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Critiques de Lanto Onirina (14)
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Last Call

Un jour dans le train, Eric aperçoit un téléphone portable coincé entre la vitre et un siège. Personne n'étant autour de lui, il prend l'objet et se met à fouiller dedans à la recherche d'indices dans le but de trouver son propiétaire. Seulement, le portable est vide à l'exception d'un profil du réseau social Facebook contenant juste un nom : Samantha Mael. La descente aux Enfers commence...



Le livre se compose de deux histoires parallèles : celle d'Eric que je viens de résumer, et celle de Marc, chargé d'enquêter sur une série de suicides un peu louches. Ce jonglage entre les enquêtes de ces deux protagonistes fait en sorte de nous donner des indices au compte-gouttes pour nous faire comprendre que finalement, leurs histoires sont liées. Du coup, impossible de lâcher le livre !



J'ai été très agréablement surprise par la tournure que prend l'intrigue. Pourquoi faire simple quand on peut faire complexe ?! L'idée est aussi inattendue que captivante !



Je dois néanmoins noter des petits points négatifs comme la présence de quelques coquilles qui se sont glissées dans le texte et une ou deux légères incohérences au niveau du récit. Le fait que je n'ai pas trouvé de personnage attachant reste d'ordre personnel mais n'a nullement entaché mon plaisir à la lecture de ce thriller écrit par Lanto Onirina et Remy Garcia.



Merci donc à Babelio et à Elenya éditions pour m'avoir fait découvrir ce roman sur lequel je ne me serais pas arrêtée en temps normal...à tort !
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Last Call

Un thriller court qui se lit vite avec l'envie d'avancer afin de connaître le pourquoi du comment, de démêler les fils de cette intrigue originale. Et puis... virage à 180° dans les dernières pages, histoire de surprendre, questionner... dérouter peut-être le lecteur (trop bien) installé dans sa vitesse de croisière On passe un bon moment en compagnie "Last call" et on se "refait le film" quand on l'a bouclé... une bonne lecture donc, à recommander.
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Last Call

Voici un récit atypique, mi policier mi récit fantastique.

Malgré une mise en place un peu austère, l’histoire prend peu à peu son rythme de croisière et finit par nous happer. On a hâte alors de comprendre le fin mot de l’histoire.

Entre Eric, victime d’hallucinations ou manipulé à son insu, et Marc, l’inspecteur qui enquête sur des suicides suspects, on se demande où les auteurs veulent nous mener. Il faudra attendre la toute fin du roman pour comprendre.



Si l’histoire m’a plu, par son originalité, je ne peux pas dire que je me sois attachée aux personnages, trop lisses, à la psychologie trop peu détaillée. On sent ici le premier roman où les auteurs craignent d’être trop longs ou de dévier de leur ligne conductrice. C’est dommage.



Je n’ai pas non plus été séduite par le style, bref, concis, sans description, sans mise en perspective. Ce récit manque un peu de rondeurs, si vous voyez ce que je veux dire, et de finesse de langage (Eric tituba jusqu’au canapé et resta prostré dessus.) Bof, bof. L’emploi du pronom aurait été judicieux, non ?



Quant à l’écriture, outre des coquilles d’édition, j’ai été vraiment dérangée par l’absence de négation correcte. (Elle voyait pas l’icône. Y’a d’autres personnes qui l’ont pas vu ? Non je l’ai montré qu’à Virginie... Il a rien à voir là-dedans.) Même mon traitement de texte souligne ce manque !

Bref, une idée originale, une intrigue qui tient en haleine mais une forme beaucoup trop pauvre qui les dessert. J’espère cependant que les auteurs persévéreront : ils ont de bonnes idées et ils ne peuvent que s’améliorer stylistiquement.



Mise en garde : certains sites classent ce roman en jeunesse mais la crudité de certaines scènes font que je ne le donnerai pas à lire à des adolescents.

