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EAN : 9782070468188
240 pages
Gallimard (07/01/2016)
3.68/5   1980 notes
Résumé :
"Une semaine qu'elle tient. Une semaine qu'elle n'a pas cédé. Adèle a été sage. En quatre jours, elle a couru trente-deux kilomètres. Elle est allée de Pigalle aux Champs-Élysées, du musée d'Orsay à Bercy. Elle a couru le matin sur les quais déserts. La nuit, sur le boulevard Rochechouart et la place de Clichy. Elle n'a pas bu d'alcool et elle s'est couchée tôt.
Mais cette nuit, elle en a rêvé et n'a pas pu se rendormir. Un rêve moite, interminable, qui s'es... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (293) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 1980 notes
Les hommes peuvent croire qu'elle est leste et facile. Les femmes peuvent la penser prédatrice, les plus indulgentes dirent qu'elle est fragile, une chose est sûre, ils ont tous tort.

Adèle s'est mariée et a fait un enfant avec Richard pour avoir une respectabilité et un refuge après les moments sensuels, les instants de transgression, la débauche. Mais qu'est-ce qui pousse une journaliste jolie, mère d'un petit garçon, mariée à un médecin qui l'aime et lui fait confiance à l'addiction sexuelle ? Adèle ne sait pas, si ce n'est sa mère mal aimante, jalouse et indiscrète. Depuis son adolescence, la source d'un mal être, compensé par l'érotisme qui donne du relief à sa vie, mais accentue sa paranoïa et la pousse dans une fuite en avant mortifère.

Leila Slimani, que le sujet difficile de la nymphomanie n'a pas rebuté, raconte avec une indéniable finesse une vie gâchée par des pulsions, un désir insatiable, avec l'inévitable détresse de ne pouvoir y mettre fin. Dans ce premier roman porteur d'une grande tristesse, elle montre la solitude extrême, inextinguible et irrémédiable que crée l'addiction. Une maladie honteuse, prenant ses racines dans l'enfance, impliquant le besoin d'exister à travers le désir des autres, de combler un vide en se remplissant de n'importe quel homme, une malédiction qui confisque l'essentiel bonheur d'aimer et de s'aimer.
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C'est un corps qui souffre.
C'est une vie vidée de sa sève que seuls les hommes peuvent remplir.
C'est une vie sans exaltation.
Entre un homme qui ne voit aucun plaisir dans l'acte charnel et une femme qui ne survit pour que cet acte.
Parce que cette femme se sent belle et déteste l'idée que sa beauté soit inutile, que sa gaieté ne serve à rien. Alors il faut que sa beauté plaise, excite et remplisse les étreintes.
Vie débridée obsédée par le besoin d'être désirée, malmenée, chahutée.
A dix ans, elle n'était qu'une petite fille que sa mère promenait aux alentours du moulin rouge, près des travestis, des prostituées, des drogués, ça ressemblait à un cirque aussi glauque qu'érotique. Une scène, une image suffisent à parasiter l'enfance vers un monde obscène.
Le mari ne voit rien.
La femme a peur d'être démasquée.

Un couple assis sur des coussins confortables.
Un couple absent l'un à l'autre.
Le mensonge flotte dans l'air.
Une odeur macabre s'infiltre.

Du sexe pour se remplir de ce qu'on a jamais reçu. du sexe pour exister. du sexe pour ne pas mourir.

Dans le jardin de l'ogre, il y a surtout Adèle, une femme en souffrance. Dans le jardin de l'ogre, il faut toucher ce qu'une femme a de plus précieux, son intimité. Une intimité porteuse de chagrin, de frustration et celle-ci se transforme en saccage intime. Dans le jardin de l'ogre, on ne revient pas indemne...
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Adèle est malade...
Adèle est sexuellement compulsive. Sa vie est un désir insatiable de corps, une pulsion impossible à contenir, une détresse à ne pouvoir y mettre fin. Ses infidélités sont légions, avec ce besoin irrationnel d'amants de passage qui entraine mensonges et dissimulation, crainte du sida ou d'une grossesse involontaire. Son corps est un tyran insatisfait, en dépit de sa maigreur, de son tabagisme et sa honte.
C'est une bien curieuse personne qu'Adèle, femme froide et secrète, entre dépression et névroses, incapable de se satisfaire de sa vie de bourgeoise assez gâtée entre mari aimant et enfant.
Quand Richard découvre la vérité, cette duplicité le laisse anéanti: "sa femme est un imposteur absolument magnifique".

