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Citations de Lily Haime (513)


Hier, aujourd’hui, demain… Nous étions les adolescents d’hier, les hommes d’aujourd’hui et les vieillards de demain.
Quand je regardais Damien dormir dans mes bras, je voyais toute ma vie. L’essence même de mon cœur qui battait. Lorsque sa peau frôlait la mienne dans une douce caresse, je devenais clairvoyant. Parce que je savais qu’il m’aimait, je pouvais voir.
Voir plus loin encore.
Damien, un jour quelqu’un m’a dit que tu serais le cœur logé dans ma poitrine et que le mien habiterait la tienne. Et jusqu’à aujourd’hui, je n(avais pas compris. Mais maintenant, je sais. Je sais que tu es mon faiseur de miracle. Tu es le rayon de soleil qui me réchauffe. Tu es l’air qui me rafraichit. Tu es l’effleurement qui m’apaise. Tu es l’eau que je bois. Tu es mon moteur. Ma source. Ma lumière.
Tu es le début. Tu es la fin. Tu es … tout.
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Et je ne suis pas un foutu pillard, Austin. Je ne peux pas me lancer à l’assaut de Harley, juste parce que j’ai envie de l’avoir. Je n’ai pas le droit de tous foutre en l’air maintenant. Pas alors qu’il est à quatre mois de l’aboutissement de l’un de ses rêves.
~ C’est justement maintenant qu’il faut que tu te bouges.
~ C’est égoïste.
~ Ouais ! m’accorde-t-il. Et alors ?
L’amour est égoïste. Il est vicieux et manipulateur. Et il s’insinue là où on ne l’aurait jamais imaginé. Et quoi ? Tu vas passer ta vie dans une gare parce que tu as l’impression que le train va trop vite ?
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Mais j’avais eu ma mère au téléphone, pas plus tard qu’hier et elle m’avait dit de lui donner une chance. Une autre. De ne pas laisser ma rancune me priver de ce bonheur.
En fait, elle n’avait pas été aussi polie. Ça avait même été tout le contraire.
— Bon sang, Nik, mais si tu as tellement le goût de la douleur, mets - toi au BDSM, c’est la mode en ce moment, m’avait - elle dit.
J’avais manqué en lâcher mon téléphone. Les lettres BDSM dans la bouche de ma mère me donnaient envie de hurler en courant autour de mon salon, les mains sur les oreilles, jusqu’à oublier qu’elle les avait prononcées.
— Okay maman, je crois que la conversation va s’arrêter là.
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Bon sang, mais qu’est-ce que je m’étais imaginé ?
J’avais oublié que même lorsque je jouais au Monopoly, la seule carte que je tirais toujours était Allez directement en prison, ne passez pas par la case départ, ne recevez pas deux cents dollars. J’avais oublié ma place, mon casier judiciaire, d’où je venais et ou je finirais surement. Parce qu’il n’y avait aucune alternative possible pour un gars comme moi.
Pourtant, en fumant clope après clope, je ne pouvais m’empêcher d’espérer encore un peu. De fermer les yeux pour savourer encore le gout de ses lèvres.
Allez, Damien, fais-moi encore rêver. Quelques secondes… Juste quelques secondes de plus.
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J’avais envie de hurler. Mais pas maintenant. Dans la rue, on ne montrait pas sa faiblesse. On prouvait seulement que l’on serait jamais une victime. Le regard droit, le menton fier. Ne jamais se détourner, rester sur ces gardes constamment.
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Nous ne parlâmes plus. Nous restions chacun dans nos réflexions. Ensemble et solitaire à la fois. Amoureux, opposés. Optimiste, défaitistes. Nous ne savions pas où nous allions. Peut-être tous droit dans un mur. Peut-être tout droit vers les étoiles. Peut-être vers les vieux jours partagés. Peut-être vers un cercueil que ses larmes recouvriraient.
Si j’avais un avenir, je voulais qu’il en fasse partie. Si Damien était avec moi, je pouvais peut-être encore voler.
J’aurais voulu lui dire mille choses. J’aurais voulu lui dire : Damien, je suis fou de toi, fou amoureux, fou tout court. Pose une paume sur mon épaule et je pourrai te dessiner le monde. Pose un baiser sur mes lèvres et je rêverai pendant des siècles. Aime-moi, mon amour, et demain sera l’éternité.
Je voulais lui dire tout ça. Mais je restais silencieux, une main sur son dos que jz caressai en regardant loin devant. Loin vers l’horizon.
Et peut-être vers demain.
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Il n'y avait pas de réveil possible, pas de lumière à allumer pour chasser les ombres. Elles resteraient au-dessus de nos têtes. Elles s'accrocheraient à nos pas, comme des chaînes. Elles seraient nos fantômes, nos revenants, et nous ne pourrions plus jamais nous en défaire.
