à mon avis, parfaitement réussi.

C’est un roman étonnant. Par une structure hors du commun, comme à travers la richesse sociologique et culturelle de son contenu, la finesse des intrigues, l’art d’installer à point nommé les séquences de tension, et cette faculté assez rare de pouvoir conjuguer l’ensemble pour dérouler une histoire très actuelle, parfaitement cohérente et captivante de bout en bout. On oscille entre le passé et le présent, le réel et le virtuel ; la cadence maitrisée exclut toute monotonie ou longueurs soporifiques, le style est personnel et soigné, adapté aux ambiances, l’écriture est belle... J’ai savouré !



La Belle Epoque, au sens historique, est celle autour de laquelle cinq internautes réunis dans un salon virtuel vont se trouver liés par la fascination pour un peintre et celle des mots.

La passion pour un peintre du 19e, Gustave Klimt, m’est apparue comme la partie émergée du roman où les profondeurs vont révéler peu à peu les replis clairs-obscurs des comportements humains, filtrés –souvent masqués ou déformés- par les effets trompeurs du virtuel. Nul doute que la Belle Epoque exerce un véritable pouvoir de séduction sur Kate Milie qui offre d’ailleurs au lecteur un fragment généreux de la vie de Klimt ; et l’on appréciera aussi le regard rationnel, bien éclairé, qu’elle porte sur le développement des relations sur le net, une toile dont le principe même favorise des rapports si souvent nébuleux.



Deux univers parallèles s’enchevêtrent, se nourrissent l’un de l’autre pour conduire le récit jusqu’à son terme. Un épilogue inattendu qui, sans laisser le lecteur sur sa faim, le surprendra encore, une dernière fois.

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Le mystère Spilliaert

Court livre de Kate Milie (et non Kate MiLLie), qui n’est pas ni une biographie ni un catalogue des œuvres, bien que richement illustré par des reproductions de tableaux en pleine page.



Comme dans le roman policier L’assassin aime l’art déco, Kate Milie nous entraine à la découverte d’une période pas si ancienne de l’histoire de l’art et nous fait découvrir un artiste belge méconnu, Léon Spilliaert. Une grande rétrospective de son œuvre a été faite l’été 2020 à la Royal Academy of Art de Londres, que bien peu de personnes ont pu découvrir pour cause de Brexit et de confinement, autrement que de manière virtuelle (https://www.royalacademy.org.uk/exhibition/leon-spilliaert).



Le livre balance entre passé et présent, entre Ostende, Bruxelles et Paris, entre personnages réels et ceux inventés par l’auteur. Une lecture agréable qui donne envie de retourner voir les œuvres, même si le musée d’Ixelles n’est toujours pas prêt à ouvrir à nouveau ses portes (« horizon 2023 », alors que l’horizon est une ligne qui s’éloigne au fur et à mesure qu’on avance …).

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Le mystère Spilliaert

Léon Spilliaert (1881-1946) est un peintre belge qui a fréquenté le milieu symboliste, proche de Maurice Maeterlinck et d’Emile Verhaeren. Il suffit de regarder ses toiles pour deviner l’influence de Fernand Khnopff et d’Edvard Munch. Un artiste brillant, qui a traversé la première moitié du XXe siècle en mettant son pinceau au service de l’art avec un gigantesque A, marqué par une profonde tristesse, de la nostalgique et représentant des univers crépusculaires directement identifiables. Plutôt que d’offrir une biographie du plasticien, Kate Milie, autrice du récent « Bruxelles Love » et de nombreux polars bruxellois, se lance à la recherche de l’homme derrière son œuvre et nous le livre par petites touches en mêlant passé et présent. Une dynamique qui sert admirablement le récit et permet d’alterner les époques. De Paris à Bruxelles, sans omettre les plages d’Ostende, cette enquête nous plonge dans les affres de la création, colle aux pas de l’homme, afin de découvrir un être chancelant, des amours dilués, des fantômes obscurs qui hantent sa mémoire et des établissements qui servent de l’absinthe. L’ouvrage est émaillé de plusieurs reproductions de toiles, tantôt en couleur ou en noir et blanc. L’écriture est intense, vivace et nimbée de générosité. Un roman qu’on peut définir comme une incursion dans le vécu d’un artiste multiple, trop peu sûr de lui et qui a achevé son existence en peignant inlassablement des arbres, disposés en cordon, spectraux, mais racés. Au fil des chapitres, les protagonistes se rencontrent, se tutoient et échangent des impressions. Un livre d’art qui n’en est pas et un roman qui refuse les stéréotypes !
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Bruxelles Love

