Si souvent mon sentiment de race m’effraie
autant qu’un chien aboyant la nuit
une mort prochaine
quelconque
je me sens prêt à écumer toujours de rage
contre ce qui m’entoure
contre ce qui m’empêche
à jamais d’être
un homme
Et rien
rien ne saurait autant calmer ma haine
qu’une belle mare
de sang
faite
de ces coutelas tranchants
qui mettent à nu
les mornes à rhum