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Last Call

Un jeune homme trouve un téléphone portable dans un train. L’absence de correspondants en mémoire l’intrigue. Il imagine une jeune propriétaire. Il part à sa recherche pour lui rendre, y consacrant désormais un temps et une attention démesurés ; cette obsession devient inquiétante. En même temps, un policier enquête sur quelques décès suspects. Leurs chemins semblent devoir se croiser.



Ce roman débute comme un polar et s’achève comme un récit fantastique. Il n’y a cependant pas de tromperie sur la marchandise puisque la couverture annonce d’emblée le mélange de ces deux genres. En outre les faits restent cohérents entre eux, malgré le recours à des phénomènes "a-normaux".



Ce livre dont j’ai trouvé la lecture agréable est abordable au public adolescent auquel il est destiné.



• merci à Babelio et aux éditions Elenya

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Un cadeau de Noël pour Le Refuge, volume Sven..

Faisons un geste pour l’association Le Refuge en acquérant un (ou deux) des volumes d’« Un cadeau de Noël pour le Refuge » dont les droits d’auteur reviennent intégralement à l'association.



« Un Cadeau de Noël pour le Refuge » comporte deux tomes, édités par les Éditions Textes gais. Celui que je vous présente aujourd’hui est le « Volume Sven de Rennes » dans lequel vous trouverez ma nouvelle intitulée « Le tipi-refuge ». Ce volume comporte 18 textes, répondant tous à la double contrainte thématique de Noël et de l’homosexualité.



Un bel objet tout d’abord. Plus de 390 pages, à la mise en page plutôt confortable. Une belle couverture signée Sven de Rennes qui donne le ton. Sans surprise, une grande majorité des textes versent dans la romance et si, à mon goût (mais c’est très subjectif), certaines intrigues sont relativement convenues, trop prévisibles ou excessivement fleur-bleue, soyez certains que vu la variété de plumes, tous les textes sauront transmettre à leur façon aux uns ou aux autres une belle part d’émotions.



Pour ma part, sept textes m’ont particulièrement marquée et c’est ceux-là que je choisirai de présenter très brièvement.



- « Un cadeau de Noël » de H.V. Gavriel : une écriture fluide qui raconte un début de romance dans un lieu qui n’a rien d’émoustillant. La situation de départ est fort amusante (quand ça arrive aux autres), c’est léger, j’ai passé un bon moment avec ces deux beaux personnages.



- « Flocons de neige » de Christophe Gallo : comme à son habitude, l’auteur nous dépeint un univers soigné, un point de vue original et la mise en scène d’un personnage très finement croqué et esquissé. Un texte poignant.



- « Un week-end sur deux » de Magena Suret : Une belle écriture porteuse d’un message universel, qui ne se limite pas à l’orientation sexuelle. L’ignorance ou les conclusions hâtives peuvent apporter leur lot d’incompréhensions et de malentendus. Et changer le cours de nos vies. Échanger, il faut échanger !



- « Nathan et Alan. Un sacré Père Noël » de V-D Prin : un texte dont j’ai particulièrement apprécié la lecture. Il y est question d’amour aussi mais l’auteur a choisi un point de vue inattendu qui m’a séduite. Pourquoi nous, adultes, compliquons toujours tout ? Alors que pour les enfants tout semble simple. Et s’avère tellement plus cohérent au final. Une jolie histoire, pleine de troubles, d’émois et de messages primordiaux.



- « La marque rose » de Sébastien Monod : une bien belle écriture, acérée et économe qui met en relief un scénario simple qui doit son originalité à l’épaisseur de ses personnages. Un texte très court, efficace, mordant et touchant.



- « Noël au balcon » de Vincent Koch : la vie est ironique parfois. Heureusement on a l’impression parfois que de bonnes marraines sont là pour rétablir les choses. L’auteur signe un chouette conte de fées moderne où festivités, tolérance et humour sont à l’honneur.



