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Critiques de Kim Hong-mo (11)
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Ma vie en prison

L'auteur nous raconte dans cette bande dessinée les 8 mois qu'il a passé en prison pour avoir manifesté alors qu'il était étudiant en Corée du Sud.

J'ai été absorbée par le quotidien au sein de la prison, par l'évocation des massacres étudiants qui ont eu lieu dans les années 80, et par les différents états d'esprit du narrateur au fil des mois, alors qu'il risque de passer jusqu'à 7 ans d’emprisonnement.

Les portraits des différents prisonniers sont fascinants.

J'ai beaucoup aimé ce récit édifiant, mais j'ai déploré que les caractères soient si petits, ils sont à peine lisibles et comme en plus, la BD est en noir et blanc et assez épaisse, ce fut assez laborieux pour moi et j'ai trouvé ça vraiment dommage.
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Ma vie en prison

Ma vie en prison est un récit autobiographique, dans lequel Kim Hong-No a préféré changer le nom de son personnage principal pour, comme il l’explique à la fin de son récit, montrer que certes, c’est son histoire, mais qu’il l’a parfois narrativement transformée, et qu’elle est aussi représentative de nombre d’étudiants dans son cas à cette époque. Cette époque, à la fin des années 1990, c’est celle pendant laquelle, en Corée du Sud, l’on peut encore se faire arrêter parce que l’on a manifesté pour dénoncer les massacres et répressions de mai 1980 qui ont eu lieu pendant les manifestations dénonçant la corruption du gouvernement en place, et demandant sa démission.



Yongmin, étudiant en arts à l’université Hongik, est en effet arrêté et incarcéré après une manifestation car il est considéré comme faisant partie des meneurs dont il faut se débarrasser pour mettre à mal les mouvements syndicaux estudiantins. Il se retrouve dans une petite cellule, à 9, en attente de son procès pendant de longs mois, avec de véritables criminels, coupables de meurtres, de récidives… et il va ainsi découvrir un autre monde, non seulement celui de la prison, mais aussi des hommes qui y passent une grande partie de leur vie. Le récit autobiographique devient ainsi portrait, non seulement de ces détenus avec qui il finit par se lier, mais aussi de la Corée du Sud, dans toutes ses contradictions et ses faces cachées historiques, racontées via des retours en arrière s’entremêlant au quotidien carcéral de Yongmin, jusqu’à sa libération.



Bien que franchement intéressée par le récit transmis par Kim Hong-mo, j’ai été moins réceptive à son trait de crayon, question de goût ici bien sûr, que j’ai trouvé souvent trop grossier et schématique, vraiment parfois un peu trop minimaliste. Je n’ai de fait pas réussi à m’imprégner complètement de la réalité de son récit, que j’ai trouvé, pour cette raison, graphiquement désincarnée à certains moments. Conception très rigide des choses, je l’avoue, mais je suis très rigide en terme de bande-dessinée, rien à faire.



Je remercie les éditions Kana et Babelio de m’avoir permis de découvrir cette bande-dessinée, vraiment riche, en ce que j’y ai appris de nombreuses choses sur l’histoire de la Corée du Sud avec laquelle je ne suis pas du tout familière.
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Ma vie en prison

Manhwa reçu grâce à la Masse critique Babelio.



Corée du Sud, 1997. Yongmin, un jeune dessinateur, est incarcéré pour avoir participé à des manifestations étudiantes dénonçant la dictature et la corruption du gouvernement.



Ce manhwa est autobiographique, il raconte les longs mois que l’auteur a passé en prison après que les manifestations étudiantes auxquelles il a participé ont été réprimées dans le sang par le gouvernement coréen. C’est le quotidien des détenus, dans une cellule trop petite pour le nombre de prisonniers qu’elle enferme, qui nous est décrit.



Il est aussi question du Massacre de Gwangju en 1980 et de quelques faits de société. Un peu édulcoré de l’aveu de l’auteur, mais très intéressant et instructif. Mais aussi touchant et révoltant. Les valeurs et idées développées sont remises dans leur contexte social et humain.



