Lorsque les invités furent au complet, l'imposant cortège mis le cap sur la mairie. Mais n'allez pas vous imaginer que les gens de la noce se seraient résignés à s'y rendre pedibus comme Jean-Baptiste... Ce serait arroser le potager de l'hypothèse avec l'arrosoir de l'erreur... Ribouldingue était de ces types qui, à l'instar des marchands de balais, ne regardent point au luxe et à la dépense. Il le prouva d'ailleurs en installant ses invités dans une somptueuse bagnole à bras empruntée, ainsi que son moteur à mominette, à la ménagerie Cajapoux. Ce moyen de transport beaucoup plus démocratique que le banal landau, avait du moins l'avantage de revêtir une petit cachet d'originalité artistique qui n'était pas sans charme.
"Caroline...Caroliiine..."
Les pieds Nickelés, à l' Elysée en train de bambocher en chantant cette chanson d' époque.