- Et enfin « Dix ans et quelques mots après » de Gilles Millo-Vacéri. Une très belle histoire dans laquelle j’ai plongé de suite et dont l’intrigue aurait été classique s’il n’y avait pas eu cette surprenante chute. Un autre texte saisissant.



En conclusion, un recueil agréable à lire. À noter pas mal de coquilles mais cela n’enlève pas au plaisir de lecture. De belles surprises et quelques noms que je ne connaissais pas et que je vais suivre dorénavant. Je suis fière personnellement de faire partie du sommaire et de contribuer comme je le peux à cette cause.



Je présenterai le volume Félix d'Eon lorsque je l’aurai lu. Mais il vaut assurément la peine. Alors si vous le pouvez, commandez donc les deux. D'autant que je le rappelle, pour les petits budgets, le Refuge gagnera le même montant que ce soit pour la vente d'un livre broché ou d'un ebook.

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Voix d'écritures

Il y a beaucoup de mauvais dans le net, mais le grand point positif est que l'on tombe parfois sur des surprises. Hier, je suis arrivé presque par hasard sur un site "Raconter la vie". Au premier abord, je n'avais pas grand-chose à voir avec ce site, mais j'ai fouillé un peu et je suis arrivé sur la page suivante : Voix d'écritures



Il s'agit du témoignage d'un écrivain public, mais pas n'importe lequel ! Je connaissais cette écrivaine, ce scribe, ce nègre. Alors ni une ni deux, j'ai téléchargé gratuitement l'Epub (qui est composé d'une vingtaine de pages) et je l'ai lu.



Le résumé est simple. Lanto Onirina parle de ce métier méconnu qu'est "Écrivain Public". Il est vrai que j'avais une vague idée du travail accompli par ce dernier, mais là, après avoir dévoré le témoignage de Lanto, j'ai clairement pu saisir toute l'importance des tâches qu'il accomplit auprès des gens.



En quelques pages, elle a su expliquer parfaitement les différents points (aide, écoute, retranscription, les 3 V...) qui composent le métier d'écrivain public. Elle aborde aussi sa passion qu'est l'écriture, de la maison associative qu'elle a monté avec 3 autres personnes (Elenya Editions). De son envie d'écrire.



Pour ceux qui s'interrogent sur ce métier, je vous conseille de lire cet ouvrage qui éclaire et répond à beaucoup de questions (pour moi, cela a été le cas)

Pour ceux qui écrivent, je vous conseille de lire ce livre. En tant qu'éditrice et auteur, Lanto Onirina peut, par le biais de ce récit, vous apporter des réponses.



Temps de lecture estimé : entre 15 et 30 minutes
Lien : http://johnsteelwood.longshu..
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Last Call

Deux auteurs, du rouge et du noir, de l'amour et de la mort.

Tout va par deux dans ce livre. L'opposition et l'antithèse créent une oeuvre au rythme effréné où les cadavres s'écrasent à grosses gouttes sur les fenêtres de la maison de quotidienneté où vit Eric, le héros.



La violence présente dans Last Call a cela de terrible qu'elle est dépeinte sous cloche. Dans une cage aux parois lisses : l'univers des réseaux sociaux. La virtualité et l'artificialité se confrontent à la sombre et âpre réalité, créant un décalage, un malaise inhérent à tout bon thriller.



Une première oeuvre à quatre mains réussie dont la rapidité du déroulement final laisse le lecteur pantelant.



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Un cadeau de Noël pour Le Refuge, volume Sven..

« Un cadeau de Noël pour le Refuge » est le fruit du philanthropisme. Trente-huit auteurs débutants ou confirmés ont pris la plume pour produire une œuvre publiable dont la vente profitera directement à l’association qui vient en aide aux jeunes homosexuels rejetés par leurs parents.