Le dessin est en noir et blanc, avec des traits souvent épais ou des visages « brouillés » qui dépersonnalisent les protagonistes secondaires, en écho à l’effet que la prison a sur eux. L’ensemble est sobre, efficace, percutant.



Excellente lecture, qui nous rappelle que la Corée du Sud n’est pas que le pays de la KPop et des dramas, mais aussi une région du monde qui a connu de profonds bouleversements politiques et sociaux dans son Histoire récente. Je recommande vivement.
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Ma vie en prison

« Ma vie en prison » s’adresse aux personnes qui veulent ouvrir leur esprit, et en apprendre plus sur cette période d’instabilité en Corée du Sud et les mouvements étudiants, mais également sur la vie en prison, ou ici plutôt dans une maison d’arrêt.

C’est un récit autobiographique d’une grande force et importance sur ce dont il nous parle, sans doute romancé pour passer mieux, qui peut rester une lecture avec des lenteurs.

Le graphisme est également assez particulier et pas forcément accrochant.

Des bonus au début et à la fin très intéressants sont également fournis aux lecteurs.



Nous allons également revenir sur certains évènements qu’a vécu le jeune homme pour apprendre à mieux le connaître, et voir comment il a atterri dans le mouvement.

La démocratie peut être vu comme le moindre des mal, en tout cas très certainement face à une dictature, du totalitarisme.

Au départ, nous voyons surtout l’aspect humain, la difficulté à s’adapter à cette vie d’enfermement, de devoir se plier aux règles de la maison de détention, de devoir se faire aux voisins de cellules. Nous avons même l’étrange impression qu’aucun d’eux n’a pu commettre de crime.

Au final, au cours de de l’histoire se déploie l’importance et la dureté du combat dans lequel était engagé ce jeune homme. Il s’est battu pour la justice, pour les droits humains, pour l’égalité, contre la corruption de l’Etat lui-même. Certains passages sont particulièrement révoltant.



Nous voyons très vite que curieusement les gardiens ont séparé les étudiants. Ils veulent éviter tout regroupement entre eux. Ainsi, notre jeune homme est totalement isolé d’autres personnes ayant vécu des choses similaires. De même, les hommes sont séparés des femmes. Néanmoins la prison des femmes est juste à côté.

Et l’air de rien pendant les mouvements étudiants, il a mis plus d’une fois sa vie en danger, pour une cause plus grande que lui, et beaucoup d’étudiants sont morts.



Nous voyons la vie humaine se déroulait, des instants de vie se partageait, et tout le processus compliqué de leurs détentions, y compris les attentes de visite, de procès.

Mais au milieu de tout cela, nous avons également quelque chose de plus grand pour lutter pour sa liberté, pour la démocratie, pour les droits humains, et cela peut être fait même au sein de la maison d’arrêt, ainsi c’est également un grand moment quand notre jeune homme va s’organiser avec d’autres étudiants pour faire quelque chose pour améliorer les conditions de vie en prison. Je vous laisse le soin de découvrir ce qu’ils mettent en place, comment ils s’y prennent surtout qu’on leur interdit de communiquer et les effets que cela aura.



Encore une fois, nous questionnons le prix de la liberté, nos droits, nos devoirs, ce que l’on peut faire à notre niveau, ce que l’on peut accepter, mais également l’importance de l’unité qui donne la force d’accomplir de grandes choses. C’est toute une partie de l’Histoire de la Corée du Sud que nous pouvons y découvrir.

Tout le monde n’est pas jugé de la même manière selon ce qu’ils ont fait, la Justice ne semble pas être la même pour tous, surtout selon qu’on est riche ou pauvre. C’est âpre, dur, violent, intéressant, et encore on nous monte également de la joie. L’espoir et les désillusions cohabitent ensemble pour nous livrer un pan de l’Histoire important et intéressant à connaître. De plus, la vraie violence physique n’est finalement qu’à l’extérieur.

