Sarah a toujours été maîtresse de ses choix, des orientations de sa vie, elle était une executive woman comme on dit ici, littéralement "une personne jouissant d'une position dominante dans une entreprise ou une compagnie, qui prend des décisions et les fait appliquer". Dorénavant, elle subit. Elle se sent trahie, comme une femme répudiée qu'on renvoie parce qu'elle n'a pas donné ce qu'on attendait d'elle, parce qu'on la juge inapte, insuffisante, stérile.
Elle qui a vaincu le plafond de verre se heurte aujourd'hui à ce mur invisible qui sépare le monde des bien-portants de celui des malades, des faibles, des vulnérables, auquel elle appartient désormais.
Johnson et ses pairs sont en train de l'enterrer.