Comment ne pas aimer les vaches et leur regard à nul autre pareil ? Comment ne pas succomber au charme placide de celles qui, depuis des millénaires, partagent notre quotidien ?
Comment ne pas penser avec respect ou tendresse, c'est selon, à celles qui nourrissent l'humanité et qui, si longtemps, ont peiné sous le joug ?
Alors modestement, je me permets de célébrer les vaches.
Toutes les vaches ! Les laitières, les bouchères, les rustiques, les brunes à l'échine souple, les blondes aux yeux charbon, les tachetées de rousses douceurs, les mouchetées de noires réglisses.
Vaches qui pâturez près des ombres, vous êtes les belles de nos prairies. Bien plus encore : vous êtes les reines des campagnes.
Dernièrement, des accusations plutôt violentes ont animé le Landernau local. Pensez un peu : les clarines des troupeaux, mais également les odeurs des stabulations et du lisier, perturbaient de manière intempestive certains habitants "venus d'ailleurs" ! Que ceux qui ont fait le choix de vivre à la campagne adoptent aussi ses us et coutumes. Hors de la ville, il existe des agriculteurs, il existe des fermes. Il existe aussi des vaches portant des cloches.