AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Laura Thalassa (63)


J’ai l’impression d’avoir vécu une centaine de vies, toutes violentes et sanglantes. Je suppose que c’est ainsi que la tristesse procède : elle fait vieillir l’âme prématurément.
Commenter  J’apprécie          50
— Je n’arrive pas à déterminer si tu es une toxine ou un tonique… Tu empoisonnes mes pensées et tu coules dans mes veines.
Pestilence devrait vraiment bosser sur ses compliments.
Commenter  J’apprécie          52
Comment peut-il avoir la patience de s’adonner aux préliminaires ? Mais bon… Petite, j’étais la gamine qui allait jeter un coup d’œil à ses cadeaux avant qu’ils ne soient emballés alors... Peut-être suis-je un peu trop zélée quand le plaisir est à clé.
Commenter  J’apprécie          40
Chapitre 4 :
" - Tu n'es pas un officier de police, déclarai-je.
Il sourit.
- Non, en effet.
Mon cœur fit un bon dans ma poitrine.
- Tu travailles pour le gouvernement ?
Son sourire se fit rusé.
- On pourrait dire ça.
- Donc tu es venu avec ces agents pour me capturer ?
Il releva une jambe pour n'avoir plus qu'un genou à terre et laissa pendre son bras pardessus.
- Je ne suis pas venu avec eux, mais je travaille avec eux. (Il s'exprima sur un ton délibérément nonchalant pour poursuivre.) Et quand il m'ont dit qu'ils avaient trouvé ma paire, j'ai demandé à être sur place pour t'emmener.
Paire ?
Il me parcourut rapidement du regard.
- Je dois dire que tu ne m'as pas déçu. Pas du tout.
Je fus étrangement tentée de rougir à ces paroles.
Il se leva et consulta sa montre.
- On dirait que notre temps est presque écoulé, princesse.
- Arrête de m'appeler comme ça.
Une étincelle malicieuse s'allume dans ses yeux.
- Mais c'est tellement drôle de te mettre en rogne.
Voyant que je lui lançais un regard mauvais, il soupira comme si sa vie était un véritable calvaire.
- On se voit ce soir, Ember.
Il connaissait mon nom. Je haussai les sourcils, en ignorant la façon dont ma peau s'échauffait.
Sa montre bipa à deux reprises, et il disparut."
Commenter  J’apprécie          40
— Lazarus, dit-il, le visage farouche, rien ne part vraiment. Ça se transforme, mais la transmutation n’est pas une vraie perte et rien ne s’en va totalement. Tu étais toi avant d’avoir un corps, et tu seras toujours toi quand tu n’en auras plus. Une chenille devient peut-être papillon – et un humain devient peut-être esprit –, mais il a toujours la même essence. Elle a simplement été transformée.
Commenter  J’apprécie          30
— Comment oses-tu me juger, toi qui n’es rien d’autre qu’un peu de poussière d’étoiles dotée de conscience de soi ? Dans cent ans, toi et tes croyances mesquines et égoïstes aurez disparu, ta mémoire aura été effacée de la surface de la Terre, et tout ce qui te constitue sera dispersé aux quatre vents. Et moi, j’existerai encore comme je l’ai toujours fait.
Commenter  J’apprécie          30
— De la papaye ?
Elle n’est même pas entière, en plus. Il n’y a qu’une petite tranche toute riquiqui.
— Je suis une femme adulte, pas un oiseau.
— Tu as sans doute oublié que je suis Famine. Estime-toi heureuse que je t’offre quoi que ce soit à manger.
— Je veux du café. Et seulement alors je m’estimerais heureuse. Peut-être. Un gâteau me rendrait certainement très reconnaissante.
— Tu es l’incarnation de tout ce qui donne la migraine, marmonne-t-il.
— Quel merveilleux compliment !
— Tu n’arrêtes jamais de parler ?
— Seulement quand j’ai un truc dans la bouche. J’ai un faible pour la nourriture, mais les queues, ça marche aussi.
Commenter  J’apprécie          30
Tu fais l'erreur de croire que ceci est dans ton intérêt, Pierce. C'est faux. La seule raison de ta présence ici est que je ne veux pas voir notre meilleur téléporteur tué au combat.
Commenter  J’apprécie          30
- Qu'est-ce que vous lui avait fait ? Pourquoi est-elle si... ?
Différente. Comme tous les autres téléporteurs qui étaient revenus. Mais il n'avait pas la force de le formuler à voix haute.
Commenter  J’apprécie          20
Prologue :
"...
J'allais mourir.
J'aurais dû m'inquiéter de mon sort, mais la seule chose à laquelle je pensais était que la plus grande peur de Caden se réalisait. Je l'avais abandonné, tout comme sa famille l'avait fait.
Il prit mon visage entre ses mains.
- Tu ne peux pas mourir, Ember, dit-il, les yeux rouges. Bon Dieu, je t'aime, tu ne peux pas.
Des larmes roulèrent sur mes joues.
- Je... t'ai...
Ma montre sonna une fois.
Les yeux de Caden s'écarquillèrent. Ses mains se resserrèrent sur ma peau, comme s'il pensait pouvoir me garder ici par la force.
- N...
Ma montre sonna encore une fois, et je disparus."
Commenter  J’apprécie          20
— Parfois je me demande quelle part de moi il y a en toi, dit-elle.
Ce n’était pas la première fois qu’elle me disait une chose pareille, mais ce n’était pas plus facile à entendre pour autant. Cependant, le pire n’était pas que je brisais davantage le cœur de ma mère à chaque fois qu’elle le prononçait. Non, le pire était ce rappel que, parfois, quand je me regardais dans le miroir, je n’étais même pas certaine de connaître la fille qui me rendait mon regard.
Commenter  J’apprécie          20
Sa montre bipa à deux reprises, et il disparut.
Commenter  J’apprécie          20
Ember, il n'y a pas de roses sans épines. Et je veux tout avoir : je veux tes secrets, ton inquiétude, ton chagrin. Je t'aime. Tu n'es pas seule dans cette vie.
Commenter  J’apprécie          20
Je suis sûre qu’une partie de lui – aussi infime soit-elle – commence à apprécier ma compagnie, effronteries et tout.
D’accord, peut-être que « tolérer » est plus adéquat. Nous nous tolérons, même si nous nous détestons ouvertement. Notre relation est carrément bizarre, mais puisqu’il refuse de mourir ou de me tuer, nous sommes coincés ensemble.
Commenter  J’apprécie          10
Cher Dieu, est-ce vraiment ce que tu voulais ? Transformer les hommes en démons et laisser l'Enfer régner sur Terre ?
Commenter  J’apprécie          10
-Qu'y a-t-il, Sara ?
Sara. Il prononce mon nom comme si c'était une prière.
-Rien, dis-je en me frottant les bras.
Sous mes couches de vêtements, j'ai la chair de poule. Il remarque mon geste et fronce les sourcils.
-Manifestement, ce n'est pas rien.(Il se lève et inspecte les alentours.) De quoi as-tu peur ?
Je ne veux pas avoir cette conversation. Pas question. Je repousse mes cheveux hors de mon visage.
-J'ai juste...cru entendre quelque chose.
-Quiconque essaie de s'approcher de nous est condamné. Tu ne crains rien Sara.
C'est faux. Je le crains lui, et mon propre cœur aussi.
Commenter  J’apprécie          10
Si le monde est si cruel, il ne vaut peut-être pas la peine de s'y accrocher.
Commenter  J’apprécie          10
Son regard me balaie une dernière fois de la tête aux pieds. — Tu aurais vraiment dû rester à l’écart. Tu es peut-être encore la petite fleur qui m’a aidé, mais je ne suis pas connu pour les laisser pousser…
Commenter  J’apprécie          10
Je déplace mon poids. Ce ne sont pas seulement mes poignets et mes jambes qui me font mal. Mon estomac grogne depuis je ne sais combien de temps et ma vessie est sur le point d’exploser.

