Si je le pouvais... je peindrais des slogans sur les murs des gares, juste avant que les troupes s’en aillent. Pour que mes mots soient ceux qu’ils emportent avant d’aller au front. Je leur dirais d’avoir le cœur en paix si leurs mains doivent tirer. Et je leur pardonnerais d’être des victimes eux aussi, eux avant nous ; les victimes d’une guerre qui commence, d’une guerre qui doit finir. Je me battrai pour les sauver, pour sauver tout le monde, pour nous garder loin de tout ça.