Il reste peu de chose de cette lancinante désolation ; les ombres que je traque m’échappent, et seul un malaise m’étreint devant cette vie nouvelle qui a pris racine sur les lieux où j’ai tout espéré. Mes fantômes mêmes se refusent à me suivre, et il ne traîne dans l’air qu’une inhumaine musique faite pour accompagner les larmes, tandis que je voudrais dire pour un camarade mort et une Petite Fille que j’aime un merveilleux chant d’amour…