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Critiques de Kemuri Karakara (31)
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Mars Red, tome 1

Couverture canon et vampires, il ne m’en aura pas fallu beaucoup plus pour craquer pour Mars Red. Et j’avoue que j’aime me laisser porter de plus en plus par mon instinct question lecture, surtout qu’ici, je n’ai pas du tout été déçue. Ce premier tome donne bien le ton, et bien que la gestion de la chronologie soit un peu bancale parfois, j’ai hâte de lire la suite. J’espère juste que la malédiction des trois tomes qui me touche ne concernera pas cette série pour une fois !



Nous sommes donc plongés au début du vingtième siècle au Japon, où un virus transforme les gens en vampires. Et ils sont loin de redorer la réputation de ces créatures du folklore que l’on connaît. Pour protéger la population et également remplir des missions à haut risque, une unité spéciale composée de quatre vampires à vu le jour. C’est ces quatre hommes que nous allons suivre.



Je suis tout de suite rentrée dans l’univers. Les faits sont très bien exposés et l’on apprend à connaître petit à petit Shûtarô, Takeuchi, Suwa et Yamagami. Chacun ayant une personnalité bien différente, et une vision de leurs missions qui l’est également. Mordus par des vampires et ayant survécu, ils sont stables contrairement à la plupart des suceurs de sang qu’ils poursuivent. Des soldats d’élite donc mais qui ont également leurs faiblesses. Un bon contraste pour garder en eux un côté bien humain. On s’attache sans souci, même avec Takeuchi et sa manie de vouloir mettre tout le monde sur sa table d’opération (dites non, s’il vous le propose !).



Ce premier tome bien qu’introductif met très bien en place son univers, et on voit déjà combien la situation est critique vis-à-vis du fléau qui touche le Japon. Sans compter les jeux politiques qui se trament dans l’armée et dans les sphères politiques. Nos quatre héros ont de quoi faire. Combattre leurs semblables, rester en vie et faire le deuil de leur vie d’avant. Il y a d’ailleurs un réel côté émotionnel dans Mars Red qui est très plaisant à voir dans un shonen. On sent également que Shûtaro sera un pilier concernant le bien fonder de massacrer ou pas tous les vampires.



Si quelque chose pourrait m’inquiéter, c’est le non approfondissement concernant le virus et que l’histoire ne se concentre que sur les missions de l’unité Zéro. J’ai vraiment envie d’en apprendre plus et de découvrir ce qu’il se cache derrière ce point central du manga. Le côté politique alourdit par contre le récit et j’avoue ne pas être très intéressée par les magouilles des hautes sphères.



Mars Red est donc une très bonne découverte. J’adore le fait que les mangakas n’hésitent plus maintenant à jouer sur le côté émotionnel des personnages en plus de manier adroitement l’action et les intrigues. Si ici le mythe du vampire est assez classique dans son traitement, j’attends de voir ce que cela pourrait donner par la suite, car cette histoire de virus pourrait nous surprendre.

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Mars Red, tome 2

Ayant beaucoup apprécié le premier tome de Mars Red, j’avais hâte de découvrir la suite. Bien que la série ne fasse que trois tomes, et que je n’ai pas souvent de chance avec les séries de trois tomes avec les mangas, je garde un très bon espoir.



Ce second tome continue de nous faire découvrir l’unité vampirique en nous dévoilant un peu plus sur Suwa et Takeuchi. Kurusu et Yama ne sont pas en reste mais comme nous avons eu la chance de déjà bien les appréhender, je trouve sympathique qu’ils soient un peu plus en retrait par rapport à leurs camarades. Si Takeuchi ne m’intrigue pas plus que cela, sa personnalité exubérante et son côté savant fou suffise bien à le cerner, Suwa était encore un mystère. On appréhende beaucoup mieux son personnage ici. Il en devient même plus attachant, en quelque sorte, car on comprend mieux pourquoi il est ce qu’il est maintenant. Loin d’être un vampire sans cœur, il a toutefois été marqué par des événements dramatiques et son âge avancé (plus de trois cents ans) font qu’il a ce détachement qu’on attend d’un vampire de cet âge. Je regrette vraiment qu’il ne reste qu’un tome car clairement, nos héros ont encore tellement à nous apporter que je trouve cela dommage. Mais je vais me contenter de ce que l’on a déjà.



La trame principale reste en filigrane. On assiste à plusieurs missions qui mettent en avant le disfonctionnement de l’équipe, mais aussi les particularités de chacun. Il y a cette petite dose d’humour amenée par Take et Yama qui fait du bien, mais l’ensemble du tome joue toujours sur la noirceur de l’univers dans lequel nous sommes plongés. Si les quatre soldats nous apparaissent « normaux » et sympathiques, on voit aussi la monstruosité des autres vampires. Une machination est en mouvement d’ailleurs. On commence à la découvrir mais elle ne nous offre pas encore les pourquoi et les comment. Les enjeux politiques et militaires sont en arrière-plan sans nous offrir de réponses. Le troisième tome devra donc s’en charger (du moins, je l’espère).



Il y a encore beaucoup d’interrogations face à Mars Red. Encore une fois, je me contente de ce que nous donne les deux mangakas mais j’aimerai vraiment voir Mars Red encore plus développé. Tout tient debout, j’entends bien, la cohérence est là, mais on sent aussi que l’on ne nous donne pas tout. Un brin frustrant.