Il faut bien dire que j'ai fait la fine bouche pendant le premier tiers, incapable de trouver de l'intérêt à cette histoire de névrose sexuelle. Peu à peu la pathologie de la nymphomanie apparait, avec cette narration factuelle, glaçante, sans affect, aux mots crus mais jamais provocateurs. Leïla Slimani ne tombe pas dans le piège de la vulgarité ou de la moralisation. Elle décrit une addiction mortifère, incontrôlable et désespérante. Son écriture est fluide et directe, aérée de chapitres courts donnant rythme et nervosité au récit. On peut s'étonner du choix osé que choisit cette jeune marocaine pour un premier roman.

J'ai peu aimé le thème mais reconnait un vrai talent d'écriture et une curiosité littéraire.
Livre audacieux pour un portrait de femme pas tout à fait parfaite.
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« Son sexe n'est plus qu'un morceau de verre brisé, un labyrinthe de stries et de fêlures. Une fine paroi de glace sous laquelle flottent des cadavres gelés. »

Adèle souffre. Depuis son enfance, elle a froid. Un manque d'amour, une mère toxique et un père soumis et malheureux, bref, une famille où le froid a cristallisé les sentiments et la mère les a d'autant plus facilement broyés, anéantis. le sexe sera sa manière d'exister et de se détruire jusqu'à ce que cette femme redevienne « une surface sans fond et sans revers. Un corps sans ombre. » Ce qu'elle a toujours été dans le regard de sa famille.

Difficile de grandir en développant une harmonie, une confiance en soi. Adèle a peur. Cette émotion qu'elle connaît avec sa mère qui l'abandonne seule des jours entiers dans une chambre d'hôtel, est la seule qui lui paraisse être réelle. Pour se réchauffer, elle découvre la moiteur de son entrejambe.

« Les hommes l'ont tiré de l'enfance. Ils l'ont extirpée de cet âge boueux et elle a troqué la passivité enfantine contre la lascivité des geishas. »

Adulte elle aura toujours peur. Ce sentiment est réel, il a de la consistance pour elle. Elle est déséquilibrée, toujours sur la corde raide, prenant des risques, sa manière d'exister et cela lui donne le grand frisson. Elle vit une double vie, mère et épouse à certains moments de la journée, chienne lascive les heures restantes, « l'érotisme habillait tout. Il masquait la platitude, la vanité des choses », étendue sous des corps inconnus, elle existe « mille fois à travers le désir des autres ».

Elle trouve un intérêt à cette vie de mensonges, « elle est exaltée, comme le sont les imposteurs qu'on n'a pas encore démasqués. » Mais il ne faut pas se tromper. Ce n'est pas la duperie qui l'apaise de ses souffrances. J'ai plutôt ressenti qu'elle comblait un manque profond d'amour par cette vie de chair violente, furtives et fugaces. Depuis l'éveil de ses sens, elle a découvert un moyen de voir enfin quelqu'un s'intéresser à elle, et tant pis si ce n'est que pour le sexe, c'est déjà un intérêt qu'on lui témoigne. Avec une mère qui rabaisse constamment, elle trouve enfin une petite éclaircie dans sa vie, un espoir.

Mariée et mère, elle sait que cet espoir tient à peu et que l'âge venant, « elle aurait sans doute intérêt à arrêter maintenant, avant que tout s'écroule, avant de ne plus avoir ni l'âge ni la force. Avant de devenir pitoyable, de perdre en magie et en dignité. »

Son époux ne sait rien. Jusqu'au jour où un vieux téléphone blanc à clapet est découvert par mégarde. « Auprès d'Adèle, il a le sentiment d'avoir vécu avec une malade sans symptômes, d'avoir côtoyé un cancer dormant, qui ronge et ne dit pas son nom. » Quel constat ! Il faut dire qu'il est médecin... cela explique sans doute le fait qu'il fasse des comparaisons avec des maladies. Et ensuite ? Une réaction : partir loin de Paris et des tentations, il se fait plaisir. A cet égard, a-t-il cherché, rien qu'une fois, à donner du plaisir de sa femme ?

« Adèle a déchiré le monde. »

Leïla Slimani a déchiré le monde avec son premier roman, Adèle peut laisser certains indifférents, peut choquer ou en émouvoir d'autres selon les ressentis. Mais il reste pour moi que Leïla Slimani trouble, perturbe et déchire. Elle a décrit la souffrance intérieure d'une femme avec une plume qui personnellement me touche énormément.
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Que de fois Adèle s'est grillé les ailes à force de papillonner .
Son corps délire encore de ces spasmes , de ces plaisirs juste physiques .
Labouré , agrippé , écorché , il n'est que douleurs .

