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Citation de cecilit


Il faisait à Londres une chaleur poisseuse et les gens étaient avides d'air pur et de campagne. Le premier jour d'août, tout le monde allait aux courses à Goodwood.
On s'y rendait par trains spéciaux qui partaient de Victoria Station, dans le sud de Londres. La façon dont s'organisait le transport reflétait fidèlement les divisions de la société britannique : les gens de la haute société dans le luxe capitonné des wagons de première classe. Les boutiquiers et les maîtres d'école un peu serrės mais pas trop, en seconde classe. Les ouvriers et les domestiques entassés sur les durs bancs de bois des troisièmes classes. En descendant du train, l'aristocrate prenait un attelage. La bourgeoisie montait dans les omnibus à chevaux et les ouvriers allaient à pied. On avait envoyé par des trains précédents les pique-niques des riches : des dizaines de paniers que de jeunes et robustes valets portaient sur leurs épaules, des paniers bourrés de linge fin et de porcelaine, de poulets rôtis et de concombres, de bouteilles de champagne et de pêches de serre. Pour ceux qui étaient moins riches , il y avait des étals où l'on vendait des saucisses, des coquillages et de la bière. Les pauvres arrivaient avec leur pain et leur fromage enveloppés dans un mouchoir.
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