« Adèle... » Adam sourit, les yeux gonfl és de sommeil.
Il est nu.
« Ne parle pas. » Adèle enlève son manteau et se jette
sur lui. « S’il te plaît.
— Tu pourrais appeler... Il n’est même pas huit
heures... »
Adèle est déjà nue. Elle lui griff e le cou, lui tire les
cheveux. Il se moque et s’excite. Il la pousse violemment,
la gifl e. Elle saisit son sexe et se pénètre. Debout
contre le mur, elle le sent entrer en elle. L’angoisse se
dissout. Elle retrouve ses sensations. Son âme pèse
moins lourd, son esprit se vide. Elle agrippe les fesses
d’Adam, imprime au corps de l’homme des mouvements
vifs, violents, de plus en plus rapides. Elle essaie
d’arriver quelque part, elle est prise d’une rage infernale.
« Plus fort, plus fort », se met-elle à crier.