Je me racle la gorge.

- Je dois aller aux toilettes.

- Alors soulage-toi où tu es, répond le cavalier en scrutant toujours le brasier comme s’il pouvait y lire l’avenir.

Il me facilite la tâche : je me sens de moins en moins coupable de lui avoir tiré dessus et de l’avoir brûlé vif.

- Si vous voulez me garder en vie, il va falloir me faire manger, boire, dormir, chier et pisser.

Des regrets, mon pote ?
Commenter  J’apprécie          10
La dernière à succomber est Stacy, leur petite fille. Elle meurt dans son pyjama à licornes, étendue sous un ciel d’étoiles phosphorescentes. Elle me réclame sa maman quand la Fièvre la consume, appelle son papa quand ses plaies lui font si mal qu’elle ne le supporte plus.

Je lui tiens la main et lui caresse les cheveux tout le temps, en faisant semblant d’être sa mère pour que, dans sa confusion, elle connaisse un peu de paix. Et puis elle s’éteint à son tour, comme le reste de sa famille. Silencieusement. Comme si elle sortait d’une pièce et entrait dans une autre, sa poitrine se soulevant et s’abaissant de plus en plus lentement jusqu’à ce qu’elle cesse de bouger à jamais.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Laura Thalassa (417)Voir plus

Quiz Voir plus

Les trois mousquetaires

De quelle couleur est le cheval de d'Artagnan ?

Rouge
Bleu
Noir
Jaune

16 questions
1037 lecteurs ont répondu
Thème : Les Trois Mousquetaires de Alexandre DumasCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..