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Sophie Guyon (Traducteur)
EAN : 9791039204828
400 pages
Archipoche (28/03/2024)
3.95/5   22 notes
Résumé :
Jeune journaliste, Jude Roth se voit confier la mission de retrouver un tableau volé par les nazis il y a 75 ans de cela. Mais La Femme en feu suscite toutes les convoitises... Un suspense qui a figuré sur la liste des best-sellers du New York Times, et dont les droits cinématographiques ont été achetés par Sharon Stone.
Une œuvre d'art volée par les nazis, qui est l'objet de toutes les convoitises... Bientôt un film avec Sharon Stone

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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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La femme en feu se présente comme un thriller traitant d'un sujet vaste et complexe, celui de la restitution à leurs ayants droit — pour la plupart, des familles juives — des tableaux volés par les nazis avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Une thématique attractive et populaire, car elle met en jeu mémoire, justice, enquêtes, argent, célébrités, salons d'art, hôtels de luxe, coups fourrés… L'éditeur annonce que le roman a été un best-seller aux Etats-Unis. Les droits pour le cinéma auraient été achetés par Sharon Stone.

Au-delà de la présentation séduisante de son thriller, l'autrice, une journaliste américaine du nom de Lisa Barr, l'a enrichi d'une romance. Elle a aussi assaisonné le récit de tous les ingrédients permettant d'en faire une lecture épicée et racoleuse.

Sur un canevas on ne peut plus manichéen, l'intrigue met en scène Margaux, une femme très très belle et très très mauvaise, arborant haute couture ou jean branché — le futur rôle de Sharon Stone ? — . Elle emploie un hacker très très doué, grâce auquel elle sait tout sur tout et avec qui elle sniffe et couche à l'occasion. Son instinct basique l'amène d'ailleurs à coucher avec tout le monde, hommes et femmes.

Face à elle, le groupe des très très gentils : Ruth, une journaliste d'investigation jolie et déterminée ; Liz, sa maman ; Adam, un peintre beau et génial qui se droguait mais ne se drogue plus ; Ellis, un vieux monsieur richissime, créateur d'escarpins à la mode, ayant toujours caché qu'il était le fils illégitime d'un banquier allemand juif et d'une femme ayant servi de modèle à un peintre célèbre (fictif), avant d'être massacrée par les nazis…

Lisa Barr manie habilement l'art de ce qu'on appelle le « name-dropping », qui consiste à insérer des noms connus et prestigieux dans une fiction afin d'asseoir sa crédibilité. Quelques passages relevés : « On parle d'oeuvres du calibre de Picasso, Chagall et Matisse ». Ailleurs, on cite « des oeuvres volées de Renoir, Monet, Cézanne et Gauguin » ou encore « des Rembrandt, Picasso, Van Gogh, Klimt, et bien d'autres encore ». Tu dois comprendre, lectrice, lecteur, que tu lis un roman de haute facture culturelle.

L'intrigue du thriller est abracadabrantesque et celle de la romance cousue de fil blanc. La trame du livre m'a rappelé ces mauvais téléfilms à suspense des dimanches pluvieux, où l'on voit de braves familles menacées par un ou une psychopathe, et dont on sait à l'avance qu'après la dernière coupure publicitaire, le dénouement sera heureux.

J'aurais pu être indulgent si le livre était bien écrit, mais ce n'est pas le cas. La traduction est bâclée, mal relue, truffée de lourdeurs, si ce n'est de fautes. le texte est émaillé de tentatives lyriques ridicules, censées pimenter la lecture : « Son regard pénétrant explose en elle comme une grenade dégoupillée » ou « Elle reste immobile jusqu'à ce que la lave en fusion qui coule sous sa peau devienne frémissement et que le calme s'installe enfin ».

Sans oublier les erreurs historiques, telles que la saisie d'oeuvres d'art dans une galerie parisienne en 1939 par des nazis, avec la bénédiction de la police française !

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Voilà un livre qui, selon moi, est passé un peu inaperçu lors de sa parution au mois de mars de cette année et je trouve cela bien dommage. En effet, il présente bien des qualités et pourra vous faire passer un bon moment de lecture.

Conjuguant l'Histoire avec une majuscule (et plus particulièrement, la Seconde Guerre mondiale) et le monde de l'art, il peut aisément faire penser à des films tels que « Monuments Men » de Georges Clooney, ayant pour thème la spoliation des oeuvres d'art appartenant aux familles juives par les nazis avant et durant la guerre.

Ici, on se trouve à l'époque contemporaine lorsqu'une jeune journaliste américaine de Chicago, pleine d'ambitions, va se lancer dans une investigation sur un tableau disparu lors de la Seconde Guerre mondiale et qui attise bien des convoitises.

