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Critiques de Léon Cornec (17)
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Sortie de rails

Voyage ubuesque d'un intérimaire sous traitant d'une grande compagnie de transport ferroviaire. Entre vétusté des installations et incompétence généralisée, le constat est sans appel. Malheureusement, si les trains défilent sous la menace d'un danger patent, les chapitres aussi...

« La ville fume, les rues sont grises, des détritus jonchent les trottoirs, les poubelles dégueulent ». Aucune incarnation narrative : on se sent observateur de décisions arbitraires pour cause de rentabilité, sans être embarqué ni pris à partie. Cela aurait pu faire un bon roman... juste un livre de témoignage mal construit.

Vraiment dommage.



Abandonné en mars 2019.
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Sortie de rails

Voilà comment j'ai choisi ce livre : d'abord intrigué par la couverture , attiré par un bandeau un peu atypique puisque de couleur bistre , contrairement à l'usage du rouge ou du jaune fluo , et puis , naturellement , une fois " accroché " , " achevé" par la quatrième de couverture .

Ce pourrait être une belle histoire vécue par Léon Cornec ,puisque c'est un parcours qui va le conduire du plus bas des postes , à celui de contremaître ce qui , ma foi , est réconfortant quand on constate , au sein de l'entreprise , la possibilité de mettre ses compétences en avant et en être récompensé. Oui, ça, ce serait un formidable parcours mais , car il y a un " mais ",en parallèle à cette histoire personnelle , c'est tout le côté obscur de cette entreprise qui va nous exploser salement au visage : main d'oeuvre étrangère employée en intérim , pas ou peu formée, bien peu considérée , taillable et corvéable à merci , alcoolisme , querelles intestines de pouvoir , absence de moyens de sécurité, conditions d hygiène déplorables, patrons verreux .... .J'en passe car le tableau est noir , trés noir , anxiogène, l'image d'une société sous- traitante irresponsable....

Sorte de " Germinal " de notre époque avec , en moins , toutefois , le talent exceptionnel d'un Zola , ce qui ne doit pas être pris comme une critique , mais Zola , tout de même.

Dans ce roman , les épisodes s'enchaînent, s'enchaînent, il y a une inflation de la gravité au fur et à mesure que tournent les pages .....avec une fin....que je vous laisse découvrir...

Alors , c'est vrai , il n'y a dans ces pages que bien peu de motifs pour croire en l'être humain , et , dans la situation que connaît le monde en ce moment , bien peu de motif d' espoir . C'est sans doute un livre à découvrir, mais il est peut-être judicieux pour les plus angoissés d'entre nous , d'en différer la lecture , même si , restons objectifs , il ne s'agit que d'un ...roman .On peut toutefois trouver un peu plus " léger" en ces jours moroses.

Je n'ai toutefois pas regretté de l'avoir lu car c'est , je crois , une image intéressante, éclairante du monde contemporain et de ce que pourrait être une entreprise de nos jours . Je ne connais pas ce monde , je resterai prudent quant au contenu et je m'en tiendrai au niveau de la fiction , gardant en moi , l'espoir qu'il ne s'agit vraiment que d'une fiction ....Il est toutefois intéressant, à partir d'un tel ouvrage , de s'interroger , de se poser des questions , et c'est là, à mon avis , un objectif atteint.

Quant à l'expression , pour moi , dans le contexte , elle a été bien maîtrisée par l'auteur . Difficile de " tout faire tourner " autour d'un seul personnage .
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Sortie de rails

Sortie de rails est un roman.

C'est précisé sur la couverture.

Heureusement d'ailleurs.

Parce que ce qui y est écrit est à faire froid dans le dos.

C'est aussi, et mon expérience m'offre un regard particulier sur cet ouvrage, une longue litanie de plaintes qui ne laisse la place qu'à un pessimisme exagéré.

Sortie de rails c'est l'histoire d'un homme, d'abord intérimaire, qui embauché, finira par grimper les échelons jusqu'à la responsabilité de chantiers importants dans la société Htransport.

Société sous-traitante de la RATP ou de la SNCF principalement.

On va suivre son parcours, et ce qu'il va nous raconter est à nous faire dresser les cheveux sur la tête.

Portrait d'un monde ouvrier décadent, où l'alcool, la drogue et la négligence font des dégâts. Où la vie des hommes passe après les intérêts financiers.

Histoire d'une main-d'oeuvre (souvent issue de l'immigration) bon marché, et, malheureusement, régulièrement incompétente .