Aoi fait aussi rapidement une apparition dans ce second tome. Elle est le lien entre Kurusu et la machination en place, mais j’ai aussi peur qu’elle ne soit qu’une pièce dans un échiquier. La jeune femme est la seule touche féminine et j’aurais aimé qu’elle ait un rôle plus important. Les auteurs lui donnent du poids grâce à son travail et ses convictions mais elle reste un outil pour moi. Et je trouve cela dommage car du peu que l’on a découvert, elle a de quoi être un personnage important.



Ce deuxième tome de Mars Red remplit toutes ses promesses. Les mangakas continuent leur petit bonhomme de chemin en travaillant beaucoup sur la psychologie des différents héros, tout en continuant à nous faire explorer cet univers si particulier. Maintenant que la machination est dévoilée, et que toutes les pièces sont en place, reste à espérer que le final sera à la hauteur.

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Mars Red, tome 3

J’ai toujours une appréhension quand je commence un manga de trois tomes car en règle générale… je n’apprécie pas la fin. Trop court pour aller au bout des idées ou bien les auteurs se perdent dans des histoires annexes qui n’apportent pas grand-chose. Avec Mars Red, j’avais tout de même bon espoir, et j’ai eu raison d’y croire.



Ma principale crainte était d’avoir une conclusion concernant le complot en place trop expéditive. Depuis le départ, on voyait que la trame principale était mêlée à de la politique mais aussi à un certain idéal. Et avec ce troisième tome de Mars Red nous arrivons à comprendre tout ce qu’il se tramait et de « découvrir » un antagoniste crédible. Sans aucunement approuver ses actes, on parvient à les comprendre et à trouver une certaine raison au désastre que nos héros doivent absolument éviter.



Et à côté de cela, la condition vampirique est aussi exploitée. Je viens de finir le septième tome de Vampire Knight Mémoires, et on y retrouve cette notion de monstre : qui est vraiment le monstre au final ? Qu’est-ce qui le définit ? La peur, la différence, les actes, sa façon de penser… ? En choisissant des vampires comme héros, notre vision est biaisée, dans le bon sens du terme, car nous apprenons à connaître ces « monstres » et nous nous attachons à eux. Mais on peut aussi appréhender l’autre vision et finir par se dire que ce sont nos actes qui au final parlent pour nous.



Il est aussi question de science depuis le début du manga. Bien qu’elle ne soit pas utilisée à des fins très « scientifique », l’idée aussi de faire passer un message par son exploitation est très intéressante. On en revient au même schéma : une découverte n’est ni bonne ni mauvaise, elle le devient seulement après qu’on ait décidé quoi en faire. Nous en revenons à nos actes. C’est à nous de choisir. C’est aussi complexe et simple que cela.



Moins d’action donc dans ce dernier tome, mais cela n’est pas pour me déplaire, surtout dans un shonen. Amener à réfléchir et voir nos héros lutter d’une autre façon est tout aussi intéressant. Et puis, voir se concrétiser les liens qui se sont tisser dans cette unité aurait suffi à me combler. Tout comme le fait que Aoi a finalement sa petite heure de gloire. J’avais peur que la jeune femme ne serve qu’à être un pion dans l’intrigue, mais elle arrive à sortir son épingle du jeu, certes en jouant sur le côté émotionnel, mais tout de même, elle parvient à produire son petit miracle.



Beaucoup de points positifs, mais… je ne suis cependant pas satisfaite à cent pourcent de la fin. Il manque juste une page donnant une réelle conclusion concernant le devenir de nos héros. Juste cela. Dans le texte de fin de Karakara Kemuri, il est dit que Mars Red n’est pas une aventure totalement close, je garde donc espoir de voir quelque chose : roman ou suite, être développé, et je pense qu’il y a matière, sincèrement. Mais j’aime aussi pouvoir tourner une page sans me poser de questions essentielles, et le devenir des héros est une question essentielle. Je peux bien entendu m’imaginer les réponses, celles qui me conviendront d’ailleurs, mais les idées d’un auteur ont toujours de l’importance pour moi, même si ce n’est pas ce que j’aurais voulu.



Je chipote un peu, j’avoue. Avec ces trois tomes Mars Red a su me réconcilier avec les séries courtes, et rien que pour cela, je remercie les deux auteurs. Ils ont su adapter une pièce de théâtre avec brio, rendre leurs personnages attachants, arriver à développer l’histoire de façon intelligente et tout cela avec un graphisme que je trouve superbe. Un shonen efficace qui a… du mordant !

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Mars Red, tome 1

Engager des vampires dans une unité spéciale à un moment où le Japon est scruté par les puissances étrangères et où le peuple attend des signaux de paix et des actions qui vont plus vers le désarmement que des investissements supplémentaires. Alors recruter des agents "invulnérables", même s'ils ne peuvent se déplacer que la nuit, pour anéantir les vampires monstrueux qui menacent les civils, c'est un pari qui mérite qu'on le tente !



L'idée était très originale et renouvelle le mythe du vampire, éternel marginal, exclu de la communauté humaine dont il partage l'apparence mais n'en a plus les "attributs".



Ce manga adapté d'une pièce de théâtre soulève de nombreuses thématiques et questionnements ambitieux, comme dans tous shônen on a un lot de scènes d'action et de bagarres.