L'enquête est rondement menée et le suspens au rendez-vous. Alors oui, certes, certains éléments n'étaient pas forcément nécessaires (je pense à une certaine romance) mais le style fluide de l'autrice fait que cela se lit vite et bien ! On voyage entre les Etats-Unis, la France, les Pays-Bas et l'Allemagne, tout en restant dans son divan et cela m'a permis de m'évader de mon quotidien.

Se lisant comme un roman d'aventure avec une chasse au trésor ou comme un roman historique, on rentre facilement dans l'intrigue. La période de la Seconde Guerre mondiale est un sujet qui me fascine beaucoup ; j'ai été très satisfaite et happée par la façon dont elle est abordée.

Voici donc un livre qui devrait vous plaire pour cet été, à emporter sur la plage ou au bord de la piscine. Et pour finir, sachez que les droits ont déjà été acheté pour une adaptation cinématographique par Sharon Stone qui produire et jouera dans le film.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Chicago, de nos jours. June, une jeune journaliste, est embauchée dans un célèbre journal avec pour mission d'enquêter sur un tableau volé par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Son patron, Dan Mansfield, a promis à un vieil ami richissime de retrouver "La femme en feu", oeuvre d'un peintre allemand. Cette toile a une valeur sentimentale pour l'homme qui a caché toute sa vie un pan de son passé à sa famille.

De l'autre côté de l'océan, en France, une jeune femme est également à la recherche de ce tableau pour une toute autre raison.

Une intrigue sur fond de course poursuite à la recherche d'un tableau très convoité, nous conduit dans l'une des plus sombre période de l'Histoire.

Je remercie les éditions de L'Archipel pour cette lecture.

"La femme en feu" est un thriller lié au monde de l'art et de la guerre. Il va d'ailleurs bientôt être adapté au cinéma.

Dans cette intrigue, l'autrice fait voyager le lecteur entre les Etats-Unis, la France, l'Allemagne et les Pays-Bas. On y rencontre tous les grands artistes tels que Matisse, Klimt, Cézanne, Monnet, Renoir ou encore Van Gogh.

A travers des personnages complexes dont June, jeune journaliste américaine ambitieuse ; Dan, ancien reporter de guerre ; Ellis, rescapé juif d'Europe durant la guerre et Margaux, marchande d'art et cambrioleuse française, on découvre l'histoire de l'épuration de l'art moderne par les nazis.

Un homme est en grande partie responsable de ce désastre. Il s'agit de Helmut Geisler, le marchand d'art en chef de Hitler, mais également un voleur et un assassin, celui qui a volé le tableau du peintre expressionniste allemand, Ernst Engel, à Berlin en 1938.

A partir de cette date, il appartient aux journalistes de reconstituer le parcours de ce tableau, mettre la main dessus et le restituer à son héritier légitime.

"La femme en feu" est un suspense qui nous fait traverser les époques où manipulations, mensonges et espionnage se trouvent à toutes les pages. Un thriller passionnant abordant le monde de l'art sous le IIIème Reich et dans lequel actions, rebondissements et Histoire ne laissent aucun répit au lecteur.

L'écriture est immersive, les chapitres courts, les pages défilent toutes seules jusqu'au dénouement final, parfaitement bien mené. La lecture se fait presque d'une traite. A découvrir !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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J'ai été attiré par la quatrième de couverture de ce roman.
J'aime lorsque L Histoire est mêlée à l'histoire, surtout lorsque ça concerne l'une des deux guerres mondiales.
Etonné d'apprendre que Sharon Stone a acheté les droits d'auteur pour en faire un film alors que sur notre site chouchou Babelio, il y a si peu de commentaires !

Ce roman est l'histoire d'un tableau "La femme en feu".
Ce tableau va causer que des problèmes et le mot est faible.
Il représente une femme, ex-Miss Allemagne, maîtresse d'un juif, peinte par un juif et on sait quel sort les nazis leur ont réservé.
Jude Roth, est une jeune journaliste qui va se rendre dans les bureaux de Dan Mansfield, célèbre journaliste d'investigation de Chicago. Ce dernier, séduit par ce qu'il perçoit en elle, la prend sous son aile et lui confie une partie de l'enquête dont il va se charger pour son ami Ellis Baum, fils de la femme peinte, qui veut absolument retrouver le visage de sa mère sur ce tableau.
Évidemment, ils ne seront pas les seuls sur le coup.

Au cours des chapitres, nous suivrons plusieurs protagonistes. Nous voyageons dans le temps et dans différents endroits.
J'attendais de découvrir, enfin, ce fameux tableau.
Sur la première partie, j'ai trouvé qu'il y avait un peu de longueurs et quelques répétitions.
La mise en place s'est pourtant faite rapidement.
Puis, vers le milieu, un joli rebondissement que je n'avais pas vu venir a relancé l'intérêt et j'ai fini par le dévorer.
Il y a une erreur de traduction, en parlant du film "Intouchables" version anglaise et qui aurait dû être traduit par" Les incorruptibles", et j'ai d'ailleurs très envie de le revoir 😍.