Histoire d'hommes à qui l'on demande de réaliser des prouesses techniques, à la hauteur des attentes de clients exigeants, sans leur en donner les moyens.

Le narrateur nous entraîne avec lui sur différents chantiers dans un constat amer d'impuissance.

Les coups de gueule, subits dans un premier temps, deviendront bientôt les siens.

À se battre contre des montagnes, y perd-on son âme ?

D'aucuns y verront une caricature, d'autres y relèveront des faits avérés.

C'est vrai, il y a des deux.

Ceux qui, depuis des lustres, critiquent et raillent (oui, j'ai osé) nos sociétés de transport public se réjouiront et trouveront ici de quoi entretenir la flamme de leur haine.

Mais encore une fois, je vous le dis, ceci n'est qu'un roman.... enfin, j'espère...





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Sortie de rails

Focus sur l'entreprise Htransport, sous-traitante de la SNCF et de la RATP, et ses employés qui doivent entrenir avec les moyens du bord les installations vétustes des voies ferrées...

Ce récit nous montre avec brio les multiples difficultés de ce secteur :

L'institution publique qui n'a pas les reins pour offrir un service digne de ce nom à ses usagers,un sous-traitant avide de rentabilité qui exploite son personnel et qui tolère des bidouillages tant que les délais sont respectés et que l'argent rentre...Et tant pis pour les éventuelles victimes d'accidents tragiques...

Cadres hors réalités et employés au bord de l'explosion...

En cette période de conflit social, ce roman appuie exactement là où ça va mal, et nous apporte une vision de l'intérieur qui nous permet de comprendre mieux les problèmes de ce secteur, et, si on regarde d'une façon plus large ceux de la société française...



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Sortie de rails

Chômeur et artiste sans le sous au début, Léon Cornec entre chez HTransports, une entreprise de sous-traitance chargée par la RATP et la SNCF de veiller au bon fonctionnement des trains, métros et tramways. Il se forme sur le tas, comme électricien. Il intègre une équipe, va de chantier en chantier. Il gravit les échelons et devient contremaître.

Léon Cornec ne prend pas le temps de nous introduire dans ce monde qui sent le rouge, le goudron, les armoires électriques et le caoutchouc. Il nous le fait vivre.



Sortie de rails, n'est pas un roman, c'est le témoignage de onze années passées au sein d'une grosse entreprise, un fleuron de l'industrie française qui affiche des millions de chiffre d'affaires, des inventions, le TGV. Y entrer c'est la garantie après une longue période de chômage, de goûter enfin à l'ascension sociale. Du moins, tel est l'espoir de Léon Cornec. La réalité sera tout autre, beaucoup plus sombre...



L'auteur raconte l'envers du décor, son quotidien précaire. Le travail de nuit, le manque de moyens, d'encadrement et de formation, l'alcool, la violence, la misère humaine. Entre les odeurs nauséabondes, les situations dangereuses, Léon bricolait comme il pouvait. Il tirait des câbles selon des plans et du matériel qui ne correspondaient pas à sa mission. Pourtant au fil des chantiers, Léon prend du galon. Plus il grimpera les échelons, plus il sera confronté à la misère sociale, pour finalement échoir sur le quai et regarder les trains passer trois années durant.



Sortie de rails est une claque, un essentiel pour comprendre la misère des invisibles, un voyage halluciné des lieux désaffectés, lunaires, où zonent des populations oubliées, déglinguées. Il est de ces livres qui marquent au fer rouge, qui font frémir. Les usagers des transports ferroviaires notamment ceux de la région parisienne, ne resteront certainement pas insensibles à ce qu'ils y découvriront et comprendront pourquoi leurs trains arrivent rarement à l'heure...



Bien que le style littéraire soit différent, mais néanmoins efficace, Sortie de rails m'a fait penser à À la ligne, le roman de Joseph Ponthus, vous savez cet intellectuel qui de missions d'intérim en intérim a échoué à l'usine pour y triturer le bulot, la crevette, le tofu, le cochon et la vache. La démarche de ces deux auteurs est similaire. Mettre à l'honneur ceux que l'on ne voit pas, ces ouvriers dont les conditions de travail sont dignes d'un autre siècle, raconter leur précarité, la pénibilité tant physique que psychologique de leur tâche. Aucun doute, que vous preniez le train, le métro ou le tramway Sortie de rails est pour vous et tous les autres. Un conseil, lisez-le, vous verrez c'est effarant !
Lien : https://the-fab-blog.blogspo..
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Un été nazi

