Loïc Malnati

Cette BD utilise la mise en abyme, c'est-à-dire l'enchâssement d'un récit dans un autre récit. Il s'agit du tome 2 de la série mais il peut se lire de façon indépendante. Dans ce tome, on se retrouve dans le monde du cinéma de Henri-Georges Clouzot juste après guerre en 1946. L'auteure n'est pas tendre avec le cinéaste.

Une découverte, un livre étonnant comprenant deux contes poétiques. Ils sont composés de personnages et animaux mécaniques dotés d'un vrais coeur, dessinés en noir et blanc avec des pointes de couleur.

Le premier nous mène vers un évènement particulier, il commence en début de soirée avec diverses attractions, on le suit depuis les yeux d'un enfant.

Le second a pour thème la fleur éternelle, un thème cher à l'auteur qui est aussi tatoueur.

Cette BD est adaptée d'un documentaire télévisé. Je ne suis pas fan des BD, mais en l'ouvrant, les dessins m'ont tout de suite plu. Comme nous suivons le quotidien d'homo sapiens et de Néanderthal, il n'y a pas de bulle comme dans les BD traditionnelles, mais des textes courts pour que l'on puisse suivre l'évolution des clans. Je la trouve vraiment bien faite et très jolie. A consulter!

Cet album est ravissant aussi bien à l'écrit qu'aux illustrations ! Touchant, poétique, candide et magnifique !



l'album contient 2 nouvelles qui ne vous laisseront pas de marbre. La deuxième partie, m'a beaucoup fait penser aux films d'animations japonais avec une petite morale très poétique à la fin. Les illustrations en plus d'êtres très jolies sont réalisées avec une intelligence qui magnifie les émotions des nos pantins, à lire et à relire ! 😍😍

Après un premier tome consacré à Balzac, Valérie Mangin continue sa série « Abymes » avec Clouzot. Le cinéaste, accusé de collaboration, continue malgré tout de tourner. Mais sur quel sujet ? Balzac bien évidemment ! La mise en abyme continue ici avec le cinéma et commence l’imbrication des différents opus. Avec quel succès ? Après Griffo, c’est Loïc Malnati qui passe au dessin pour assurer une sortie en librairie quelques semaines plus tard. Le tout est publié chez Dupuis, dans la collection Aire Libre.



L’un des défauts du bouquin est qu’il pourrait être lu indépendamment du premier tome. Il y a certes des rappels (on voit les acteurs jouer quelques scènes de la première BD), mais c’est insuffisant pour nécessiter la lecture du premier tome. On se retrouve plutôt avec un one-shot qui ferait des clins d’œil vers un autre ouvrage. Pire encore, le fait d’avoir lu le livre consacré à Balzac affadit terriblement celui consacré à Clouzot !



En effet, ce sont exactement les mêmes mécaniques qui sont ici à l’ouvrage. Sans la surprise, on devine sans peine ce qu’il va se passer. Et à la fin du livre, aucune surprise. L’impression de répétition s’installe alors et on se demande bien où Valérie Mangin souhaitait aller avec ce projet… Car si le troisième tome apportera peut-être un plus, ce n’est clairement pas le cas de celui-ci…



Au-delà de la mise en abyme, les auteurs traitent de l’après guerre, avec la chasse aux collabos. Cet aspect est intéressant, même s’il ne va pas très loin au final. Là où il y aurait pu y avoir une véritable machination des communistes, il ne se passe rien. Ils manifestent mais n’empêchent pas le film de se faire. Même ses propres techniciens le quittent à cause de son attitude, pas de son passé. Bref, les auteurs passent un peu à côté du sujet à trop vouloir entrer dans le principe de la mise en abyme.



Concernant le dessin, si j’avais été très séduit par le trait de Griffo, j’ai été très déçu par celui de Malnati. Certes, l’époque change, mais je n’ai pas compris certains aspects techniques. Ainsi, la couverture est clairement pixellisée, on y voit des effets d’escaliers. Je serai curieux de savoir comment travaille le dessinateur, car ses planches présentent un trait grossier, très épais, qui paraît soit pixellisé, soit baveux. L’ensemble paraît figé, pas aidé par des couleurs grisâtres loin de la chaleur du précédent tome. Pour une série à trois dessinateurs, l’ensemble manque de cohérence !



Quelle déception pour cette deuxième partie. Elle n’apporte aucune profondeur au premier tome et répète les mécaniques de ce dernier. Avec un dessin bien moins réussi, on se demande bien à quoi il peut bien servir. Espérons que le troisième tome relève le niveau en donnant une cohérence à l’ensemble.

Avec son physique de rêve, Angela aurait très bien pu choisir une carrière d’actrice ou de mannequin. Mais elle a préféré le sang et le bitume, ce qui lui a vallu les railleries de ses collègues flics. Surtout qu’elle n’a pas que le physique. Quand les enfants de la célèbre chanteuse Virginia (dont l’un des tubes phares est Like a madonna) sont enlevés, elle sent tout de suite que la super star lui cache des choses. Des choses qui seraient liées au suicide de la jeune popstar Brittany Spice, dont la descente aux enfers a fait les choux gras des médias.Le contexte nous rappelle toujours (vaguement?) quelque chose… Derrière la simple enquête policière, c’est une critique acide de tout le star système que l’on retrouve dans cette BD.

