Tout ce que j'ai vu du Chili depuis un mois que je suis ici ne dit rien de Bolano. Il n'a rien de chilien. Il appartient à cette terre singulière, au-delà de toutes les nations et de toutes les cultures, qui est celle de la littérature lorsqu'elle atteint à l'incarnation du verbe. (...)
Le paysage de sa langue est aussi immense et sauvage que le sont ceux de son pays. (p. 109)