Margaux regarde remuer ses lèvres fines et connaît assez d’allemand pour comprendre qu’il chuchote des mots d’amour : liebling, liebling. Elle attend qu’il en finisse. Les effleurements, les étincelles de joie dans ses yeux alors qu’il caresse délicatement chaque feuille couverte de croquis au crayon graphite et au fusain. Ce ne sont cependant pas de banals gribouillages, mais des œuvres volées de Renoir, Monet, Cézanne et Gauguin.