Laura Romero

C'est l'hiver et il neige. Martin un petit garçon devient, par un phénomène inexpliqué, berger des boules de neige.





C'est un album sympathique, aux graphismes épurés mais efficaces. Pour faire la transition entre l'hiver et le printemps, cette histoire est parfaite.

L’histoire est racontée avec de belles illustrations travaillées en peinture, on voit les coup de brosse, de rouleau, on sent la matière à l’aspect feutré et cotonneux, la couche de peinture est épaisse comme la couche de neige, avec un petit personnage en anorak et bonnet rouge qui contraste bien avec le blanc de la neige et le bleu-vert du ciel. Martin joue dans la neige, se fabrique des boules de neige, elle vont prendre vie et devenir ses partenaires de jeux, il va devenir leur berger. C’est poétique, légèrement fantastique, bien rythmé, enjoué. Je mettrai quand même un léger bémol sur le ton de la narration, l’auteur à choisi le passé simple pour son récit, ce qui met une certaine distance entre le lecteur et le personnage, du coup, les émotions sont trop égales, les moments de joie, de bonheur ne sont pas assez contrastées avec les moment de surprise et d’inquiétude et ces derniers sont minimisés, vite éliminés comme si on voulait nous épargner les émotions négatives, cela n’était pas nécessaire, même pour de très jeunes enfants. Un récit moins édulcoré aurait eu plus de force.

Joli album découvert grâce à Masse Critique.

L’histoire d’un petit garçon qui devient berger de boules de neige.

Une histoire poétique, très simple mais belle accessible aux tous-petits.

Les dessins servent merveilleusement bien le texte.

Une belle histoire sur l’hiver pour attendre le printemps !

Retour sur la dernière Masse critique Jeunesse, avec un peu de retard dont je prie l'équipe babéliote et les Editions Samir de m'excuser.



Le berger des boules de neige est un petit album jeunesse aux illustrations soignées et plein de fraicheur qui aborde la découverte des saisons et leur caractère éphémère à travers Martin, un garçonnet curieux et plein de vitalité.

Au delà de son côté distrayant et un peu lisse, il s'agit également, à mon sens, d'un ouvrage d'utilité publique, rien que cela, incitant nos mouflets à regarder avec plus d'intérêt ce qui se passe à l'extérieur et les extirper de leurs écrans !

C'est l'histoire de Lucas, un petit garçon qui joue à construire un monde avec ses bûchettes de bois. Arrive alors le renard, qui fait remarquer qu'il ne pourrait pas y vivre puisqu'il n'y a pas de terrier, puis l'ours, l'oie, le berger, le dragon, l'ogre et enfin la sirène. Et à chaque fois, Lucas ajoute des éléments à son monde pour que les personnages puissent y vivre. 



Le meilleur monde du monde est un album en randonnée. S'il existe un risque de lassitude avec cette structure très répétitive, Laura Romero parvient à passer outre. Il me semble que les personnages choisis y sont pour quelque chose. On commence par des animaux ordinaires qui m'ont fait penser à de nombreux autres livres de ce genre (le renard de Roule Galette, l'ours de La moufle) et ensuite, alors qu'on s'attend à rester sur ces animaux, on se retrouve avec un berger, humain donc, et des créatures imaginaires. C'est un choix proche de ceux que pourraient réellement faire des enfants en train de jouer. Le résultat est finalement surprenant et un brun original. 



Le message que véhicule cet album est vraiment intéressant et rend cet album indispensable. En voyant que son monde n'est pas adapté, Lucas fait en sorte d'en modifier le contenu pour que tout le monde puisse s'y sentir bien. Et lui, qui aimait déjà son monde tout simple au départ, se retrouve très bien dans ce meilleur monde du monde, qui convient à tout le monde. C'est une invitation à vivre ensemble, et Lucas est un modèle qu'on devrait tous suivre. 



Les illustrations sont vraiment chouettes. Il s'agit de photos de maquettes. Tous les personnages ont l'air d'être en cartons, et les objets sont de véritables objets. les bûchettes sont en bois, les divers éléments en papier, crépon, ou plastique, ... J'ai vraiment beaucoup apprécié ce style d'illustration, plutôt original et surtout bien réalisé. 



Et l'avis de l'enfant, alors ? Ma fille a aujourd'hui quatre ans et demi, et elle a adoré cette histoire. Régulièrement, elle prend le livre pour raconter l'histoire avec ses mots, et elle observe les décors pour en repérer petit à petit les éléments. Je pense que cet album est accessible aux plus jeunes, même avant trois ans contrairement aux indications de l'éditeur. La structure répétitive facilite la compréhension, et le vocabulaire est plutôt abordable, dans la mesure où il est illustré convenablement. 