Les textes sont compilés en deux tomes édités par les Éditions Textes Gais. Celui que je vais vous présenter est le « Volume Sven de Rennes » dans lequel vous trouverez ma nouvelle intitulée «Flocons de fer». Ce tome comporte dix-huit textes, répondant tous à la double contrainte thématique de Noël et de l’homosexualité.



L’amour et la haine s’y livrent un féroce combat. C’est presque une épopée. La victoire du bien est attendue car le message délivré par l’œuvre doit être positif mais le lecteur s’en moque. Ce qui l’intéresse c’est le déroulé de la bataille. Les péripéties traversées par les héros en proie aux affres d’un destin différent, parfois un peu lourd pour eux. Tous les avatars amoureux sont présents en première ligne : amical, fraternel, parental, romantique, homo-érotique, hétéro-érotique. En face, la haine en cortège de mépris, de rejet, d’abandon, de dépression et de suicide. Elle ne fait pas le poids dans ce monde-là qu’est la fiction. Elle ne devrait pas faire le poids dans notre monde non plus.



Le bien-fondé et la noblesse de cette entreprise ne sont absolument pas à démontrer. Le seul aspect que je me réserve le droit de juger est la qualité littéraire de l’œuvre. C’est un livre révélé au public, au lectorat, et en dépit de sa dimension humaniste, il s’expose de fait à la critique, aussi bien positive que négative.



À mon sens bon nombre de textes de ce recueil ont pêché par l’excès d’attention accordé par leurs auteurs à la finalité de la narration plutôt qu’à son déroulé. Ce n’est pas parce que l’on écrit pour le Refuge qu’il faut se cantonner à la simple et ô combien réductrice mise en scène de l’amour homosexuel qui triomphe des péripéties, bien insignifiantes au final, qui jalonnent son chemin. Faire converger toutes les énergies littéraires vers ce point terminal appauvrit la substance textuelle. C’est ainsi que le lecteur a le déplaisir de voir défiler devant ses yeux des personnages décharnés et creux, réduits à leur plus simple expression identitaire, dont les réactions convenues et artificielles prennent vie dans un univers si atrocement banal qu’il n’est est même plus réaliste.



Je vais présenter désormais les textes qui m’ont semblé être les plus aboutis, et qui ont suscité en moi une véritable émotion.



« Un cadeau de Noël » par H.V. Gavriel : Je n’avais jamais lu de romance M/M auparavant et je dois bien avouer que lorsque c’est bien mené, c’est extrêmement plaisant à lire. L’épaisseur des personnages tient à leur histoire émaillée de petites tragédies, et la relation entre eux est crédible car eux-mêmes sont tout à fait réalistes. Placer l’intrigue dans un décor qui a priori ne se prête pas à la romance est une très bonne idée. L’écriture fluide véhicule les images à la perfection et les moments érotiques sont décrits avec une telle précision qu’ils en deviennent émoustillants. Une très jolie lecture.



« Un week-end sur deux » par Magena Suret. La force de ce texte c’est son réalisme poignant. Il n’y a aucune péripétie sortie d’on ne sait quel chapeau. Les deux personnages principaux ne sont pas réduits à une simple et agréable apparence physique, ils sont humains tout simplement et non pas idéalisés, stéréotypés. Les quiproquos bien trouvés nourrissent la tension narrative. Le lecteur que je suis est conquis.



« Nathan et Alan. Un sacré père Noël ! » par V.D Prin. Voilà mon texte préféré du recueil. Tous les personnages y compris les secondaires sont épais, et la tension sexuelle entre les deux protagonistes est si bien décrite qu’elle en est suffocante. Mais le plus grand point fort de cette œuvre, c’est l’angle choisi par l’auteur. Le monde des enfants entre en collision avec celui des adultes. Ces petits êtres affranchis de toute morale sociale ou religieuse semblent voir la vérité partout où elle se trouve et le bonheur à portée de main. Je dois bien avouer que certains passages m’ont ému aux larmes.