Avec cet ouvrage absolument ignoble, je constate combien la bêtise est infinie. Dans un petit village du nord, au cours d'un été dans les années 1980, des enfants fascinés par les récits de la Seconde Guerre mondiale décident de "jouer" au Nazis afin de tromper l'ennui. Faute de Juifs, les enfants décident de faire de toute personne issue d'ethnie orientale la cible de leurs jeux sordides et macabres. Quelle honte... voilà un portrait de la France rurale absolument répugnant et infâme. Léon Cornec devrait avoir honte de dépeindre les Français comme il le fait; dans le village où se déroule l'intrigue, tous les habitants sont alcooliques, estropiés, pédophiles, racistes et niais. Tous les villageois sans exception sont des électeurs du Front national et n'ont qu'une obsession, mettre dehors tous ceux qui ne corespondent pas à leurs canons. De toute évidence, cet ouvrage de caniveau a été rédigé lorsque l'auteur était en proie à un accès de folie ou de rage. Mais ce qui m'a le plus frappé, c'est que tous les clichés négatifs dont Léon Cornec affuble la population du nord de notre pays correspondent en général à ceux qui sont utilisés pour railler les bretons: étilisme, prédilection pour les libations, propension à prendre l'appéritif à toute heure de la journée, consanguinité, j'en passe et des meilleures...



J'ignore s'il existe des antagonismes entre le Nord et la Bretagne, mais compte tenu du fait que le patronyme de l'auteur de cet ersatz d'œuvre littéraire a une forte consonance bretonne, à moins qu'il ne s'agisse de son nom de plume, je me permets de croire que Léon Cornec a rédigé ce récit uniquement pour déverser son fiel sur une catégorie précise de Français. Vous n'imaginez pas à quel point ce fut déchirant pour moi de constater que les éditions Robert Laffont ont fait le choix de publier cet ouvrage abominable. Quelle honte! Une maison d'édition qui a jadis révélé d'illustres romans, s'abaisse faire paraître une œuvre qui la déshonore! Oh! Suis-je bête, il est de bon ton de conspuer le grand méchant blanc hétérosexuel de nos jours, tout s'explique! Lecteurs qui recherchez une lecture instructive, noble ou élevée, passez votre chemin, ne vous engloutissez pas dans la fange dont ruisselle cette horreur qui est une insulte envers la littérature et la langue de Molière.
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Un été nazi

Heu comment dire, pauvreté d'écriture : A-FFLI-GEANT !
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Sortie de rails

Histoire d'un ouvrier qui trouve un emploi dans une grande entreprise chargée de la réparation ou l'installation sur des chantiers en rapport avec les trains, les métros ou le RER.

Petit à petit, notre personnage remarque beaucoup d'anomalies et le travail s'avère difficile. Les conditions de sécurité sont rarement suivies. Il va tenir pourtant des années, sans oser toujours s'interposer et gravit les échelons. Jusque quand ? Un roman étonnant, bien écrit. On ne s'ennuie pas. On comprend mieux les pannes récurrentes des transports en commun. Merci Babelio pour ce roman gagné lors d'une masse critique !
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Sortie de rails

Dans une écriture fluide et concrète, récit de la vie de cheminot. Roman en écho avec l'actualité brûlante, il montre la pénibilité du travail et comment ça transforme les humains en brutes entre eux.



J'oscillais entre empathie et antipathie envers le personnage.



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Un été nazi

Etron d'extrême gauche, à la limite du racisme...
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Un été nazi

Mal écrit. Descriptions sans émotions. Ennuyeux
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Sortie de rails

Cet ouvrage nous entraîne dans la dure réalité des ouvriers du monde ferroviaire. Des outils inadaptés aux situations, des règles de sécurité bafouées, du personnel pas assez formé pour effectuer sa tâche : telle est la réalité décrite dans Sortie de rails. C'est aussi l'ascension hiérarchique d'un intérimaire qui devient, au fil des pages, de plus en plus gradé, cédant parfois à l'ivresse du pouvoir.

Dans l'ensemble, le livre est intéressant, bien qu'un peu plombant au niveau du moral. J'ai apprécié ma lecture, qui a été fluide, la plume de l'auteur est très agréable.
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Sortie de rails

[Lu grâce à Masse Critique]



Cette immersion dans le monde de la sous-traitance a été une expérience hallucinante : il faut le lire pour le croire. Honnêtement, je ne m'attendais pas à découvrir des dérives d'une telle ampleur et d'une telle intensité.



