Parfois le ciel tout entier était cerné de points filants et de fronces lumineuses se rassemblant et retombant, palpitant, perdant leur éclat, avec la régularité de la respiration. D'un seul bloc. Comme si le ciel était un système nerveux que nos pensées et nos souvenirs parcouraient. Comme si le ciel était une gigantesque mémoire pour nous tous. Ou une salle de bal. Et que toutes les âmes errantes du monde y dansaient.