Laura Voisin

New York au tout début du XXe siècle…

On signale plusieurs cas de malades de la typhoïde sans pouvoir identifier la cause de cette étonnante épidémie. Jusqu’au jour où l’ingénieur sanitaire George Albert Soper décide d’y consacrer toute son énergie, au point de délaisser sa famille et ses amis, ce qui n’ira pas sans lui poser de sérieux problèmes.

Son acharnement têtu portera cependant ses fruits et il parviendra enfin, au terme de nombreuses péripéties, parfois comiques, parfois tragiques, à identifier la source de la contamination : une solide Irlandaise au caractère irascible et violent, Mary Mallon.

Celle-ci est, sans le savoir, un « porteur sain » (d’où le titre à première vue assez singulier du roman), c’est-à-dire une malade asymptomatique qui véhicule la typhoïde à son insu.



Laura Voisin nous livre ici un roman historique de grande qualité, basé sur une documentation aussi abondante que précise. Mais transcendant la froideur clinique des faits, l’auteure se plaît à imaginer les sentiments complexes et pas toujours très avouables, des nombreux individus qui de près ou de loin ont participé à cette étrange quête scientifique.

Non sans humour (un humour parfois grinçant), elle nous rappelle opportunément que l’histoire de toute découverte importante est d’abord celle d’hommes et de femmes avec leurs incontestables qualités et leurs inévitables faiblesses.

Sans être un thriller, ce roman au style enlevé ne se prive cependant pas de ménager le suspense. On épinglera aussi la description tout à fait remarquable de l’incroyable aveuglement dont peuvent faire preuve ceux qui en dépit de l’évidence préfèrent nier les dangers épidémiologiques. Voilà de quoi nous rappeler quelques douloureux souvenirs récents.  

Un résumé et un début prometteur. Malheureusement, je n'ai pas du tout adhéré à cette dsytopie. Trop de digressions, pas assez d'action. Des personnages aux personnalités si peu abouties qu'on ne parvient pas à appréhender ce qui les lient.

Il faut un moment pour comprendre le contexte qui se veut traiter d'écologie, d'événements apocalyptiques que l'auteur évoque à travers le Désastre. Lequel ? On ne le saura jamais.

L'auteure brosse le portrait d'une société dans laquelle tous aspirent à vivre et la Loterie permet aux défavorisés d'acquérir le titre de Citoyen. Ce qu'il advient à Bérénice. L'auteur nous plonge dans une approche de Télé réalité (un air de déjà lu) pour s'en écarter rapidement.

Dès lors, je m'attendais à découvrir une jeune fille à la personnalité assez marquée, une sorte de Badass, pour découvrir une héroïne assez insignifiante qui se laisse porter par les événements, entretient des relations totalement irréalistes avec certains protagonistes.

Certes, le thème de Laura Voisin est intéressant et met en avant des situations réalistes s'appuyant sur les comportements gouvernementaux, sur l'avenir d'une planète malmenée, sur des secrets, des jeux de pouvoirs et les retombées éventuelles en cas de révélation publique. de la fiction prenant ses sources dans notre sinistre quotidien.

Sauf que le tout est malhabilement mené (de mon sentiment), l'héroïne un personnage trop falot (pour qu'elle me séduise), des pérégrinations ennuyeuses et plates, le volet action plutôt négligé et les quelques rebondissements ne sont pas parvenus à me sortir du mortel ennui de cette intrigue et ce malgré sa fin ouverte ( sur une suite ? )

Le style avec ses phrases courtes, factuel n'a pas aidé dans ma lecture. sans parler des dialogues de mon point de vue insipides et du fait que j'ai eu parfois de la difficulté à avoir à qui les attribuer.

Quant aux personnages il est impossible de s'y attacher, de s'identifier à eux. Je n'ai pas tremblé, vibré, pour eux et la carte émotion m'a fait défaut.

Je ressors plutôt déçue de cette lecture que j'ai trouvé laborieuse, au point d'avoir envie d'abandonner, ce qui ne me ressemble pas ; je ne l'ai pas fait souhaitant me faire une idée juste et complète de ce roman proposé en SP par Marathon Editions que je remercie au passage. Je suis désolée de ne pouvoir rendre un avis plus positif, mais il traduit mon ressenti personnel et n'engage que moi.