Si certains points sont un peu difficiles à passer, le côté lenteur et le graphisme, ce récit d’importance sait nous intéresser.



Mon conseil sera aux bibliothécaires de l’acquérir pour que les gens puissent plus facilement le découvrir.

Très bon sous le fond, plus compliqué sur la forme.
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Ma vie en prison

Dans sa collection Made In, Kana aime sortir des titres uniques soit pour leur graphisme, leur teneur poétique ou le message dont ils sont porteur. C'est ce dernier cas dont il est question ici dans Ma vie en prison de l'auteur coréen Hong-mo Kim, que je n'aurais peut-être pas lu si je m'étais juste arrêtée à sa première de couverture grise au dessin un peu naïf, mais pour lequel j'ai bien fait de lire le résumé.



Kim Hong-Mo est un auteur déjà publié chez Kana avec un autre oneshot : La vie des gosses, ainsi qu’une série en 2 tomes : L’armée de la résistance. Étudiant en 1997 en Corée du Sud, Kim Hong-Mo est révolté par l'impunité des responsables du massacre de Gwangju : l’armée avec le soutien de la loi martiale perpètre un véritable massacre faisant 163 morts, 166 disparus et plus de 3 000 blessés parmi des étudiants et des syndicats, qui réclament la fin de la corruption et la révélation des malversations de l’état. Le gouvernement militaire sud-coréen oppose une répression violente. Plus de 15 ans plus tard, la colère continue à gronder. Jeune dessinateur et étudiant à l’université, l'auteur délaisse ses études pour rejoindre les mouvements étudiants de protestation, réclamant justice. Lors d’une manifestation, il est arrêté par la police et incarcéré. Il rejoint alors une cellule exigüe où il va devoir se familiariser avec les gangsters, meurtriers et autres détenus de droit commun.



Ma vie en prison, ou plutôt en maison d'arrêt, est donc le récit autobiographique des mois d'incarcération de l'auteur alors étudiant en art. Il m'a intéressée en grande partie du fait de sa portée historique, mais également pour ce qu'il dit de la vie carcérale et enfin pour la belle relation entre ce fils et son père.



Côté historique, je dois avouer que je suis assez ignorante de l'Histoire de la Corée du Sud passée ou contemporaine, du coup, j'ignorais tout de ce massacre de Gwangju qui au centre du récit et qui après quelques recherches est très bien exposé ici. C'est une vraie honte qu'une telle chose ait pu se perpétrer et encore plus en toute impunité. J'ai beaucoup aimé découvrir que la Corée encore dans les années 80 et 90 vivait sous un régime autoritaire faussement démocratique où les perpétrateurs de tels crimes pouvaient être au pouvoir légalement. C'est juste honteux ! L'auteur en profite ainsi pour dénoncer un régime violent, oppressif, corrompus où des criminels peuvent avoir des responsabilités au sommet, où la répression policière est monnaie courante, de même que les injustices dans les tribunaux, etc. C'est très fort et malheureusement parfaitement juste ! L'auteur nous montre également de l'intérieur, des manifestations étudiantes où on ressent toute la violence de ce moment et de cette époque. Il relate aussi un épisode de la fin des années 90 ! où l'Etat a menti et fait passer une séquestration d'étudiant sur un campus pour une occupation du campus par ces derniers. Scandaleux ! Criminel ! J'ai vraiment été révoltée en lisant cela.