La galerie de portraits est tout à fait intéressante et chaque personnage a suffisamment de relief pour qu'on les identifie et qu'on les distingue clairement (indépendamment du graphisme). Une journaliste qui recherche un ami d'enfance "déclaré mort" et intégré dans cette unité sert de support d'identification au lecteur qi découvre petit à petit cet univers. Le gros bémol que je soulèverai c'est le traitement de la chronologie et du temps qui est très maladroite et perd le lecteur par moment. Et par moments on aimerait que le mangaka prenne plus de temps pour le déroulement de l'action ou en apprendre encore plus sur les personnages , mais c'est le problème des triptyques parfois : il y a si peu d'espace que la condensation donne une impression de travail "bâclé".



Mais ça reste une lecture avec une proposition (graphique et) dramatique intéressante
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Reversal

C'est un manga plutôt original qui nous présente une ville de Kyoto insoupçonnée. Il suffit d'une vieille comptine un peu étrange et l'héroïne se retrouve derrière le miroir d'un Kyoto totalement inversé où l'on peut rencontrer des zombies.



Il va falloir en effet se battre pour survivre dans ce monde. On se demande si elle parviendra à revenir dans notre monde saine et sauve ce qui ne sera pas gagné d'avance. C'est plutôt oppressant et sanglant.



J'ai bien aimé le suspense ainsi que l'action omniprésente sans tomber dans la violence gratuite. Par ailleurs, c'est une série courte en seulement deux volumes. A noter également que c'est plutôt bien soigné au niveau du visuel.
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Mars Red, tome 3

Dernier volume de cette courte série vampirique et historique : Mars Red.



En trois volumes, cette adaptation manga d'une pièce de théâtre nous plonge en pleine ère Taishô, la même période historique que Demon Slayer au début du XXème siècle durant laquelle nous suivons un groupe de vampire militaires amenés à effectuer des missions contre des vampires sauvages et meurtriers. Mais les apparences sont trompeuses et ce dernier volume fait apparaître une nouvelle et surprenante menace qui va bouleverser la lutte finale. Une confrontation ultime d'autant plus intense que l'intrigue est calqué sur un véritable évènement historique qui a bouleversé le Japon en 1923 , à savoir le grand tremblement de terre du Kanto.



Ce dernier tome apporte une conclusion plutôt réussie puisqu'elle parvient à étoffer singulièrement la figure du vampire tout en l'ancrant dans une période de fort changement pour la péninsule nippone. Cela donne lieu à un opus à la fois tragique, un peu épique tout en retravaillant la figure romantique du vampire dans une conclusion mystérieuse et ouverte. Un bon final qui redonne envie de lire les tomes précédents histoire de bien s'imprégner de cette ambiance militaro-vampirique.



Ce volume fait donc intervenir dès le départ une menace d'une toute autre nature.. Les cartes sont rabattues et notre troupe devra affronter une véritable armée de vampires invulnérables conçus en secret et affublés de combinaisons opaques les transformant visuellement en robot déshumanisés. Suite aux affrontements sauvages, ce tome 3 laisse place à un affrontement face à une bras armée totalement déshumanisée. D'ailleurs, cet opus possède une séduisante ambiance de sf totalitariste porté par le juste dessin de la mangaka Karakakemuri qui s'illustre par un chara-design solide et un bon style steampunk/historique.



On savourera les quelques dialogues savoureux autour de la figure du vampire, notamment à travers le personnage de Defrott, sorte de Lestat, un être blasé par sa condition d'immortel. Un personnage intéressant , un peu plus exploité dans ce volume, un être qui incarne davantage la figure du vampire immortel totalement isolé de la société tandis que l'unité code zéro est au contraire au service de cette société. Derrière Mars Red, on retrouve ce questionnement quand à la solitude du vampire alors que le séisme au Japon est sur le point de tout faire basculer.



Un bon épilogue bien que l'intrigue de cette série aurait peut-être pu être davantage renforcée avec quelques volumes de plus. Ainsi, certains personnages comme celui du savant fou passent un peu en retrait de même que le personnage de Defrott qui apporte un bon contrepoids plus émotionnel et mélancolique du côté des vampires antagonistes mais qui n'a pas forcément une grande influence dans l'intrigue.



Malgré quelques personnages un peu sous-exploitée et la brieveté de ces trois volumes, Mars Red est un bon manga de vampire qui combine intelligemment la figure du suceur de sang associé à la figure militaire durant l'ère Taisho. Ce manga est un bon point de départ pour découvrir plus avant l'univers de Mars Red à travers ses pièces de théâtres (si on a un jour l'opportunité de les voir).



Une conclusion satisfaisante pour Mars Red, un intéressant manga fantastique et historique qui exploite à la fois la figure du vampire et celle du soldat dans une période bousculée par de forts changements pour le Japon. Même si ce volume n'éclipse pas quelques défauts d'écriture et une attention inégale à ses personnages, force est de constater qu'il offre une conclusion mystérieuse et crépusculaire tout à fait adaptée. Une bonne série de vampire en trois volumes.