Pour conclure : ♥♥♥♥♥ Cet album rejoint mes histoires favorites. Les personnages présentés sont intéressants, les illustrations sont très chouettes, et le message est particulièrement beau, sans être trop moralisateur. Bref, c'est une lecture qui nous a ravies ma fille et moi ! 
Lien : http://sweetie-universe.over..

Les albums jeunesse ont cette capacité toute particulière de vous faire voyager en si peu de mots, en si peu de pages.

Ludique avec un graphisme singulier, le Meilleur Monde du Monde c'est un enfant comme tant d'autres qui construit son imagination pour y faire cohabiter de multiples personnages.



De là à y voir une sensibilisation à la tolérance, au partage, peut-être même à l'écologie et au respect de la Terre il n'y a qu'un pas.



Toujours est-il que l'objet livre est beau et suffisamment solide pour passer entre les mains des enfants sans craintes.
Lien : https://lentremonde.wordpres..

J’ai gagné ce livre jeunesse lors d’une masse critique et je remercie Babelio et Samir éditeur .

C’est l’histoire d’un petit garçon qui souhaite construire le meilleur des mondes. Au départ il est seul et se construit un monde à son image . Puis des personnages arrivent et expliquent qu’ils ne peuvent pas vivre dans son monde car pas adapté à leur besoin ( par exemple, il faut une grotte pour que l’ours puisse y habiter ... ) et le monde se transforme aux grès des différents personnages.

Ma fille de 3ans et demi a bcp apprécié et je lui ai déjà lu plusieurs fois.

J’ai bcp aimé le fait qu’on retourne les besoins des personnages et évidement le message ; à savoir que le meilleur des mondes est celui où chacun peut vivre et se sentir bien. Je recommande aussi, de part la couverture rigide , de part les jolies couleurs.

Quel bel album nous présente ici Laura Romero, une autrice-illustratrice espagnole que, pour ma part, je ne connaissais pas du tout. Je suis ravie de cette découverte. Toutes les illustrations sont présentées sur une double page, sur un fond en camaïeu d’ocres, peut-être à la gouache. Sur la fausse page, un panier et des blocs de bois très réalistes. Sur la belle page, Lucas, un petit garçon dont la silhouette paraît découpée puis peinte, construit des tours et une route dont on ne voit pas la fin. L’ensemble me paraît photographié après avoir été réalisé. Le premier personnage qui vient voir Lucas, un renard, s’émerveille devant le monde que construit le petit garçon, puis se désole de ne pouvoir y vivre. Pour ce faire, il faudrait une forêt, et le renard demande à Lucas s’il peut lui en construire une. Lucas ne répond pas, mais s’exécute, le renard vient alors vivre dans le monde de l’enfant. Successivement un ours, une oie, un berger et ses moutons viendront lui demander de modifier son monde pour qu’ils puissent s’y installer. Le monde de Lucas s’étoffe alors avec des personnages imaginaires : un dragon, un ogre, une sirène lui demandent aussi de construire quelque chose qui leur permettent d’intégrer cet univers. Finalement, Lucas décidera de vivre dans le monde fabuleux qu’il s’est construit auprès de tous les personnages qu’il a aidés.

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Ainsi, Lucas a adapté son monde, qu’il trouvait déjà merveilleux mais où il vivait seul : il a bâti grâce à des blocs de bois et divers papiers (quelques bonbons aussi…) un monde adapté à tous. Quand les personnages apparaissent, ils sont de la taille de Lucas, mais après que l’enfant leur a construit ce qu’ils voulaient (une forêt pour le renard, une grotte pour l’ours, un lac pour l’oie, etc.), ils s’intègrent dans le monde qui les accueille en adoptant une taille « réaliste ». Lucas reste plus grand qu’eux tous tant qu’il ne les a pas rejoints. L’avez-vous trouvé sur la dernière image ? C'est sans aucun doute à l'adulte lecteur que s'adresse ce dernier message... Un magnifique album !

Cet album se démarque par ses illustrations et montages de papiers et de jeux de construction. Il rend la lecture ludique et interactive pour aborder des questions philosophiques profondes et aborder des questions de sociétés qui font actuellement sens : quel monde voulons-nous ?

Beau, simple, accessible et profond, cet album mérite d’être largement partagé !