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— Je t’aime, souffla-t-il enfin à mon oreille.
— Je t’aime aussi, mon cœur.
Je nichais mon nez dans son cou, le cœur serré.
— Est-ce que tu m’oublieras, mon Eli ?
— J’essaierais, tu peux me croire !
J’aurais presque ri de la véhémence avec laquelle il me balança cette remarque.
Je m’écartais doucement. Il conserva son air distant, réservé. Une expression plus dure que réellement blessée. Pour l’instant…
— Je me souviendrais pour deux, alors.
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- Ali, soyons honnête, veux-tu ? Si je voulais tromper ma femme avec un homme, je choisirais un amant beaucoup moins effrayant que toi. Et certainement beaucoup plus docile. Je ne pense pas non plus que j'irai le chercher dans un foyer pour jeunes adolescents en réinsertion sociale.
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Quand un ami vous connaissait mieux que vous même, il n’y avait pas un endroit où cacher vos vérités.
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Un jour, tous les dessins que je faisais de lui, lui raconteraient notre histoire. Ils diraient comment nous nous étions aimés au premier regard, comment nous nous étions emportés si souvent l’un contre l’autre. Ils expliqueraient surtout tout se sue Damien représentait pour moi. Tout ce que je voyais en lui et qu’il ignorait encore. Il verrait cette lumière qui me guidait quand je posais les yeux sur lui. Il saurait qu’un de ses sourires, c’était cent de bonheur pour moi. Il comprendrait bien mieux qu’avec des mots, combien je l’aimais à en perdre la raison, à quel point j’étais malade de lui. Et si on m’avait donné le choix entre une minute avec lui ou un siècle sans le connaitre, j’aurais choisi la minute. Parce que même une seule petite seconde en sa présence avait plus de valeur qu’une année avec n’importe qui d’autre.
Un jour, je lui offrirais ces dessins. Et je n’aurais plus de secret pour lui.
Quand il les feuillèterait, ce serait comme lire mon âme, l’intérieur de mon cœur. Ce serait comme avoir la clef de tous mes mystères. Même ceux dont j’ignorais encore les sens.
Ces voix et cette montagne. Ma mère est une vieille femme. Oui un jour Damien saurait tout et peut étre qu’il m’aiderait à comprendre. A me comprendre, moi.
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"— Je ne suis pas un gamin assumé, lui envoyai-je avec humeur. Je ne suis pas un militant pour la Pride non plus, ni un membre d’une association gay qui s’occupe de faire bouger les mentalités et encore moins la première ligne de front face aux extrémistes catholiques qui pensent que la Foi a quelque chose à voir avec la sexualité. Je ne suis rien de tout ça. Parce qu’on vit au vingt et unième siècle et que je n’ai pas besoin d’être reconnu. Ou d’être accepté. Pour la simple raison que je suis aussi normal et légitime que tous les gens de cette terre."
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Home sweet home. Ma maison, c’était Eden.
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Le bonheur ne s’invente pas, il ne s’imagine pas. Il se construit, dans une étreinte, dans quelques mots, dans ces actes quotidiens, dans l’imprévu, dans la maladie, dans la santé, et aussi dans nos tristesses, dans nos joies. Le bonheur, c’est cette paix que nous ressentions près de l’autre. Cette sérénité, cette plénitude. Cette exactitude.
Le bonheur, c’etait Eden. Mon Eden.
Mon paradis …
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Ce dernier souffle, on passe toujours à côté. On l’attends, on croit qu’il va être différent. Qu’on le reconnaîtra. Non. Il est similaire aux autres. À ceux de toute notre vie. Un souffle. Un seul. Puis plus rien.
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Parce que l’espoir, parfois, est vain. Qu’il ne sauve pas et qu’il ne guérit pas non plus.
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La passion... C’était ce qui menait les gens à marcher derrière un homme, à lui abandonner leur vie, leur âme, leur corps. Et à souffrir en son nom. Ils s’abaissaient en son nom. Ils pleuraient en son nom. Ils s’enchaînaient en son nom. Ils mourraient en son nom.
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- Tu veux que je te dise un secret, Luis ? lui murmurai-je.
Il hocha la tête en déglutissant.
- Si je ne pleure jamais, c'est parce que je ne sais pas où sont mes larmes.
- Tu les as perdues ?
- Depuis longtemps, oui.
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Je n’avais pas choisi Eden. Comme on ne choisit pas sa couleur de cheveux, la couleur de ses yeux, sa couleur de peau, je n’avais pas choisi Eden. En revanche, j’avais fait le choix de rester. Et ce choix, aussi douloureux fut-il en cet instant, je ne l’ai jamais regretté.
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Le cordon était usé, la clef un peu ternie, mais jamais il ne l’avait ôtée. Jamais il n’avait oublié. Pas une seule seconde. Pas même au plus bas. Pas même dans les plus terribles moments.
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