2165, dans un monde qui a subi un désastre écologique, Bérenice est la grande gagnante de la loterie annuelle. Celle-ci rejoint les citoyens, habitants privilégiés qui vivent sous des dômes. Dehors, les Externes s’adaptent à un environnement difficile.

En tant que nouvelle gagnante à la loterie, Berenice sous les feux des projecteurs et des caméras, goûte au luxe de cette nouvelle vie, de son nouveau statut, et devient même l’égérie d’une grande marque de parfums.

Mais derrière les faux semblants, les sourires mielleux et condescendants, Berenice découvre rapidement des enjeux beaucoup plus importants, des secrets politiques et scientifiques bien gardés.

Et après avoir mis la main sur certaines informations, Berenice devient une cible et doit fuir.



C’est un roman qui mérite d’être découvert si l’on veut bien pousser un peu plus loin que les impressions laissées par un début un peu long à se mettre en place, j’avoue que j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire.

Cependant, c’est un univers complexe et bien travaillé. Des éléments s’ajoutent aux intrigues au fur et à mesure, notamment par le journal de bord du père de Berenice, reportant le récit dans le passé ainsi que la narration du point de vue de Glenn Paldwin.

Des personnages intéressants mais pour lesquels je n’ai pas toujours su cerner les actions.

J’ai trouvé l’IA particulièrement intéressante, j’aurais aimé la découvrir davantage du coup.



C’est donc une dystopie intéressante dans la complexité de son intrigue, un univers attrayant qui souligne également les enjeux écologiques de notre monde.

J’ai eu toutefois du mal à me représenter clairement l’environnement et je n’ai pas su m’approprier totalement l’histoire.

Pour autant, la plume est agréable, l’intrigue est bien menée donnant envie de découvrir davantage les personnages et leur passé.



Je remercie les Editions Marathon pour cette lecture.

très intéressant- c'est tout une époque que nous fait vivre ce roman : aux environs de 1900, la médecine encore empirique et l'hygiène mal connue, entraînent des épidémies mortelles comme la typhoïde. Cependant des chercheurs s'obstinent à découvrir l'origine des contaminations; divers personnages aboutissent à la découverte du "porteur sain", une pauvre cuisinière désemparée et l'isolent à sa grande détresse.

Bérénice vit dans un monde où la couche d’ozone ne protège plus la Terre. Résultat, seuls les scorpions et quelques autres rares espèces se sont adaptés et arrivent à survivre à l’air libre. Les humains, quant à eux, ne sortent plus que couverts d’une combinaison. Du moins ceux qu’on appelle les Externes. Les privilégiés vivent confortablement, bien à l’abri.

Mais cette fois, tout va changer pour Bérénice. Elle est la gagnante de la loterie et va pouvoir vivre une vie agréable sous les dômes. Du moins, c’est ce qu’elle pense. Jusqu’à ce qu’elle voit l’envers du décor…

L’univers de l’auteur est assez complexe et souligne bien ce qui pourrait arriver si l’Homme ne fait pas assez attention à son environnement. Le style est agréable à lire et l’intrigue bien menée. Cependant, j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire. Si je suis arrivée à m’imaginer sans trop de problème le décor et le contexte, j’ai trouvé les premiers chapitres un peu longs .De même je n’ai pas vraiment ressenti un attachement particulier pour Bérénice, j’ai eu beaucoup de mal à la cerner vraiment.

Passé ce « cap », le rythme s’accélère. On découvre alors de nouveaux personnages, mais sont-ils vraiment ce qu’ils paraissent être ? Bérénice se fera des amis, mais aussi des ennemis.

Cette partie-là a pour moi été beaucoup plus agréable à lire. Le récit devient riche en rebondissements, avec une fin que j’ai bien appréciée et je verrais bien une suite à ce livre.

Globalement, j’ai passé un moment agréable avec cette auteure que je découvre.