Laurence Flez-Renaudin

Certes dans un premier temps vous pourrez avoir peur de sortir seule de votre cage dorée, mais pas à pas vous allez faire des découvertes enrichissante et passionnantes sur vous-même et l'environnement qui vous entoure. Et le petite chenille cachée dans son cocon va se métamorphoser en une magnifique créature, un très beau papillon.

J'admire ce magnifique bijou d'or blanc et de diamant. Je sais qu'à l'intérieur il est inscrit : "l'amour commence dans l'infini"

Tu sais, je pense que le bonheur pour pouvoir s'installer durablement fait un grand ménage : il nettoie la tristesse et les déceptions à grande eau. Les larmes emportent dans les sillons les résidus de trahisons et de souffrances inutiles afin de créer le chemin de la libération.

- Je n'ai pas toutes les réponses Melody, sur les raisons pour lesquelles la vie nous inflige de telles souffrances. Mais ce dont je suis certains, c'est que quoi que nous traversions, il est essentiel, voire vital, d'accueillir nos émotions et de ne pas en avoir peur.

Je souhaite ardemment que tu commences à mettre davantage d'énergie à modifier ta façon de penser en entretenant des pensées qui t'apportent de la joie et du bien-être, à défaut de nourrir celles qui te retiennent en arrière dans un passé douloureux.

Mon coeur va exploser de cette joie d'être en vie ! C'est impressionnant le pouvoir de nos émotions ; il a une heure je suppliais Anthony de me garder près de lui de l'autre côté de la vie, et là je pleure de bonheur de réaliser que je suis en vie.

Une larme coule sur ma joue. Comment peut-elle contenir autant de tristesse et de souffrance. Une toute petite goutte d'eau, qui trace un sillon sur mon visage, laissant une marque quasi invisible car la cicatrice est à l'intérieur, à vif.

Si peu de personnes ont pris la peine de découvrir qu'un être sensible et fragile se protège derrière la carapace de superwoman. Mais qui est là lorsque je me déshabille le soir et que je me libère de mon costume ? Qui est là pour me consoler lorsque j'offre mes larmes à la nuit ? Personne ! Au petit matin le soleil me propose de nouveau ma ravissante tenue de Superwoman avec un "S" de subtilité. Et il en faut de la subtilité pour masquer les peurs derrière l'assurance feinte, délicatesse de l'élégance qui brille comme le rayon de soleil. Ce rayon qui aveugle pour cacher la pluie qui perle au coin des yeux.

Je me sens si frêle, tel un nouveau-né dans son berceau. À la différence que l'un commence sa vie dans ce lit à barreaux, libéré d'un cordon, et la mienne, qui ne tient qu'à un fil.

Peu à peu j'ai asséché mon cœur et je suis devenu un robot, car un robot ne souffre pas