Des lieux romantiques, des histoires d’amour, des anecdotes croustillantes…

En 60 lieux répartis sur toute la région bruxelloise. Ce petit livre permet de découvrir ou redécouvrir la capitale belge à travers le thème de l’amour au sens large.

Une belle découverte !
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Une belle époque

Une belle époque, Kate Milie, Editions Chloé des lys,

ISBN: 978-2-87459-428-1

Site auteur: kate-milie.skynetblogs.be





J'ai lu "Une belle époque" de Kate Milie goulûment comme tous les livres qui me tombent sous la main puis je suis partie en vacances sans avoir écrit le premier mot de cette "fiche de lecture": j'avais besoin de laisser le roman trouver sa place dans mon univers littéraire.

Je reprends le stylo avec envie : l'histoire ne s'est pas effacée, tout au contraire. L'impression ressentie au fil des pages s'est précisée. Elle se meut peu à peu en réflexions que je vous propose cette fois...

Papotages, bavardages entre habitués dans un salon de discussion sur le net. Un lieu intemporel, des personnages abstraits qui n'existent que pour cette rencontre quasi quotidienne, que pour leurs petites joutes verbales.

Klimt, sujet sérieux ? Un prétexte, sans doute, pour les héros d'étoffer leur alter ego virtuel, de lui donner une dimension qui s'accommode mal du monde réel : lorsque l'un d'eux se lance dans la dimension réelle en décidant une rencontre (d'ailleurs se lance-t-il vraiment ?), la déception est au bout de l'expérience.

"Une belle époque" est un jeu de cache-cache, de non-dits avec ses périodes d'observation, d'enthousiasme, de morosité, de doutes et de surprises. Un monde où l'esprit est roi, les phrases reines, les idées maîtresses.

Drôle de cohabitation de "personnages-façades" qui n'existent que parce que les autres existent et poussent l'absurde jusqu'à créer à leur tour un personnage multiple à leur image collective.

"Une belle époque", un roman sur la fin du XIXe siècle ? Non... A mon sens, un prétexte pour pointer du doigt l'un des grands mirages de notre siècle : celui de la toute puissance que nous fait miroiter le net...






Lien : http://www.christine-brunet...
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Une belle époque

L'histoire débute à l'occasion d'un forum de discussion sur internet. L'auteur nous livre une fine analyse du monde virtuel et du langage du net ("le langage du Moi,je". Un vrai café du commerce). Au fur et à mesure de la lecture, on s'attache à ces personnages unis autour de la rédaction d'un roman collectif et de leur passion pour la Belle Epoque et Gustav Klimt. Et c'est là que, à mon sens, l'auteur donne toute sa mesure: elle réussit à nous intéresser à cette période de l'histoire, à la rendre vivante et attractive (et je ne suis pas une férue d'histoire). Dans le même temps, j'attendais les rebondissements dans les relations entre les personnages, jusqu'à la surprise finale...mais, chut! Un très bon roman donc, subtil et bien écrit. Un très bon moment de lecture que je vous recommande
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Peur sur les boulevards

