Très loin sous la masse sombre de peur qui anéantissait tout courage humain, un autre cerveau parla. Un froid cerveau animal, sans pensée, sans raison. Un esprit vivant, affamé de vivre, ayant conscience de soi en tant qu'os, muscles, chair, ayant conscience de froid et de souffrance, de faim à apaiser, de peur à endurer. La peur est la vie, la peur est la survivance. La fin de la peur est la mort.