Pour nous raconter tout cela, l'auteur/héros de cette histoire nous raconte un épisode clé de sa vie où il a été lui-même arrêté et incarcéré pour ses idées et leur manifestation. C'est donc un très bel appel à la liberté de pensée et la liberté de manifester. Mais c'est aussi le récit haut en couleur de ces quelques mois passés en maison d'arrêt en attendant son jugement. Sur un ton finalement assez léger voire comique parfois, il nous brosse le portrait de ces longues semaines d'adaptation puis de vie commune. Sous une forme épisodique avec des chapitres assez courts, on voit le héros passer d'abord d'une cellule à l'autre, puis se familiariser avec ses codétenus réputés criminels endurcis car récidivistes, sauf que ce sont tous de chouettes types très chaleureux. On suit donc avec lui les jours qui défilent de manière assez chaleureuse et bon enfant quand même. On voit son quotidien, comment ils dorment dans de petits espaces, comment ils se nourrissent, font du sport, s'occupent, reçoivent de la visite, communiquent avec les autres cellules, etc. On découvre les petites règles internes à la vie en prison avec ce respect de celui arrivé avant nous. Le personnel a également une place à part, loin du cliché des tortionnaires qu'on peut croiser habituellement, on est plutôt face à des types compréhensifs. Dans l'ensemble, c'est une vie assez supportable, telle que nous la présente l'auteur. Il y a juste le sentiment d'enfermement, de privation de la liberté qui pèse sur lui au bout d'un moment et le font un peu changer.



Ce récit est donc hautement humain. Il évoque les belles relations d'entraides des détenus entre eux, aussi bien au sein de la cellule qu'entre elles quand, par exemple, ils manifestent leur colère face à leur condition de détention et la politique du gouvernement. L'auteur rend aussi superbement hommage à son père, cet homme du peuple qui l'a toujours soutenu et s'est saigné les veines pour lui. Il m'a énormément touchée.



Cependant au-delà de tous ces aspects, si je dois juger de l'objet "bande dessinée", je dois reconnaitre que sur la forme tout n'est pas parfait. J'ai trouvé la forme un peu maladroite. La narration des planches est assez figée dans l'ensemble avec cette récurrence de 6 à 9 cases rectangulaires avec leur cartouche narratif avec les pensées de l'auteur. Les dessins sont très simples pour ne pas dire naïfs et l'amatrice de beaux dessins que je suis a été particulièrement frustrée ici, car contrairement à une promesse faite au début dans un texte introductif, il n'y a pas de recherche graphique poussée ici, nous dans le trait, ni dans la composition. Le côté épisodique fige aussi un peu le récit. On sait qu'on va suivre un enchaînement de chapitres courts avec souvent des ellipses entre, ce qui impose un rythme de lecture un peu haché. Du coup, ça a freiné un peu mon enthousiasme. Oui, le contenu est important. Non, la forme n'est pas séduisante à mon goût.



Pour terminer, je souhaiterais aborder les apports éditoriaux de Kana. Ils ont vraiment très bien fait les choses. Le titre s'ouvre sur une double page d'Alain Delissen, directeur d'études à l'EHESS Centre Corée - CCJ CNRS, intitulé "Ombres vives et braises sous la cendre : Mémoires politiques et histoires de vie en Corée du sud démocratique", qui permet au lecteur de bien comprendre le contexte d'écriture de cette oeuvre. De la même façon, nous avons un épilogue écrit de 6 pages qui conclut ce tome, dans lequel l'auteur livre ses pensées à ce sujet. La quatrième de couverture présente aussi très bien le contenu de ce qu'on va lire et le rabat du début livre une biographie éclairante de l'auteur. Beaucoup d'atouts pour comprendre au mieux ce qu'on va lire et ne pas se sentir perdu quand comme moi on ne connaissait rien avant. Merci Kana !



C'est avec plaisir que j'ai fait cette découverte. Partant de zéro, j'ai vraiment appris plein de choses intéressantes mais révoltantes sur l'Histoire récente sud-coréenne, et ceci de façon divertissante malgré le sujet grâce à un héros enjoué qui ne perd pas espoir. L'auteur a brossé un portrait dur et réaliste de son pays et ses anciennes dérives mais aussi son présent toujours compliqué. Il a également raconté son passage en maison d'arrêt de façon très conviviale et chaleureuse mais sans rien enlever des problématiques qu'on peut y trouver. Il a donc montrer dans ce oneshot un vrai talent. Cependant graphiquement, ce n'est pas à la hauteur pour moi et ce sera un gros bémol.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Ma vie en prison

Kim Hong-mo livre le récit de son emprisonnement politique durant sa jeunesse. Un éclairage saisissant sur l’histoire récente de la Corée du Sud.
Lien : https://www.la-croix.com/Cul..
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La vie des gosses

Tranches de vies, parfois amusantes, parfois sans grand intérêt si on n'aime pas la Corée. Ce manga reste néanmoins plaisant et a le mérite d'être en couleurs.
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Ma vie en prison

C'est avec curiosité et avec une certaine impatience que j'ai entrepris la lecture de cet ouvrage. En effet, jusqu'à présent je n'avais jamais lu de roman graphique. Je n'étais même pas certaine de savoir ce que recouvrait cette réalité.