J'ai beaucoup apprécié le coté culturel, guide touristique qui m'a donné envie de prévoir une nouvelle visite à Bruxelles sur les traces de Marie, chercher les rues où se situe l'intrigue, les détails des façades ou des statues. L'intrigue policière est un peu secondaire mais personnellement ça ne m'a pas dérangé, visiter la ville dans les recherches de la guide m'a fait voyager.
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Emile Verhaeren : Balades dans les pas du poète

Sur la plage de galets, se détachant de l’ombre des cargos rassurants, de ces monstres toujours dérivants, se traîne une figure déchue. Son errance résonne à chaque coup de couronne sur les pierres graves. L’aînée des neuf sœurs se désole de la perte de son héraut, elle pleure et lui revient une matinée dorée. L’heure d’annoncer la victoire future, les lauriers de la renommée tressés. Après tant de pays, tant d’épopées, Calliope, toujours étincelante, illuminerait le monde d’une nouvelle gloire. C’était lui qu’elle avait ceint de la lourde tâche, l’homme que les siècles devront lire, armés d’espoir. Son fils prodige, la Muse l’avait enfanté avec la Modernité, homme avare s’emparant tôt ou tard du profit de ses placements. Ce fut un véritable rapt, Émile emporté d’une mort de Fer, et ses tournures sabines…

Les vagues consolent la Reine, leurs échos répondent à sa sainte adresse. Et de sa main parcourue de veines bleues, elle lit le récit léger et troublant de Kate Milie, parcours sinueux comme le fleuve que la mer, devant elle, garde en elle. Sa lente déploration royale vogue sur l’Océan, et je l’entends chercher l’auteur, emporté, des Belgiades…
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Bruxelles Love

Kate Millie, auteure de nombreux ouvrages enfantés à Bruxelles et qui traitent (un peu ou beaucoup) de la capitale est connue pour ses polars qui mettent en scène l’un ou l’autre quartier de la capitale pour aller débusquer le crime là où on ne l’attend jamais forcément. Aujourd’hui, l’écrivaine est de retour avec un recueil rempli de nuances et qui célèbre soixante lieux vibrants près desquels il fait bon se fixer rendez-vous lorsqu’on est amoureux. Evidemment, le choix des adresses relève de la pure subjectivité, mais possède le mérite de faire découvrir des endroits peu ou mal connus des citadins. L’occasion également de musarder dans nos rues à la rencontre d’une galerie, d’un musée, d’une taverne, d’une statue et, même, d’un réverbère ! Pour plus de facilité, cet ouvrage a été divisé par sections, en suivant le numéro du canton postal, passant successivement de Bruxelles à Laeken, sans omettre Schaerbeek, Etterbeek, Ixelles, Saint-Gilles, etc. Au demeurant, des pépites présentées avec une plume poétique et disséminées dans les dix-neuf communes de l’arrondissement bruxellois. Un parcours qui peut donner bien des envies et qui a le grand mérite de nous inviter à bouger, qu’on soit follement épris d’une personne ou de la métropole. « Bruxelles Love » a été écrit pour vous !
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Noire jonction

Un collectif artistique célèbre l'anniversaire de la jonction ferroviaire Nord-Midi à Bruxelles. Les festivités sont troublées par des événements tragiques.



Ce court roman mêle polar et patrimoine bruxellois. L'esprit un peu décalé du roman à l'image de son héroïne Marie, truculente guide touristique, peut séduire ou amuser au début, mais rapidement ce décalage se transforme en chaos et l'histoire perd tout son sens. Vendu comme polar, l'enquête tient pourtant sur un timbre poste et à aucun moment on ne se sent concerné par ce qui se passe. Pour les Bruxellois, dont je suis, ce roman est sauvé de justesse grâce aux éléments historiques qu'il délivre au lecteur (de façon pas très subtile le plus souvent).



Un polar pour fonctionner doit répondre à certaines règles, cela ne s'improvise pas que du contraire, ici, ces règles ne sont pas respectées et cela donne un roman très brouillon et cacophonique.
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Une belle époque

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