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Mars Red, tome 1

Mars Red est une adaptation manga d'une pièce de théâtre éponyme écrite par le dramaturge Bun-O Fujisawa. C'est un type de théâtre assez particulier inédit en France, un théâtre-récit composé de lectures épiques en guise d' interprétations directes, le tout accompagné par un orchestre omniprésent. Bun-O Fujisawa est notamment le fondateur du Voicarion qui illustre ce style de théâtre et dont quelques extraits sont disponibles sur youtube. C''est assez particulier et cela détonne avec les formes théâtrales que nous avons l'habitude de connaître. C'est de la lecture théâtrale tout en force.



Cependant, le pédigrée de Mars Red est juste une petite parenthèse curieuse qui n'a aucun impact sur l'adaptation manga. Pas besoin d'aller au Japon pour voir la pièce originale avant de lire cette courte série en trois tomes dont ce premier volume s'avère... malheureusement trop tiède dans son approche.



Au dessin, une mangaka du nom de Kemuri Karakara réalise un joli travail , un peu lisse mais soigné qui fait bien ressortir l'humanité qui se dégage de ce petit groupe de soldats-vampires choisis pour chasser d'autres vampires hors de contrôle dans cette cité de Tokyo en pleine ère Taishô. Le cadre est bien posé avec une petite sélection de plans larges sur cette ville en pleine mutation et ce malgré un léger sentiment de vide qui accompagne parfois ce volume.



Il ne faut pas oublier le visuel éditorial ultra-écarlate de Panini qui a décidé de garder l'esthétique de l'édition original avec un choix de couleurs rouge-sang histoire de bien démarquer ce titre même si la première de couverture pèche un petit peu en terme de visibilité.



Visuellement Mars Red est intéressant mais on constate vite que l'intrigue et la narration ont du mal à suivre. Après une introduction qui s'ouvre sur la destruction d'un vaste théâtre en plein cœur de Tokyo, on bascule dans un flash-back qui nous fait suivre une jeune journaliste enquêtant sur une série de meurtres assez sauvages. La police ne fait pas grand chose pour résoudre ces tueries qu'elle considère comme les actes d'un chien enragé. Bien sûr, il n'en est rien. Par le plus incroyable des hasards, notre jolie journaliste tombe sur des traces de sang qui l'amène dans une sinistre embuscade orchestrée par des vampires sauvages. . Heureusement pour elle, un groupe de vampires militaires et disciplinés vient la sauver des furieux mordus sauvages et l'intrigue bascule alors sur le point de l'un de ces vampires, Shûtaro qui est aussi l'ancien petit ami mort au combat de notre journaliste... Un nouveau flash-back nous raconte comment Shûtaro a rejoint cette unité de vampires-soldats appelé l'Unité Zéro.



Un peu faiblard en terme d'actions, Mars Red revisite cependant la figure du vampire dans une période historique assez charnière de l'histoire du Japon avec l'ère Taishô qui se déroule au début du XX eme siècle et en faisant de certains vampires des soldats lambda en service secret pour le compte de l'armée de terre. Le cadre est bien exploité et nous sommes plutôt touchés par la figure de certains de ses vampires qui sont considérés comme des soldats morts au combat pour leur proches. C'est le cas de Shutarô et de Yamagami, un autre soldat du groupe qui demeurent encore rattachés à leurs famille. Dans Mars Red, les vampires ne sont pas des êtres transcendants. Leur nature est encore diluée dans une certaine humanité ce qui apporte une certaine tristesse à ce titre qui comble son manque d'actions par quelques douces émotions.



Malgré ce parti pris intéressant, ce premier volume de cette adaptation souffre de certaines faiblesses quand au développement de son intrigue qui manque d'enthousiasme et d'intensité. Les quelques confrontations face aux vampires antagonistes tombent à plat et le déroulement du récit qui s'ouvre directement sur un flash-back manque d'efficacité. Le titre aurait peut-être gagné en force si il s'était focalisé dès le départ sur l'unité zéro plutôt que de jouer la carte de flash-backs qui déboussolent et freine le rythme.



Personnellement, je reste quand même sur une note positive par rapport à ce titre. D'une part parce que le dessin de Karakakemuri est assez fin avec un environnement immersif, un chara-design élégant entre le style militaire, les traits tout en douceurs de certains personnages, une petite pointe horrifique et d'autre part par le ton du manga qui privilégie la figure du vampire dans un registre davantage dramatique plutôt que dans la vision un peu classique de l'horreur fantastique. Il n'y a qu'à voir le passage entre Yamagami et sa femme pour le constater.



L'affaire est donc à suivre pour ce Mars Rouge qui, bien qu'un peu pâle au niveau de sa narration et de son accroche, peut aussi promettre une mini-série fantastico-horrifique intéressante pour son parti pris historique et psychologique.



Ce volume 1 de Mars Red est trop introductif pour convaincre totalement. Les enjeux de l'intrigue sont balbutiantes avec une chronologie mal emmenée qui prive ce titre d'une certaine force. Toutefois, le parti pris de revisiter la figure du vampire dans une époque bien précise et à travers des personnages qui, malgré leur nature, demeurent humains possède quelque chose de suffisamment attrayant pour qu'on puisse espérer une petite série sympathique portée par un certain sens de la mélancolie.



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Laughing Under the clouds, tome 1

KarakaraKemuri est un mangaka connu pour sa petite série Mars Red tirée d'une pièce de théatre du même nom.



