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Citations de Laurent Whale (79)


Oui, nous sommes un peuple de la route. Condamnés à transhumer éternellement dans un monde où les pâturages eux-mêmes se déplacent. Troupeau maigre et frénétique, broutant le goudron. Errants qui s'ignorent. Des damnés de l'asphalte.
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Tentez le diable et il viendra.
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Il y a un temps pour se lamenter, un temps pour boire et un temps pour tuer.
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Le temps, comme souvent, bousillait tout. Peu à peu, le quartier avait vu la lèpre s'étendre sur lui et se nourrir de la misère grandissante. Les glorieuses sixties et seventies s'étaient délitées, victimes de l'étouffement de l'empire étasunien. Bientôt, le sable du désert reprendrait ce qui lui revenait de droit : cette terre ingrate que l'orgeil des hommes n'avait qu'effleurée, pour la durée d'un rêve bouffi de prétention.
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Ici, la vie n’a pas le même prix qu’ailleurs. Elle ne pèse que l’or que l’on a.
On rit de la mort pour la tenir à distance.
Mais que l’on ait peur ou non, ici, on n’en parle pas.

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Un instant, il tenta d'imaginer ce que représentait une fusillade dans le vieux Far West. Les balles qui sifflent, la fumée des colts, les détonations et les cris. L'odeur âcre du tabac dans les saloons, les danseuses, les parties de cartes qui ne finissent pas toujours bien. Quel effet cela faisait-il de se camper au milieu d'une rue poussiéreuse, le revolver bas sur la hanche, à dévisager son vis-à-vis ? De quel bois fallait-il être constitué pour ne pas en mourir de peur ? Même si la dernière vision ne représentait probablement que celle du cinéma, elle véhiculait dans l'imaginaire populaire plus de signification que toues les autres réunies. Et cet homme là, Billy the Kid, incarnait tout cela et plus encore. Lui aussi avait manié le Colt, chevauché avec et contre la loi, lui aussi avait ri à la face de la mort. Il était le dernier des géants.
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D'ici ,les villes habitées que je survole sont autant de furoncles à la surface de la plaine .Barricades herisées de tessons de haine .Un méchant eczéma sur la croûte terrestre.
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Oui. On se servait souvent de journalistes en manque de scoop pour intoxiquer l'opinion publique. Une recette qui ne passerait pas de mode de sitôt. Rien ne battrait jamais une foule en matière de stupidité. L'invention du reality show avait encore facilité la manipulation des masses. Dorénavant, les moutons bêlaient à longueur de journée devant les frasques de starlettes au Q. I. de moules ; mieux, ils en redemandaient. Le temps des vrais investigateurs avait vécu. Étouffé sous les réductions de coûts. Laminé par la concurrence entre des journaux qui n'existaient plus que comme support publicitaire pour les hydres les possédant. Mais surtout, tué dans l’œuf par l'apathie programmée de l'homme de la rue.
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Tant qu'il subsisterait une once de minerai, de pierre précieuse ou d'or, aucune nation africaine ne serait à l'abri de la convoitise du reste du monde.
Derniers en date, les Chinois venaient réclamer leur part du gâteau avec un appétit sans limites.
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- En ville, il y a des bruits qui courent...
Je souris :
- Et tu les as rattrapés, j'imagine.
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En période électorale, la libération d'otages offre toujours un lustre bienvenu, quel qu'en soit le prix.
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Dans le ventre de ce continent [l'Afrique] dévasté par les guerres, l'avidité, la corruption et les épidémies, les droits de l'homme n'avaient pas cours.
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Depuis le fond du canon, la première des grosses balles de .45 regardait le shérif marcher vers sa tombe.
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Bien que seulement trentenaire, Brianclair voyait très bien ce que cela signifiait. En politicien aguerri, il n'ignorait pas qu'un peuple qui a peur est un peuple de moutons. Et les moutons, c'est plus facile à tondre que les loups.
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Angeline connait bien ce type d'hommes. L'alcool, la drogue et quelques sourates bricolées leur tiennent lieu de morale. Quand ils n'agissent pas simplement pour protéger leur business de braconnage. Ici, l'ivoire ou la corne de rhinocéros valent plus que la vie humaine.
Soixante-cinq mille dollars le kilo, pour la poudre de corne, a-t-elle entendu dire.
Au sein de cette bande hétéroclite, les enfants-soldats sont les plus à craindre. Leur esprit confus ne connaît que la cruauté érigée en mode de vie. Des anges devenus tortionnaires, enlevés, battus et embrigadés de force.
Drogués jusqu'au yeux.
Ils vont tuer tout le monde. Comme ça, pour le plaisir de tromper l'ennui. Leurs semblables hantent toutes les zones frontalières de ce continent.
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Qu'est-ce qui vous fait croire que vous l'avez tué, miss ?
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Tous ces gigolos de grandes écoles qui ne se salissaient jamais les mains le remplissaient d'une haine farouche envers la politique.
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Maintenant, elle affichait de nouveau son sourire en coin, sans méchanceté. Il lui sembla même y déceler une vague compassion, mais il avait appris à se méfier des gens de guerre qui ont le cœur trop près du fusil.
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- Attention, ça va brûler.
Elle a prévenu son patient, comme s'il s'agissait de la chose la plus naturelle au monde. Une seconde plus tard, elle verse une longue rasade d'alcool sur la blessure ouverte. Il rugit, mais parvient à garder une relative immobilité.
Selon les instructions de la jeune femme, j'éponge le sang tandis qu'elle recoud la plaie.
Il est dix heures et demi, elle ne le sait pas encore, mais elle vient d'entrer dans la famille.
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La politique disposait d'un réel atout pour qui savait placer ses pions : elle avait la mémoire courte.
Très courte.
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