Ce bon rendu de l’univers de la France d’après-guerre est aidé par un style de dessin qui correspond très bien à ces temps troublés. Le style des décors et les tons de couleurs choisies correspondent bien à l’image que l’on peut s’en faire ce qui permet de faciliter l’immersion dans l’histoire.
Lien : http://www.avoir-alire.com/a..

Certaines planches sont d’une grande beauté formelle et certaines cases sollicitent directement nos souvenirs documentaires, photographiques ou cinéphiles.
Lien : http://www.bdgest.com/critiq..

Le dessin épuré, réaliste et efficace est rehaussé par des couleurs chatoyantes qui invitent à l’exotisme.
Lien : http://www.auracan.com/album..

Ellen choquée par la simulation d'exécution organisé par son mari Richard, part en auto-stop au travers des Etats-unis. Elle rencontre une bande de baba-cool qui va lui permettre de se retrouver, de reprendre goût à la vie, de reprendre contact avec son mari et ses enfants et de tenter de se reconstruire. Elle apprend le décès de son père, et décide de rejoindre sa mère et sa tante qui sont harcelées par un homme, ami du shérif, cherchant à racheter la maison familiale idéalement située en bordure d'un lac. Le shérif local ayant appris l'arrivée d'Ellen est persuadé que celle-ci est bien la seconde personne ayant participé au hold-up sanglant d'il y a 15 ans. Ellen arrêtée, avoue sa participation. Jane Tyler est libérée.

Après la déconvenue des scénarios des tome 6 et 7, épisodes au Kivu, on retrouve la logique des conséquences qui découlent des décisions d'Ellen. Son destin se poursuit inexorablement. Un très bon album, un scénario qui donne une phase de respiration et d'optimiste lorsqu'on suit la joyeuse bande post-soixante huitarde, après les phases assez sombres des précédents album. Un rebondissement logique, le tout accompagné d'un dessin très original, simple parfois naïf tout en restant très expressif.

Evoque l'attentat de la promenade des anglais à Nice, sans violence, mettant en scène une métaphore de cet événement tragique, et la guérison d'un enfant au cœur blessé. C'est une histoire sur la resilience et la nécessité de toujours rester en contact avec son cœur et la beauté du monde.

Du plomb pour les garces est une oeuvre très trash et surtout lamentable, totalement pornographique et manichéenne. Les gentilles sont des filles libérées qui lâchent des réflexions qui font parfois mouche mais sont présentées à la volée dans les bulles (rendant impossible la compréhension de certains dialogues) tandis que les méchants sont des "catholiques" (L'auteur insiste bien là-dessus).

Le pire étant que la BD délivre un message à la limite de la misogynie en présentant les femmes comme des personnages vulgaires, insupportables et outranciers.



A fuir !

Dans « Silence... », nous regardons défiler la vie à travers les yeux émerveillés de l'enfant qui voit de la magie dans les petits riens qui faisaient tout sur la promenade des Anglais à Nice, avant cette heure funeste du 14 juillet 2016.



Dans « Fleur éternelle », nous suivons M. Pantin en deuil et découvrons avec lui que la magie de notre monde permet de transcender la mort.



Si Les Contes mécaniques sont simples et le trait naïf, les thèmes sont graves. Dans un univers steampunk en noir et blanc, champ neutre de tous les possibles, Loïc Malnati matérialise les sentiments et la beauté en couleurs pour illustrer de manière poétique le triomphe de l'amour et de la résilience. le résultat est magnifique et l'émotion est au rendez-vous !



Merci à la Culturethèque pour cette belle surprise !



À noter : vu la gravité des thèmes, ce titre ne me semble pas destiné à un jeune public.

La mécanique du tatouage de @loic_malnati

Ce bel album m'a été envoyé par @agencegillesparis et pour tout dire, je l'ai demandé pour mon mari.

Nous avons ici un album simple, clair, et précis, un album artistique qui detaille la réflexion autour du tatouage, de la réflexion à la conception, en passant par le choix du dessin et du tatoueur.

Il est émaillé de photos et d'illustrations, tantôt drôles et tantôt très sérieuses, avec des explications très claires sur des termes très spécifiques.

Un bel album pour les personnes en réflexion, qui n'y connaissent rien ou que ça intéressent.

Bravo pour ce bel ouvrage mixte et dynamique.

Une variation virtuose sur la mise en abyme, avec Clouzot comme figure centrale. Une réussite !

Un album qui regroupe deux contes illustrés par Loïc Malnati.

Un très bel album en soit. Une coloration magnifique et un dessin impressionnant. Dommage selon moi que certains traits soient légèrement flous, même si ça contribue au côté onirique.

Les histoires sont tendres, là encore, oniriques et mélancoliques avec quand même un message d'espoir. Cependant, je m'interrogerais sur le public cible.

Je découvre donc le travail et l'univers de Loïc Malnati avec cet album atypique. J'aime beaucoup son travail graphique et la finesse de ses illustrations aux merveilleuses textures. C'est incroyable !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..

Esthétiquement des plus réussies, ces deux nouvelles graphiques constituent une jolie introduction qui permettra de patienter jusqu’en septembre 2019, date aujourd’hui annoncée pour quelques "fables mécaniques" avec Stephen Desberg au scénario.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..

Trash & sexy. Dessins des visages parfois approximatifs. Histoire dure et scénario actif.

Trash & sexy. Dessins des visages parfois approximatifs. Histoire dure et scénario actif.