« La marque rose » par Sébastien Monod. Un texte fort énigmatique. Une écriture parcellaire qui livre des bribes d’images formant un kaléidoscope urbain. Le choix de la focalisation interne place les réflexions du personnage principal au cœur du récit et s’opère une sorte de fusion entre l’extérieur et l’intérieur qui, par je ne sais quel mystère, parvient à susciter une véritable émotion.



« Dix ans et quelques mots après… » par Gilles-Milo-Vécéri. Ce texte aurait pu sembler basique à première vue. Mais c’était sans compter sur ce personnage de Bernard Lacaze qui traverse le récit tel un ange déchu, qui par pénitence de péchés passés, erre comme un fantôme à la recherche d’âmes à sauver. Il quitte l’histoire comme s’il était appelé dans une autre.



« Le tipi-refuge » par Lanto Onirina. Ce qui m’a fait apprécier ce texte c’est son souci de la nuance. L’homosexualité n’y est pas décrite frontalement mais apparaît par petites touches artistiquement appliquées. L’homoparentalité qui est abordée est au final presque secondaire car le message de cette œuvre n’est-il pas qu’un enfant avec deux papas a les mêmes angoisses et les mêmes rêves que celui élevé par un père et une mère ?



En guise de conclusion je dirai qu’ « Un cadeau de Noël pour le Refuge » est un recueil agréable à lire. L’émotion est au rendez-vous, soyez-en assurés ! Je suis fier d’avoir apporté ma modeste pierre à ce noble édifice. Et puis j’ai noté certains noms, certaines plumes dont je suivrai l’actualité avec intérêt !



Je présenterai le "Volume Félix d'Eon" lorsque je l’aurai lu. Mais il vaut assurément la peine. Alors si vous le pouvez, commandez donc les deux. D'autant que je le rappelle, pour les petits budgets, le Refuge gagnera le même montant que ce soit pour la vente d'un livre broché ou d'un ebook.
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Zombies

Dix nouvelles sur les seize m’ont particulièrement surpris et enthousiasmé par leurs angles d’approche de la figure zombiesque. Les cinq restantes sont loin d’être mauvaises mais elles ont moins su capter mon attention. (Étant moi-même l’auteur de Matriochki, je ne suis pas en mesure d’en parler objectivement.) Peut-être par leur manque d’originalité ou bien

par leur trop grande ressemblance avec d’autres oeuvres. Ce qui fait que le défi de l’innovation proposé par le concours Zombies n’est pas à mon sens tout à fait relevé. La complexité de l’entreprise y est certainement pour beaucoup. Malgré tout, même si certains récits ne renouvellent pas le genre, leur style est suffisamment plaisant pour assurer un agréable moment de lecture. Je vais désormais aborder brièvement les nouvelles qui ont su me transporter.



La Condition, Marion Gallant :

Le zombie y est traité de façon décalée et ironique. Le récit est autodiégétique et le lecteur peut donc suivre en direct les transformations atroces que subit l’héroïne. Une réflexion originale sur l’ambition professionnelle.



Le Rêve étrange du Professeur Waldmann, Laurent Femenias :

Voilà une nouvelle qui pourrait marquer les balbutiements de la science-fiction. Un grand récit classique qui aurait pu s’appeler Hubris et Catharsis. Il n’y a pour ainsi dire pas de chute mais la richesse du style et du propos pallient ce petit inconvénient.



Le Réveil, La Manna :

Les images suscitées par le style étrange de cet auteur peuvent paraître absconses. Mais ce ton décalé sert à merveille un message inattendu dans un tel recueil. Une chute qui prête à sourire est suffisamment rare dans l’ensemble de cet ouvrage pour être mentionnée.



Le Carrefour du Diable, Olivier Masson

La principale originalité de cette nouvelle est de transporter la figure du zombie dans un espace temps inédit. Le Moyen-âge et sa peur du Diable.



