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Citation de viedefun


Je recule en trébuchant. Le talon de ma botte dérape sur l’une de mes flèches et je tombe durement sur les fesses. Le Cavalier s’avance, le soleil illuminant sa peau hâlée et éclairant ses iris. Il ne me lâche pas des yeux, nos regards comme prisonniers l’un de l’autre. Je relève le menton avec défi malgré ma frayeur. Mon corps tremble de peur. Guerre redresse sa lame… Mais ne m’achève pas. Il me scrute pendant un long moment – assez pour que je me demande pourquoi il hésite. Ses prunelles s’attardent sur le creux de ma gorge, et son épée vacille. Qu’est-ce qu’il fabrique ? Ma main se contracte, désireuse d’aller toucher ma gorge et sentir la cicatrice macabre qui l’orne. Les yeux de Guerre remontent vers mon visage. Il y a maintenant quelque chose de différent dans son expression, quelque chose qui me terrifie d’une tout autre façon.
— Netet wā neterwej. « Tu es celle qu’Il m’a envoyée. » Je tressaille au son de sa voix. Ses mots ne sont ni hébreux, ni arabes, ni yiddish, ni anglais. Il ne parle aucune langue que je reconnaisse… et pourtant je le comprends.
— Netet tayj hemet. « Tu es mon épouse.
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