Ayant déjà lu une interview de l'auteur, j'ai abordé ce livre comme étant réellement un témoignage et non une œuvre de fiction (d'ailleurs je n'ai même pas fait attention à la mention "roman"). Et pour le coup, je comprends les lecteurs déçus par la qualité de l'écriture. On ne trouvera pas son bonheur de ce côté-là car le récit avance à un rythme très rapide et les événements n'ont pas le temps d'être développés (certaines scènes auraient mérité un chapitre à elles seules). Au final on obtient une succession d'instantanés qui manque de profondeur.



Néanmoins, ce témoignage a le mérite de mettre en lumière les terribles conditions de travail imposées par certaines entreprises rapaces qui remportent des marchés au prix de ce que l'on est en droit d'appeler des sacrifices humains.



Tout le monde n'est pas Zola pour exposer brillamment les dérives de la société contemporaine, mais Cornec a redonné de la visibilité et de la dignité à ces figures de travailleurs malmenés. Je recommande chaudement.
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Sortie de rails

Quelle désillusion!

Non pas pour ce récit écrit avec les tripes, mais pour l'idée que je me faisais du chemin de fer et de la grande famille cheminote où on aimait le travail bien fait et à laquelle on donnait le temps de bien faire.

J'en étais resté aux "Mémoires d'un enfant du rail" d'Henri Vincenot.

Maintenant, c'est place aux profits, tant pis si le travail est bâclé. Pas étonnant qu'il y ait de plus en plus d'accidents et de plus en plus mortels!

Très beau livre, à recommander. Ce qui s'applique dans les Chemins de fer doit aussi s'appliquer dans les autres industries, même dans le nucléaire.

Ca donne des frissons dans le dos.



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Sortie de rails

Une plongée vertigineuse dans le monde du travail, de la sous-traitance dans une entreprise qui est le fleuron de l'industrie française. Léon Cornec raconte son vécu, les journées dans le noir et la crasse, et les odeurs de caoutchouc.  Des employés  peu ou mal formés, du matériel qui ne correspond pas au besoin du chantier et un travail avec l'amiante sans les protections adaptées et obligatoires. Tout cela dans des lieux sombres et désaffectés. Un travail réalisé dans la plus parfaite confusion, en apprenant sur le tas, avec les moyens du bord avec l'alcool cet ami qui très vite devient le pire ennemi des ouvriers. Une entreprise rongée par la démotivation et l'alcool.

Un livre dur, difficile mais réaliste sur le monde du travail. On ne peut imaginer quand on prend les transports, ce qui se cache derrière, c'est stupéfiant et angoissant à la fois. "Sortie de rail"  n'a pas été pour nous faire peur, mais pour nous faire prendre conscience que certaines entreprises ayant pignon sur rue sont loin de prendre leur responsabilité. Il me restera longtemps en mémoire.
Lien : https://pausepolars.wordpres..
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Sortie de rails

Un témoignage très intéressant dans les entrailles des villes, sur les métiers du rail, l'intérim, les abus de pouvoirs, les coups de nerfs, la fatigue, la violence. La déchéance.
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Sortie de rails

Après avoir perdu son boulot dans le bâtiment, le narrateur est parachuté par une agence d'intérim chez Htransport – comprendre Alstom. Prêt à faire le plus sale boulot sans rechigner, il est bientôt repéré par la direction et embauché en CDI.



Missions nocturnes dans les stations de métro de Paris, nuits dans des hôtels pourris à Dijon ou à Orléans, collègues souvent à moitié dingues ou alcooliques, qui lui racontent le bon vieux temps où « le rail » n'était pas encore complètement délaissé par l'État français, la vie n'est pas triste chez Htransport/Alstom…



Mais le narrateur ne se pose aucune question : « ce n'est pas d'un cerveau dont ils ont besoin mais d'un exécutant, un prêt-à-tout, un sans-peur ». Il fayote sans scrupules auprès de ses boss, balance ses collègues tire-au-flanc…. L'engrenage.



Un style vif et direct, dont il n'y a pas grand-chose à dire sinon qu'il fonctionne bien et rappelle celui de certains auteurs américains, comme Bukowski ou Iain Levinson (et ses Tribulations d'un précaire). Sauf que le narrateur de cette histoire, plutôt que de délaisser son petit boulot, se prend au jeu de l'entreprise et finit par disjoncter. Cette lente métamorphose, habilement menée, est la grande réussite du livre.

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