Toutes ces choses, tous ces moments de dignité : les bougies, les livres, les rêves éveillés du théâtre, ils les avaient laissés derrière eux, à Copenhague. Ils n'avaient plus rien à présent, plus rien pour leur tenir chaud, que ces vêtements ayant appartenu à des inconnus, plus rien pour subsister, que la nourriture produite par la ferme d'Henrik et le sentier obscur s'en allant devant eux, à travers les bois, et qui les mènerait peut-être à la liberté. Si tout se passait bien.