AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Rusen


Lennon part pour Sakhaline se consacrer à plein temps à sa dérive alcoolique. Il est à l'époque l'unique détenteur du nom, de la marque The Beätles. Revend très vite une partie de ces droits au gangster Meyer Lansky, qui finance en retour les monstrueux et inaudibles Concrete Island (1977) et High Rise (1978). Un quadruple et un sextuple album pour clore la trilogie ballardienne, même si Lennon est en froid avec l'écrivain depuis un bail. Enregistrements désastreux, orgies de boisson. Le blizzard sur l'aérodrome privé empêche les guest artists de repartir de la datcha trois semaines durant. Lennon se fâche avec tous les musiciens du milieu. Il est bouffi, barbu, tyrannique. Perd ses cheveux par touffes. Des témoins fiables disent qu'il se nourrit de porto blanc et de Kahlua au lait. Et sa musique est cauchemardesque, les disques seulement sauvés par les très beaux designs des pochettes, H.R. Giger pour l'un, Chris Foss pour l'autre. A l'époque, la scène est saturée de sous-genres caribéens, d'electro organique, de chants de guerriers Navajos. "Les Beätles, increvables !" titre, ironique, le Times de juin 79, sous une photo de Lemmy et Ringo dans un yacht, revenant de pêche avec un marlin de 350 kilos.

("Meet the Beätles!")
Commenter  J’apprécie          30





Ont apprécié cette citation (3)voir plus




{* *}