De quoi la belle veut-elle se punir en passant de paluches en paluches de petits coucheurs d'un soir ?

Son mari est un chirurgien de renommée qui lui passe ses quatre volontés et lui offre une vie de bourgeoise libre et aisée .
Mais Adèle s'enfonce de plus en plus dans le tourbillon de la folie jusqu'au jour où Richard découvre cette débauche , cette tourmente , cette tempête .
Il est cocu d'une femme qu'il vénère : une nymphomane , une salope .
Lui , en vrai chevalier , l'aime d'un amour chaste , à croire qu'il veut la préserver .
Il oublie qu'amour et volupté s'enlacent dans un corps à corps où la sagesse n'a pas de place .

Comment sauver sa bien -aimée de ce feu qui la ravage ?
" Elle était sa névrose , sa folie , son rêve d'idéal .Son autre vie . " P. 186

Dès le début du roman , on est happé dans cette tornade de sadisme , de jouissance et surtout de souffrance d'Adèle .
L'auteure nous y précipite par des phrases courtes , incises , au vocabulaire précis , colorée et cru , en vrai cinéaste .
Elle nous décrit une femme belle , inconstante , qui est en manque de reconnaissance et d'amour , malgré son mari , malgré son fils .

On retrouve une similitude entre ce roman et celui de Julie Saget dans " la maison de repos " où les héroïnes recherchent la quête de l'absolu par la soumission au sexe .
Il faut une part importante de sensualité pour traiter un sujet aussi tordu et surtout avoir de la tripe .

On ne reste pas indifférent à l'écriture de Leïla Slimani : elle interpelle et laisse groggy !
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critiques presse (3)
Culturebox
24 novembre 2014
Ames sensibles s'abstenir. Leïla Slimani nous parle d'une femme à la dérive, prisonnière de sa quête de partenaires sexuels. Un roman violemment réaliste, bouleversant et brutal.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Lexpress
13 octobre 2014
Si elle s'englue parfois dans les clichés sociétaux ou les scènes trop attendues et si la construction du récit paraît un peu déséquilibrée, la romancière n'en livre pas moins un saisissant portrait de femme, tout en nuances, doublé d'une fable (a)morale, au dénouement inattendu.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Bibliobs
02 octobre 2014
Leïla Slimani a l'intelligence stylistique de fuir tout ce que son histoire pourrait avoir de sexy. C'est cru, mais la chair a rarement semblé aussi sordide que dans cet examen clinique de la nymphomanie.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (233) Voir plus Ajouter une citation
Adèle a fait un enfant pour la même raison qu’elle s’est mariée. Pour appartenir au monde et se protéger de toute différence avec les autres. En devenant épouse et mère, elle s’est nimbée d’une aura de respectabilité que personne ne peut lui enlever. Elle s’est construit un refuge pou les soirs d’angoisse et un repli confortable pour les jours de débauche

[…]

Elle ne sait pas ce qui fait plaisir à Richard. Ce qui lui fait du bien. Elle ne l’a jamais su. Leurs étreintes ignorent toute subtilité. Les années n’ont pas amené plus de complicité, elles n’ont pas émoussé la pudeur. Les gestes sont précis, mécaniques. Droit au but. Elle n’ose pas prendre son temps. Elle n’ose pas demander. Comme si la frustration risquait d’être si violente qu’elle pourrait l’étrangler.

[…]

À travers la porte, elle entend la voix de Richard qui demande gentiment : « tu es bientôt prête ? » Elle sait qu’il sourit à la baby-sitter l’air de dire « ah, ce que les femmes son coquettes ». Adèle est prête mais elle veut qu’il l’attende. Elle étend une serviette sur le sol de la salle de bain et se couche. Elle ferme les yeux et fredonne une chanson.

[…]

- Donc, tu ne dis rien. De toute façon, tu ne dis jamais rien, constate-t-il d’une voix calme. Tu ne te prononces pas, alors ne me reproches pas de prendre des décisions. Et sincèrement, je ne sais pas pourquoi tu as besoin de te comporter comme ça. De te soûler, de parler aux gens de haut comme si tu avais tout compris de la vie et qu’on n’était qu’une bande de moutons imbéciles à tes yeux. Tu sais, tu es tout aussi ordinaire que nous, Adèle. Le jour où tu l’accepteras, tu seras beaucoup plus heureuse.