Mars Red est un petit titre en trois volumes sympathiques qui mixait un ancrage historique fort , un manga de vampire avec une touche de militarisation. Avec Laughing under the clouds, le mangaka récidive avec un autre titre historique en six volumes dans un Japon de la fameuse ère Meiji (donc milieu XIX ème siècle ) où les bouleversements politiques transforment d'anciens samourais en criminels. Dans ce seinen, nous suivons trois frères , gardiens d'un sanctuaire sacré, qui ont la charge d'escorter et/ou de capturer des criminels en fuite. Au programme, un dessin type BG efficient et propre avec du combat de sabres, un bon bakground historique rurale et folklorique vec une dose de fantastique mais aussi et malheureusement une structure scénaristique incompréhensible...



Je m'explique, avec ce premier tome de Laughing under the clouds, vous aurez droit à un premier chapitre de la série suivie d'une histoire courte qui se déroule des années avant la trame principale... Une idée qui, autant le dire, est peu judicieuse et nous coupe l'envie de poursuivre la série. Soyons francs.



Pourtant, le style de Karakara est très sympathique même si il faut aimer l'esthétisme un peu boy's band de la fratrie . On devine que le mangaka a tenu à coeur plonger dans un climat historique bien immersif , sans trop le détailler mais avec pas mal d'ambiance où le merveilleux démoniaque côtoie des combats de sabre. Le résutal est propre mais il est dommage que le dessinateur ait choisi de bifurquer beaucoup trop vite vers un one-shot , spin-of, qui vient ronger ce premier tome. Sans doute que la petite histoire de Utakati ni warau aura son incidence sur les tomes suivants mais elle provoque malgré tout un effet de rupture un peu décourageant qui nous fait lire deux histoires dont l'une d'elles n'est concentrée que sur un chapitre et cela en un premier tome.



Du coup, cette critique se portera surtout sur le récit spin-off qui ne brille pas par la qualité de ses personnages principaux. Personnellement, j'ai détesté le gros lourdeau de Hirari qui passe son temps à stalker la belle de ce one-shot entre deux combats. Ce spin-off nous conte une histoire d'amour un peu tragique mais, dommage, que le héros soit un peu lourdingue sur les bords. Le combat final face à l'Orochi donne un peu de magie à cette histoire "complémentaire", preuve que le mangaka peut très bien être à l'aise dans le domaine de la fantasy un peu folkorique comme la magie de l'onmyo...mais, en tant que lecteur, on aurait pu s'attendre à beaucoup plus et ce plus, il faudra attendre sa confirmation dans le tome 2.
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Laughing Under the clouds, tome 1

Je suis déçue par ce manga : on nous présente un chapitre d'une histoire concernant trois frères combattant pour rattraper les évadés d'une prison ; et tout d'un coup, on part sur une autre histoire qui a peut-être un lien avec la première, mais un lien qui même a la fin du tome ne m'a pas paru évident...

A part cette déception, le premier chapitre commence bien. Et l'histoire suivante est intéressante et bien construite autour d'un démon à combattre, caché dans un humain, combat mêlé à une gentillette histoire d'amour...

Mais je suis vraiment ressortie de ce manga avec un sentiment étrange de déception.
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Mars Red, tome 1

Ici, nous sommes en présence d’un Shonen plutôt sombre. Le genre vampirique classique, mais où j’y ai trouvé beaucoup de qualités. Ce premier tome pose les bases d’un scénario aux bonnes idées et aux personnages intéressants. Le récit avance vite sans pour autant être bâclé. Loin de là. L’accent est mis sur l’action. Le personnage de Shirase va rapidement rentrer en contact avec une unité spéciale en charge de ‘’faire le ménage’’. Le rythme est soutenu, ce n’est pas confirmé et on content que ça ne traîne pas en longueur. Il y a un peu d’humour, et les vampires sont toujours aussi haut en élégance. Visuellement, le trait est excellent. Il est en raccord avec le genre sombre tournant au tour du vampirisme. Certaines planches fourmillent de détails avec un trait très fin. Côté édition, c’est classique rien à redire. En conclusion, Mars Red est une historie en trois tomes qui commence de manière efficace et pleine d’action.
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Mars Red, tome 2

Dans ce second tome de Mars Red, les bases de l'intrigue se solidifient davantage et permettent de mieux apprécier cette unité militaire de vampires durant l'ère Taishô (la même période historique qu'un certain Demon Slayer... ) . Tout d'abord, nous avons un premier chapitre assez plaisant autour du scientifique de l'équipe Takeuchi ainsi que du brave balourd Yamagami qui consiste en une suite de gags lorsque le premier teste ses inventions anti-vampires contre le second. Takeuchi est vu ainsi comme un espèce de Q façon James Bond avec des outils telles que le rayon ultra-violet de poche ou encore la boule puante contenant un mélange de poisson pourri et de soja fermenté. Des petites scènes comiques et attachantes qui tendent à renforcer un peu l'intérêt de cette série qui démarrait de manière un peu maladroite et confuse dans le premier volume...



L'autre qualité de ce tome est de se concentrer sur le personnage tragique de Suwa. Vieux de 300 ans, ses origines sont à la fois nébuleuses et tragiques, parfaitement représentés par le joli travail d'encrage de KarakaraKemuri qui offre dans ce volume quelques jolis moments de tendresse mélancolique comme la discussion entre Suwa et la prostitué de quinze ans. L'ambiance est bien présente dans un dessin qui a malgré tout parfois du mal parfois à se démarquer totalement.