Les Nouveaux cafards, John Steelwood :

L’auteur propose dans son récit un retournement des valeurs. Qui est le véritable monstre ? Le zombie ou l’être humain ? John Steelwood interroge son lecteur sur la légitimité de cet instinct de survie que possède l’homme.



Pantins, Yoann Legave :

Aucune autre nouvelle ne décrit avec autant de maestria les états d’âme du zombie qui se souvient avec regret de son ancienne condition d’être humain.



Les nouvelles des jurés Carine Roucan et Pierre Dupuis, Rémy Garcia et enfin Leïla Rogon mettent toutes trois en scène, sur des partitions différentes, l’amour jeté en pâture aux démons de la survie. La dernière oeuvre du recueil, celle de Lanto Onirina, sorte de point d’orgue d’un orchestre funèbre, met un point final à cette chasse aux zombies dont ni les personnages de papier ni le lecteur ne sortiront indemnes.



Je ne peux pas terminer ma critique en ne parlant pas des illustrations du génial Jimmy Rogon. La couverture est sanglante et trash à souhait. Elle attire l’oeil du potentiel acheteur et c’est exactement son rôle. Quant aux dessins intercalés entre les différents récits, ils sont d’une finesse et d’une exécution si parfaite qu’ils parviennent à hisser le gore et l’horreur au rang d’art. Ils subliment les pépites littéraires contenues dans ce très bon recueil.
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Zombies

Le travail sur ce livre est superbe ! Il y a des illustrations à faire froid dans le dos. Le concept de ce livre est assez originale car c'est un receuil de nouvelles qui ont été selectionées lors d'un concours d'écritures. Ainsi vous y retrouverez 16 nouvelles, dont celles du jury, qui se sont également prêté au jeu. Allant du plus soft au plus trash.



Mes préférées sont:

- Le réveil de LA MANNA,

- Le Carrefour du Diable d'Olivier Masson,

- Chaos de Leila Rogon.



Bien que les autres soient toutes aussi bonnes. Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est que le thème du Zombie ou de la Zombification est traitée différemment selon les auteurs. Ainsi, on peut être soit dans la tête du survivant ou bien dans celle de l'infecté. Il y en a des plus drôles que d'autres, des plus sarcastiques aussi. Ce qui créer un mélange très mordant.



Je recommande ce livre à un certain public avertis et aux amateurs de chair fraîche.
Lien : http://alhoasbooks.blogspot...
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Last Call

Last Call de Lanto Onirina & Remy Garcia.

Eric trouve un portable et sa vie est bouleversée ...... Des les première lignes de ce livre , j'ai été embarquée dans ce tourbillon. Difficile de poser cette ouvrage . Immergée dans des phrases bien tournées et des mots bien pesés , qui vous transporte au cœur de l'histoire . Si la fin est juste inattendu , elle laisse un gout à la réflexion .... Qui pour ma part sera : Et si nos actes influençaient notre futur départ ??????

Bravo et merci aux deux écrivains Hâte de vous relire très vite .
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Libérer ses rêves

Bonne lecture qui fait du bien.
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Last Call

J'ai passé un bon moment dans cet univers sombre entre la technologie moderne et le fantastique où se crée un univers très noir .

Éric va trouver un portable et là tout son monde va basculer. Réel ou pas réel, juste ce nom qui va être la clé de toute l’histoire, Samantha.



Ce livre parle des geeks, de notre société actuelle, des hommes qui craquent et basculent dans le péché, de jeux, de sexe, des suicidés retrouvés avec des tatouages mystérieux .



J'ai adoré l'intrigue de cette enquête et son coté fantastique lui mets une touche encore plus flippante.



Je vous laisse à tous le soin de le lire tranquillement et après vous regarderez votre portable avec un autre œil.

Attention que le diable ne joue pas avec vous aussi.


Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Naissance

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