Kayvion Lewis

Ma robe était en lambeaux, mes cheveux en pagaille, mes poignets en sang, et j'étais couverte de sueur, de crasse et d'huile moteur. Dire que ce soir-là j'avais prévu de participer à une vente aux enchères dans un hôtel de luxe...

Les solutions les plus simples sont souvent les meilleures.

- Tu aimes jouer avec ta proie. C’est dangereux.
- Tout ce qui vaut la peine d’être vécu est dangereux.

C'est pourtant l'aspect le plus amusant du métier, répliqua-t-il. Voler sa cible sans se faire voir, c'est très excitant, je te l'accorde. Mais pousser quelqu'un à te confier ses codes bancaires sans même qu'il s'en rende compte, ça n'a pas de prix. Ou parvenir à lui faire dire où il cache sa collection d'œufs de Fabergé alors qu'il ne te connaît que depuis quelques heures.
Ses pupilles brillaient de désir. Le désir du jeu. Était-ce le sens de ce regard que nous avions échangé un peu plus tôt; quand nous avions eu la même idée en même temps ? Avais-je eu cette expression ?

Tout ce qui vaut la peine d’être vécu est dangereux.

Parfois on pressent qu'une catastrophe est sur le point de se produire et on ne peut rien faire pour l'empêcher. Il ne reste alors qu'à contempler le désastre.

Par chance, j'avais adopté une nouvelle règle : ne fais confiance à personne.

- Tu aimes jouer avec ta proie. C’est dangereux.
- Tout ce qui vaut la peine d’être vécu est dangereux.

- Alors que toi.... tu as quelque chose d’authentique. Tu es une vraie personne, quelqu’un que je peux apprendre à connaître. Et c’est pour ça que je t’aime... beaucoup.

- Donc c’était pour ça ? Quand tu as voulu m’embrasser, c’était seulement parce que j’ai l’air... plus réelle que les autres ?

- Pour moi, tu es la seule chose qui compte.
- Adorable. Souviens-toi : dehors, il n’y a rien ni personne qui en vaille la peine. Personne en qui tu peux avoir confiance, en tout cas.

Parfois on pressent qu'une catastrophe est sur le point de se produire et on ne peut rien faire pour l'empêcher. Il ne reste alors qu'à contempler le désastre.

- Amuse-toi bien, ma reine.
Ma reine. Pourquoi ces mots m’avaient-ils semblé tendres et émouvants ?