C'est peut-être du à une ambiance timide qui règne constamment sur Mars Red qui privilégie la mélancolie, l'ancrage symbolique de la figure du vampire dans une période précise de l'Histoire d'un Japon qui est en train d'achever son ouverture sur l'Occident suite à l'ère Meiji. L'intrigue se conte doucement et se permet quelques ellipses un peu hasardeuses comme en témoigne le second chapitre qui éclipse totalement une menace vampirique en quelques répliques. Mars Red souffre peut-être de son statut d'adaptation qui ne lui permet d'élargir davantage cette série manga qui s'achèvera dans le troisième volet.



De ce fait, même si ce tome 2 est quand même plus solide avec un peu plus de rythme, des personnages plus familiers grâce notamment à l'emploi de nombreux flash-backs, Mars Red demeure balbutiante sur certains points comme la menace vampirique qui est inintéressante au possible avec un lot de créatures façon goules mené par un jeune vampire dénué de charisme. On sent que l'auteur s'intéresse plus aux personnages qui constituent cette unité militaire pas comme les autres qui demeure l'un des points les plus réussis de ce petit titre fantastique.



Malgré ses défauts et son style un peu blafard, ce second volume de Mars Red aiguise suffisamment notre intérêt pour clôturer cette série qui, si elle n'a pas l'occasion d'afficher beaucoup de tempérament, demeure attrayante par sa mélancolie et son ton doux-amer.
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Mars Red, tome 1

Bien que je ne sois pas très portée vampires d’habitude, je me rends compte que je me laisse plus souvent tenter par les histories de vampires, que ce soit dans les mangas ou dans les romans. Je pense qu’avec la sortie de Twilight il y a des années, on a trop bouffé (et sans jeux de mots) du vampire. Et clairement, je n’en pouvais plus de voir ça partout. Et j’ai donc fui les histoires de vampires. Mais je dois avouer que ce thème me dérange beaucoup moins qu’avant et, comme je viens de le dire, je me laisse plus souvent tenter par ce genre d’histoires. Si c’est bien amené et que ce n’est pas cul cul la praline, ça passe et ça me plait!



Je dois avouer que ce qui m’a attiré en premier avec ce manga c’est sa couverture. Elle est d’un rouge sublime avec un peu des reflets brillants. Je la trouve vraiment très belle et elle donne envie de nous intéresser à ce manga. Je me suis penchée sur le résumé et j’avoue que l’histoire me tentait vraiment pas mal! Elle parle de vampires ok et n’avait pas l’air de partir sur une genre de romance infecte à lire. C’était tout bon pour moi je me suis laissée tenter et je l’ai lu. Et bien je peux vous dire que j’ai beaucoup aimé ce premier tome. J’ai vraiment envie de découvrir entièrement cette série.



Dans ce premier tome, on se retrouve au Japon dans les années 1920 durant l’ère Taishô. Un virus transforme les humains en vampires. Quatre hommes qui sont justement des vampires, intègrent une unité spéciale de l’armée, le « Code-Zéro ». Leur mission? Neutraliser les personnes contaminées qui ne savent pas se contrôler. Aoi, une jeune journaliste enquête sur des meurtres très glauques qui se déroulent parfois la nuit à Tokyo. De fil en aiguille, elle va apprendre l’existence de ce virus et de ces agents qui travaillent pour l’armée. Elle va finir par nouer un lien avec ces vampires, elle connait notamment un des membres, Shûtarô, sauf qu’il est déclaré mort durant la guerre du début du siècle..



J’ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome. J’ai adoré l’histoire mais c’est surtout les personnages que j’ai beaucoup aimé. Aoi est une jeune femme très touchante. Elle a perdu son frère et il ne lui restait plus que Shûtarô dans sa vie. Il a été un soutien sans failles pour elle. Sauf qu’elle reçoit un avis de décès officiel qui lui annonce que Shûtarô est mort à la guerre. Elle se sent complètement perdu et refuse de croire qu’il a décidé lui aussi de l’abandonner. Aoi est vraiment une jeune femme qui m’a beaucoup émue par son histoire. Mais c’est une femme déterminée et quand elle a décidé quelque chose, elle fera tout pour arriver à ses fins. J’ai également beaucoup aimé les membres de la brigade Code Zéro. On a tout d’abord Shütarô que j’aime beaucoup, j’aimerais tellement qu’il puisse dire à Aoi qu’il est devenu un vampire et qu’il est encore là.. Takeuchi c’est clairement celui qui m’a le plus plu! Je le trouve complètement barjo et tellement drôle! Je trouve qu’il apporte un vrai plus à l’histoire! Suwa quant à lui est un personnage très intriguant, j’espère que l’on en apprendra plus sur lui par la suite.



