Les fictions dystopiques nourrissent cette réflexion généralisée sur la porosité des concepts, perméables aux interprétations comme aux subversions : l'organisation devient l'ordre et l'autorité se change en autoritarisme ; la sécurité se transforme en surveillance, la liberté se confond avec le libéralisme, l'égalité vire à l'égalitarisme, l'unité se métamorphose en uniformisation et ainsi de suite dans un mouvement perpétuel de l'humanité.