La dissertation française, je l’appris à ce moment-là, devait être construite autour d’une problématique. Son but n’était pas de choisir un parti et de le défendre avec toutes les armes rhétoriques dont on disposait, mais d’explorer, de manière impartiale, tous les aspects de la question en utilisant la méthode de la dialectique. La dissertation était rationnelle, abstraite, et de nature philosophique. Elle était cartésienne. Froide et dépassionnée, elle devait bannir l’expérience personnelle, l’émotion, la subjectivité, l’ironie, l’anecdote et l’humour. Elle ne devait jamais s’abaisser à divertir.
Pour moi, le défi essentiel, c’était de trouver les mots clairs, illustrés d’exemples que mes élèves pouvaient comprendre, suivis des exercices pratiques qu’ils pouvaient réussir. Plus un sujet était complexe, plus il importait de trouver des paroles limpides pour l’expliquer. Le jargon était l’ennemi absolu. Il tuait la communication. Il confondait les élèves et les décourageait en leur donnant l’impression d’être stupides. Je l’avais sciemment chassé de mes présentations.
Il est vrai que les allocations de chômage sont si généreuses en France que beaucoup de gens, spécialement ceux qui sont assez vieux pour attendre la préretraite, ne cherchent pas vraiment.
La satire est à la fois un mode de vision, un mode de discours qui défend une perspective polémique ou critique, et qu’elle soit en prose ou en vers, un genre littéraire spécifique...
La logistique. Disposer du bon produit, au bon endroit, au bon moment. Les armées triomphent et les épiceries de quartier prospèrent grâce à la logistique. Sans logistique, l’opération marketing la plus sexy est condamnée à l’échec. Qu’elle soit multinationale, association 1901 à but non lucratif, l’OTAN ou service public, toute organisation néglige la logistique à son propre péril : problèmes de livraison, stocks morts, clients mécontents et employés surmenés.
La modalité est une catégorie de la pensée avant d’être une catégorie de la grammaire.
Les Américains croient que les gens les détestent à cause de leur pouvoir. En réalité, c’est leur enthousiasme qui est insupportable.
L'opposition entre le positif et le négatif crée une tension qui apparaît aussi dans le monde !