Ce premier tome est vraiment très plaisant à lire. On y trouve un univers très intéressant qui soulève pas mal de questions. Les personnages sont très différents les uns des autres mais forment un combo qui fonctionne. Je suis vraiment très impatiente de lire la suite, j’ai été happé par ce premier tome. J’avoue que je ne m’attendais pas à autant apprécier ma lecture et pourtant! Comme quoi! En tout cas la fin de ce premier opus nous promet une suite qui s’annonce vraiment palpitante!
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Laughing Under the clouds, tome 1

Bon. Comment dire à quel point je suis joie de tenir ce manga entre mes mains. Donten ni Warau (titre vo) est un manga que j’ai découvert en scan, pour lequel j’ai eu un coup de cœur, mais que je n’ai jamais pu lire en physique, puisque indisponible dans une langue que je comprenais jusqu’à 2021 (il a été édité en Allemagne, mais… je parle pas allemand quwé). J’ai donc été ravie de découvrir qu’il sortait en anglais aux USA chez Tokyopop. Les prochains tomes ont déjà leurs dates de sortie, bref, c’est merveilleux.

Alors Laughing Under the Clouds, zé koi ? C’est un manga mêlant différents genres (historique, fantastique, action…) avec un trio de têtes constitué de trois frères tous beaucoup trop attachants (Tenka épouse-moi stp). L’aspect familial mis en avant par le titre me plaît énormément, même si c’est quelque chose qui se développe au fil des tomes (le T1 ne suffit pas à comprendre toutes les complexités au sein de la famille Kumo). Les relations entre personnages sont clairement le point fort du titre à mes yeux même si, encore une fois, je me prononce après lecture de la série en entier. C’est encore plus intéressant, puisque l’univers « Warau » comporte aussi une suite : Donten ni Warau Gaiden ainsi qu’un préquel : Rengoku ni Warau. 2 histoires que j’aimerais aussi beaucoup voir traduites, mais c’est déjà génial d’avoir la saga de base !

Pour revenir au T1, ce n’est pas le meilleur de la série. Il n’est composé que de 3 chapitres, dont le premier est une introduction aux personnages et à l’univers. Les 2 autres se déroulent 600 ans plus tôt et permettent de donner un cadre à la malédiction qui s’abat tous les 300 ans dans l’univers de Warau. Toutefois, les 2 chapitres en question introduisent 2 personnages importants : Botan et Hirari, qui n’ont pas dit leurs derniers mots…

J’ai bien envie de vous conseiller à fond cette série si vous appréciez le fantastique, les relations familiales et la petite pointe historique, mais j’ai conscience qu’un manga en anglais n’est pas accessible à tous ! Mais si vous parlez cette langue… bookdepository fait des envois internationaux gratuits :D


Lien : https://littcentcinquante.wo..
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Laughing Under the Clouds, tome 3

Si le T1 se révélait peut-être compliqué à appréhender (notamment à cause de la double temporalité), les 2 tomes suivants qui marquent le milieu de la série ont le mérite d'implanter les personnages emblématiques que l'on suivra jusqu'à la fin ainsi que la trame scénaristique principale. Ainsi, mystères, action et complots s'enchaînent autour du temple Kumo et de la fratrie. Bien que je connaisse déjà l'histoire, ça a été un douloureux moment d'assister à certains événements dramatiques. Les liens qui unissent les 3 frères sont complexes, mais profonds et touchants. Sans compter leurs relations annexes aux personnages secondaires, qui se dévoilent peu à peu. La suite nous donnera plus d'indices tant dans le rôle de ces-dits personnages que dans l'éclaircissement du mystère de l'orochi.

Côté graphisme, le trait se fait plus maîtrisé et net. Certaines planches manquaient de lisibilité dans le T1, mais le trait de K. Karakara prend en finesse et en impact.
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Reversal

Grande amatrice de mangas, mais n'ayant pas forcément d'attrait pour les livres d'horreur ou de suspens, je n'étais pas convaincue au départ. (Oui,je suis une chochotte, autant devant les livres, films et jeux vidéos :) )

Déjà, j'ai un petit soucis avec les livres graphiques comme les mangas: Pour qu'ils me plaisent, je dois déjà en aimer le dessin/chara-design. En effet, je trouve ce point très important, dans un ouvrage qui se base en grande partie sur le visuel. Comment vraiment apprécier une oeuvre, son histoire, ses personnages, son monde, si nous n'aimons pas son apparence?

Mais fort heureusement pour moi, j'ai trouvé que Reversal était un beau manga. C'est un style assez particulier, et élégant. Pas ce que je lis d'habitude, mais cela me va très bien.

Après avoir observé la page de couverture, j'ai juste feuilleté le livre, et y ait vu des scènes assez violente, j'ai donc eu peur que ce soit ainsi tout du long. Je partais donc avec un à priori assez négatif mais j'étais tout de même curieuse. Le synopsis m'avait intriguée.





Finalement, je les ai dévorés. (au sens figuré, bien sûr! )

Le scénario met quelques temps a démarrer, le temps de nous introduire l'héroine, une Maiko (apprentie Geisha) qui a un sens de la justice très important, et qui adore les Super Sentai (en gros, les power rangers ! ). Elle regrette de ne pas pouvoir être une héroine, et de ne pas agir pour le bien de tous. Elle finit par trouver une étrange console, ressemblant à un miroir, et le jeu commence.

Je ne vous spoilerai pas la suite, alors lisez les livres si ça vous intéresse ;) Mais cela s'intensifie et devient vraiment intéressant!



La lecture est fluide, les dialogues s'enchaînent rapidement, et permettent une action rythmée.

Et, contrairement à mon premier ressenti, il n'y a pas beaucoup de scène gores ou vraiment violentes.