Je comprends Sharon Stone et l'imagine très bien adapté à l'écran. Il y a tout : du suspense, des thèmes importants (je ne les cites pas, ils sont prévisibles avec un tel sujet de roman), de la romance (pas ma partie préférée) et puis du sexe, de l'alcool et de la drogue. Quelque fois un peu tiré par les cheveux, quelque fois prévisible mais ça reste une très bonne lecture, donc n'hésitez pas et jetez vous, non pas au feu, mais dans cette lecture. ^^
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« Un suspense qui a figuré sur la liste des best-sellers du New York Times » le danger avec ce genre d'accroche, c'est de susciter certaines attentes. Or, du suspense, je n'en ai pas ressenti particulièrement sauf au début, ayant trouvé que Lisa Barr tournait en rond et avait tendance à diluer l'intrigue pour justement, sans succès, créer du suspense. de la tension, par contre, oui, il y en a ! Et c'est ce que je préfère retenir de ce roman qui, malgré quelques défauts, m'a tenue captive jusqu'à la fin.

L'autrice nous plonge dans une scène d'ouverture qui donne envie d'en apprendre plus sur les protagonistes, la situation et le déroulé des événements qui a pu amener au retournement de situation auquel on assiste. Cela tombe bien puisque c'est ce qu'elle nous propose tout au long de ce thriller qui met en avant brillamment un sujet passionnant bien que révoltant : le pillage des oeuvres d'art par les nazis. Un pillage méthodique et de grande ampleur permettant, entre autres, de financer la machine nazie ! Bien que l'aspect financier de cette entreprise de spoliation soit important, l'autrice nous propose ici d'en aborder la dimension humaine à travers un personnage que j'ai trouvé terriblement émouvant.

Ellis Baum, homme âgé gravement malade, ne souhaite qu'une chose avant sa mort : retrouver La Femme en feu, dernière toile du peintre Ernst Engel volée il y a 75 ans par les nazis. Si le vieil homme le recherche, c'est avant tout parce que sa mère, lâchement assassinée après avoir été humiliée, a servi de modèle au tableau, et ce que celui-ci représente le seul moyen pour lui de partager un peu de son passé avec les siens. Un passé qu'il a sa vie durant caché, même à sa propre famille, transformant l'horrible vérité en une histoire de self-made man dont les Américains sont si friands. Mais hélas pour Ellis, le tableau vaut une fortune et il n'est pas le seul à le vouloir… Il pourra heureusement compter sur l'aide de différentes personnes : son amant de toujours, son grand ami le journaliste Dan Mansfield, la jeune journaliste Jude Roth, et Adam, son petit-fils préféré et grand artiste qui a pris de la distance avec le monde de l'art.

Mais cette équipe plurielle et complémentaire sera-t-elle suffisante pour faire face à la brillante et déterminée Margaux de Laurent ? Cette galeriste de renom semble, en effet, prête à tout, et même au pire, pour protéger son héritage, son nom et garder la mainmise sur le trésor de guerre qu'elle a dérobé, contenant, entre autres, La Femme en feu. Un tableau qui a un lien avec la seule personne qu'elle ait jamais aimée, son grand-père. Si j'ai trouvé Ellis touchant, bien que parfois égoïste par les sacrifices qu'il demande de faire à ses proches pour atteindre son ultime souhait, j'ai été fascinée par Margaux de Laurent. Cette femme est sans coeur, égocentrique, manipulatrice, dangereuse, et amorale, mais on ne peut pas s'empêcher d'attendre avec impatience de découvrir ses coups tordus et autres machinations. Elle ressemble à un cobra prêt à frapper à tout moment, qu'on ne peut pas lâcher un seul instant du regard sans en subir les conséquences.

Face à une antagoniste d'une telle envergure, l'autrice peine à proposer des héros aussi fascinants, d'autant qu'elle tombe dans une pseudo romance dont les prémices m'ont fait lever les yeux au ciel. On va dire que vu le contexte, les « il est trop beau, je ne peux pas le quitter des yeux » m'ont quelque peu déconcertée et sortie de ma lecture. C'est le seul vrai point faible du roman, mais il est de taille. J'ai eu l'impression que ces sentiments naissants étaient destinés à engendrer un certain sentiment de jalousie chez l'un des personnages le rendant encore plus dangereux, raviver des insécurités chez un autre, et donner de la force à un troisième, mais j'ai trouvé ça lourd et inutile…

