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Citation de KateLine


— Fermez la porte et asseyez-vous, Floyd. Vous aussi, mademoiselle LeBlanc.
Ils ont fait ce que je leur demandais et j’ai pris une profonde inspiration. Je sentais que j’allais bien m’amuser.
Le moment était venu de rappeler à ce Floyd qu’on n’empiétait pas sur le territoire de son patron.
— Qui suis-je ? lui ai-je demandé.
Il s’est agité sur son siège en se massant la nuque et en jetant un regard inquiet du côté d’Emilia.
— Le P-DG de Fiscal Heights Holdings, a-t-il déclaré.
— Mauvaise réponse.
J’ai noué mes deux mains en me renversant sur le dossier de mon fauteuil et en me tapotant les lèvres du bout de mes index.
— Mademoiselle LeBlanc, qui suis-je ?
— Un sadique ? a-t-elle répondu tout en contemplant ses ongles.
Floyd a ouvert une bouche horrifiée. J’ai senti mon sang bouillonner dans mes veines, mais je me suis forcé à sourire. Au fond, je jubilais. J’adorais quand elle faisait sa peste.
— Faux, mademoiselle.
Je me suis tourné vers Floyd.
— À vous.
— Baron Spencer, a-t-il répondu.
— Mademoiselle LeBlanc ?
Elle allait sûrement m’envoyer paître, mais ça ne me dérangeait pas. Je savais où je voulais en venir et j’étais sûr d’y arriver.
— Le pire voisin du monde ?
Ce jeu commençait vraiment à me plaire.
— Floyd ? Dernière chance pour vous…
Le pauvre Floyd s’était mis à transpirer. Il avait l’air paniqué, abattu. Je savais que si Jaime, Dean et Trent apprenaient que je m’étais amusé à terroriser un comptable, ils allaient me le faire regretter. Mais ça n’aurait pas été la première fois qu’ils me tomberaient dessus pour avoir maltraité psychologiquement un employé.
— Vous êtes mon patron, a déclaré Floyd.
Enfin ! Ce n’était pas trop tôt. 
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