En 1874, une république désenchantée et prudence, la troisième, a remplacé l'optimisme criard et aveugle de l'Empire qui a sombré en 1870. On peut penser que l'avènement d'un nouveau régime politique aurait favorisé le libéralisme dans les arts. Il n'en est rien. Profondément choquée par les événements de 1870 et 1871, la société française attend de l'art qu'il remplisse une mission moralisatrice et édificatrice. Il faudra attendre les années 1880 pour que l'Etat desserre sa mainmise sur les arts, sous la pression, entre autres, des artistes indépendants ou réfractaires au Salon.