J'ai néanmoins aimé la détermination de Dan, un journaliste d'investigation relégué après un terrible accident derrière un bureau, mais qui continue à faire ce qu'il aime et à le faire bien. J'ai apprécié qu'il donne sa chance à Jude, une jeune femme qui a fait une entrée fracassante dans son bureau et qui se révèlera pleine de ressources. Jude m'a épatée par son passé démontrant chez elle une vraie force de caractère et une réelle vocation de journaliste. J'ai, en outre, apprécié sa détermination, son sens de l'initiative, l'amour qu'elle porte à sa mère, mais j'aurais aimé qu'elle réfléchisse un peu plus avant d'agir, car son côté impulsif ne sera pas sans conséquence pour les autres. Quant à Adam, il est touchant même si je ne suis guère sensible au stéréotype de l'ex-artiste torturé… Je dois néanmoins reconnaître avoir été émue par sa relation pleine de tendresse avec son grand-père, qui va enfin s'ouvrir à lui en lui révélant ses secrets.

L'enquête en elle-même est passionnante, nous emmenant dans différents pays et nous faisant revivre à travers l'histoire d'Ellis et de Margaux, un pan difficile de l'Histoire mondiale. Elle nous permet également de réaliser les enjeux financiers autour des oeuvres d'art volées par les nazis. Sans insister lourdement, l'autrice rappelle d'ailleurs que certains pays sont moins prompts que d'autres à réparer les injustices du passé, et nous conduit à une réflexion plus globale autour de la place des oeuvres d'art volées par les nazis dans des musées. Au-delà de cet aspect, ce qui fait, pour moi, l'attrait de cette enquête est la tension que l'on ressent à se mesurer à une personne telle que Margaux de Laurent, qui semble toujours avoir un coup d'avance sur tout le monde. Ainsi, plus on s'approche d'elle, plus on a peur de se brûler les ailes !

En conclusion, La Femme en feu plaira aux personnes appréciant les romans sous tension, Lisa Barr, à travers une antagoniste qui fait froid dans le dos, poussant les protagonistes et les lecteurs dans leurs retranchements. L'angoisse monte à mesure que l'enquête sur les traces d'un tableau, volé par les nazis il y a 75 ans, progresse et nous conduit vers une inéluctable et brutale confrontation… Auréolé d'une belle dose de tension, un thriller implacable qui lie petite histoire et grande Histoire et nous rappelle que si l'art est à tout le monde, il a été et est toujours source d'un important trafic financier !
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Après la mort de son grand-père, personne ne lui avait imposé de limites ou de règles, ne l’avait prévenue des dangers. Personne n’avait semblé se soucier de ce qu’elle faisait. Ses parents étaient trop absorbés par leur propre vie pour remarquer ses longues absences. Alors Margaux faisait ce qu’elle voulait. À quatorze ans, elle avait déjà appris à ne dépendre que d’elle-même, au point d’en oublier ses parents. Elle attendait juste le moment de pouvoir leur ravir l’entreprise familiale.
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Ernst Engel. Il avait pris le thé avec sa mère et lui avait décrit l’idée qui lui enflammait l’esprit. Une femme, une tempête, consumée par la passion, le feu, la souffrance, la sensualité, à la fois Méduse, Aphrodite et mère Nature. Une femme qui n’était pas juste une femme, mais une force, un cyclone de couleurs. Engel s’était imaginé cette femme sous les traits d’Anika. Accepterait-elle ? Accepterait-elle de retirer ses vêtements pour qu’il la peigne ?
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Rien de surprenant à cela car, à Art Basel, les chaussures passent avant l’art. Elles dévoilent tout : qui vous êtes, si vous êtes un client sérieux ou non, ce que vous pouvez vous offrir. « Il suffit d’un détail pour tout foutre en l’air, lui avait-on dit des mois plus tôt quand l’enquête n’en était qu’à ses débuts. Margaux de Laurent est considérée comme la galeriste la plus importante au monde. Néglige les détails et tu n’es plus dans la course. »
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Margaux regarde remuer ses lèvres fines et connaît assez d’allemand pour comprendre qu’il chuchote des mots d’amour : liebling, liebling. Elle attend qu’il en finisse. Les effleurements, les étincelles de joie dans ses yeux alors qu’il caresse délicatement chaque feuille couverte de croquis au crayon graphite et au fusain. Ce ne sont cependant pas de banals gribouillages, mais des œuvres volées de Renoir, Monet, Cézanne et Gauguin.
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Elle se voit dans son regard : une jeune femme sérieuse qui ne porte pas de maquillage parce qu’elle a des choses plus importantes à l’esprit. Elle devine à ses lèvres pincées et à ses bras croisés qu’elle a eu raison de lui tendre cette embuscade. Elle connaît les gens, déchiffre leurs expressions et leur langage corporel. Elle avait mal commencé sa présentation, mais la conclusion a clairement retenu son attention..
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