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Et puis, ils sont allés à Montmartre. « Ça plaira à la petite », répétait Monsieur. Place Pigalle, ils ont pris le train touristique et Adèle, coincée entre sa mère et l’homme, a découvert le Moulin-Rouge avec terreur.
Elle garde de cette visite à Pigalle un souvenir noir, effrayant, à la fois glauque et terriblement vivant. Sur le boulevard de Clichy, vrai ou pas, elle se souvient d’avoir vu des prostituées, par dizaines, dénudées malgré la bruine de novembre. Elle se souvient de groupes de punks, de drogués à la démarche chancelante, de maquereaux aux cheveux pommadés, de transsexuels aux seins pointus et aux sexes moulés dans des jupes léopards. Protégé par le cahotement du train aux allures de jouet géant, serrée entre sa mère et l’homme qui se lançaient des regards lubriques, Adèle a ressenti pour la première fois ce mélange de peur et d’envie, de dégoût et d’émoi érotique. Ce désir sale de savoir ce qu’il se passait derrière les portes des hôtels de passe, au fond des cours d’immeuble, sur les fauteuils du cinéma Atlas, dans l’arrière-salle des sex-shops dont les néons roses et bleus trouaient le crépuscule. Elle n’a jamais retrouvé, ni dans les bras des hommes, ni dans les promenades qu’elle a faite des années plus tard sur ce même boulevard, ce sentiment magique de toucher du doigt le vil et l’obscène, la perversion bourgeoise et la misère humaine.
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Quand ils font l’amour, les hommes regardent leur sexe. Ils prennent appui sur leurs bras, penchent la tête et observent leur verge pénétrer la femme. Ils s’assurent que cela fonctionne. Ils restent quelques secondes à apprécier ce mouvement, à se réjouir peut-être de cette mécanique, si simple et si efficace. Adèle sait bien qu’il y a aussi une forme d’excitation dans cette auto-contemplation, dans ce retour vers soi. Et que ce n’est pas seulement leur sexe à eux, mais aussi le sien qu’ils contemple
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Une semaine qu’elle tient. Une semaine qu’elle n’a pas cédé. Adèle a été sage. En quatre jours, elle a couru trente-deux kilomètres. Elle est allée de Pigalle aux Champs-Élysées, du musée d’Orsay à Bercy. Elle a couru le matin sur les quais déserts. La nuit, sur le boulevard Rochechouart et la place de Clichy. Elle n’a pas bu d’alcool et elle s’est couchée tôt.
Mais cette nuit, elle en a rêvé et n’a pas pu se rendormir. Un rêve moite, interminable, qui s’est introduit en elle comme un souffle d’air chaud. Adèle ne peut plus penser qu’à ça. Elle se lève, boit un café très fort dans la maison endormie. Debout dans la cuisine, elle se balance d’un pied sur l’autre. Elle fume une cigarette.
Sous la douche, elle a envie de se griffer, de se déchirer le corps en deux. Elle cogne son front contre le mur.
Elle veut qu’on la saisisse, qu’on lui brise le crâne contre la vitre. Dès qu’elle ferme les yeux, elle entend les bruits, les soupirs, les hurlements, les coups. Un homme nu qui halète, une femme qui jouit. Elle voudrait n’être qu’un objet au milieu d’une horde, être dévorée, sucée, avalée tout entière. Qu’on lui pince les seins, qu’on lui morde le ventre. Elle veut être une poupée dans le jardin d’un ogre.
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Elle connaît ce corps et ça la contrarie. C’est trop simple, trop mécanique. La surprise de son arrivée ne suffit pas à sublimer Adam. Leur étreinte n’est ni assez obscène ni assez tendre. Elle pose les mains d’Adam sur ses seins, essaie d’oublier que c’est lui. Elle ferme les yeux et s’imagine qu’il l’oblige.
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Vidéo de Leïla Slimani
Leïla Slimani, qu'on ne présente plus, est la première invitée d'Augustin Trapenard. Les éditions de l'Aube viennent de publier un recueil de ses chroniques par dans l'hebdomadaire le 1, intitulé "Le Diable est dans les détails" et illustré par Pascal Lemaître. Des textes de fictions ou non-fictions qui célèbre notamment le courage et la liberté de s'affranchir de ses origines. L'écrivaine est actuellement en train d'écrire le troisième tome de son roman "Le pays des autres". Ce soir, Leïla Slimani et Joann Sfar nous parlent de l'actualité, du vivre ensemble, de l'identité, de ce qui nous divise, et ce qui nous lie. Leïla Slimani évoque à quel point les mots et la littérature sont importants dans ce monde où tout semble vouloir nous singulariser. 
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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