Pourquoi ne pas l'avouer d'emblée ? J'ai été déstabilisée au début de la lecture parce que les sensations de lecture que j'ai éprouvées se sont avérées très différentes de celles que je ressens la lecture d'un roman sans images. Par ailleurs, puisque le roman graphique traite de l'emprisonnement d'un étudiant coréen qui était contre la politique menée par le gouvernement de son pays, j'ai également éprouvé des difficultés à rentrer dans l'histoire en raison de références culturelles qui me manquaient.

Cependant, le talent de l'auteur et le charme de la narration ont fini par avoir raison de mes réticences et de mes difficultés à rentrer dans l'histoire. J'avoue avoir été captivée par le récit un peu après la moitié de l'ouvrage. Les différents protagonistes se révèlent très attachants et le lecteur finit par comprendre que l'auteur nous relate, de façon stylisée, sa propre histoire. Il ne s'agit nullement d'une préoccupation narcissique mais d'un prétexte pour expliquer au lecteur non seulement l'histoire récente de la République de Corée du Sud, c'est-à-dire la période du début des années 1980, mais également les impressions que l'auteur et ses camarades ont ressenti lors de ces événements.

Si j'ai trouvé l'histoire in fine intéressante, j'ai des réserves – dont l'auteur a conscience puisqu'il s'en excuse dans la conclusion – au sujet de la gentillesse sans faille de tous les codétenus du héros du roman graphique.

Je ne me sens pas qualifiée – puisque je n'ai lu que ce seul roman graphique – pour émettre une critique sur les images et les dessins. Sachez simplement que je ne suis pas du toute sûre que je lirai un autre roman graphique à l'avenir.

Je remercie Babelio et les éditions Kana pour cette lecture.
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Ma vie en prison

Le dessinateur et militant coréen Kim Hong-Mo revient dans ce récit semi-autobiographique sur son passage en prison à l’époque des manifestations étudiantes pro-démocraties de 1997.




Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Ma vie en prison

Récit autobiographique d'une expérience carcérale, "Ma Vie en prison" nous plonge dans les remous de la société et de la politique coréennes. Centré sur la fin des années 1990, ce sont le début des années 1980 et la période contemporaine d'écriture qui se donnent aussi à lire en creux. Un ouvrage tout bonnement passionnant.
Lien : https://www.actuabd.com/Ma-v..
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La vie des gosses

Lecture jeune, n°127 - Kim Hong-mo nous livre ses souvenirs d’une enfance passée près de la frontière nord-coréenne. En cinq récits, il transpose en toute simplicité les petits événements qui ponctuent le quotidien d’un gosse coréen des années 1980, en alternant une palette de couleurs douces et des dessins aquarellés de gris. On oscille entre des épisodes humoristiques – lorsqu’il évoque sa passion pour sa collection de bandes dessinées qui le pousse à dérober un exemplaire à un ami – et des moments d’angoisse, quand il se fait prendre en flagrant délit de vol de châtaignes dans un jardin. Mais on découvre également, exposé avec finesse, l’impact de la propagande anticommuniste et de l’occupation américaine sur un enfant.



Ce manhwa porte un regard nostalgique sur une bande de gamins, mais est aussi l’expression des violentes tensions qui opposent Corée du Nord et Corée du Sud. Une entrée agréable et accessible dans l’Histoire contemporaine, un ton léger pour un propos grave.



Cécile Robin-Lapeyre
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