On prétend que le pire, quand on est victime d'une explosion, ce sont les quelques secondes de silence et de paralysie complète qui succèdent au choc initial. On dirait alors - et je crois que l'expression est utilisée dans toutes les langues - que le temps s'est immobilisée. C'est ce qui se passe pour moi. Je me suis figée sur place alors que la fumée et la poussière des gravats s'élèvent lentement.