Bien que Joza ne m’eût jamais fait le moindre mal, au contraire même, je vivais dans un tension permanente. Des pressentiments me tourmentaient. Et si tout venait à changer ? Et si j’étais seulement en train de consumer mon ancienne supériorité de médecin, de la vider tout entière comme le contenu d’un ramequin ?
Un jour, le fond apparaîtra, l’heure de vérité sonnera et le mufle en mon mari se révélera.
Pour l’instant, nous jouons encore à ce vieux jeu du docteur et du patient.
L’incertitude, pourtant, flotte dans les airs comme une clochette qui tinte de temps à autre.