Rémi ne tarissait pas d'insultes pour les magouilles et les hypocrisies des gouvernements successifs. De gauche comme de droite, ils courbaient l'échine devant la toute-puissance des lobbies. Les pharmaceutiques, chimiques et autres nucléaires - sans oublier les militaires - tiraient les ficelles.
Les présidents rampaient, s'avilissaient, quand ils n'en profitaient pas tout bonnement. La corruption gangrénait tous les cercles du pouvoir et les dirigeants de la république du camembert - comme disait son fils - avaient beau jeu de moquer les "démocraties bananières".