(On voit surtout des sortes de "zombies" on va dire) Il y a beaucoup de réflexion de la part d'Ayame, de compassion, et elle ne fonce pas tête baissée. Elle essaye de comprendre, de sauver ceux qu'elle peut et refuse de tuer des innocents ou même des "monstres" enfants.

Je trouve qu'elle devient vraiment attachante, et essaye de répondre aux questions que l'on se pose tout le long de l'histoire. Les personnalités des différents protagonistes sont clairement définies et imagées, ce qui nous aide à les comprendre, à les aimer, ou même à les détester.





Cependant, j'ai été déçue par la fin. Elle ne répond pas à toutes les questions que j'ai pu me poser, elle laisse certaines choses en suspens, et je ne suis pas sûre d'avoir finalement tout compris. Cela m'a donc un peu laissé sur ma faim, dommage!

Peut-être qu'un 3e tome aurait pu "rallonger" l'histoire et nous permettre de mieux comprendre les raisons de ce jeu, la disparition/apparition de certaines personnes? En effet, la conclusion se fait très rapidement, et il n'est pas aisé de tout saisir. J'ai trouvé cela un peu dommage, mais Reversal m'a vraiment plu, et je trouve que c'est un manga différent de ce que j'ai pu lire jusqu'ici.

Un peu de fraîcheur, ça fait vraiment du bien!
Lien : http://library-moon.blogspot..
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Laughing Under the clouds, tome 1

🔥 Que de souvenirs ! J‘ai découvert ce manga grâce à l’animé qui est sorti en 2014 ! Cela va bientôt faire 10 ans et franchement qu’elle bonheur de replonger dans cet univers ! Je suis peut-être nostalgique mais cette histoire m’avait réellement mis une énorme claque à l’époque !

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✨ Nous suivons 3 frères qui sont les gardiens du sanctuaire du serpent géant Orochi qui se réincarne tous les 300 ans. Les trois frères malgré leurs nombreuses différences s’aiment beaucoup même s’ils ne le montrent que très peu. Leur vie n’est pas simple. Ils gagnent peu d’argent en travaillant comme passeur pour la pire prison du Japon qui se trouve sur une île au milieu d’un lac…

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🔥 Dans ce premier tome nous revoyons la dernier réincarnation d’Orochi et nous découvrons également les 3 frères. Les bases commencent à être posées et j’ai hâte de lire la suite car je sais d’avance qu’à ce stade il est impossible de se douter de la suite !

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✨🔥 Ma note : 20/20 Paru il y a 14 ans au Japon nous avons enfin la chance d’avoir une traduction française de ce manga incroyable en 6 tomes. Faites moi confiance et lisez cette série ! Le premier tome installe les bases mais vous n’êtes pas au bout de vos surprises… 🔥✨

#Frimousse
Lien : https://lecturesdefrimousse...
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Laughing Under the clouds, tome 1

Ce premier tome se compose [...] de deux morceaux aussi différents que complémentaires, ce qui ne permet certes pas d'avoir un aperçu complet de ce que vaut la série phare de Karakara Kemuri, mais qui forme une lecture tout à fait grisante. Un effet ponctué par le trait de la mangaka, particulièrement fin et précis, qui donne à l'univers et aux personnages un charme indéniable. Maintenant, on attend du deuxième volet qu'il confirme cet a priori largement positif !
Lien : https://www.manga-news.com/i..
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Laughing Under the clouds, tome 1

Un premier tome qui met en appétit pour la suite.



Ce premier tome ce compose d'un premier chapitre qui introduit la série... mais surtout une grosse nouvelle comme un prologue à l'histoire principale, six siècles auparavant.

C'est assez déroutant mais captivant une fois le prologue intégré.
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Laughing Under the clouds, tome 1

Je suis tellement heureuse que l’un de mes mangas préférés soit enfin édité en france !



J’avais lu l’œuvre il y a quelques temps déjà en anglais et j’en étais tombée amoureuse. Pour le coup, la traduction française est très qualitative et ça a été un plaisir de relire ce premier tome.



Le cadre, les thèmes, l’écriture, les personnages et les dessins m’ont comblé !



Si vous voulez lire un shojo fantasy avec de l’action, des thèmes touchants (tel que les liens et l’amour fraternel) avec des personnages incroyablement bien travaillés et traités : ce manga est fait pour vous.



Je pense sincèrement que c’est un manga qui peut plaire à tout le monde.



Je recommande vivement ce manga !



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Mars Red, tome 3

(Review pour les 3 tomes)



Toutes les émotions par lesquelles je suis passée… c’était juste incroyable.



A mes yeux c’était parfait. J’ai généralement toujours une petite appréhension de commencer un manga de seulement trois tomes de peur que tout ne soit pas forcément exploité… mais pour le coup tout était là : des dessins magnifique, des personnages fantastiques et les leçons qu’on peut en tirer en cours de route…



Les personnages sont tellement travaillé et je me suis attachée à chacun d’eux. Ils m’ont fait passer du rire aux larmes clairement. Je vais les porter longtemps dans mon cœur.



En ce qui concerne le plot je l’ai trouvé tellement intéressant ! Le côté historique mélangé au fantastique (les vampires) c’est souvent il mélange gagnant pour moi. Tout était cohérent, réfléchi… c’était passionnant.



La fin est tellement belle aussi… la conclusion de nos personnages était tellement poignante.



Vraiment j’ai adoré chaque instant de ma lecture.
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