Parabole
extrait 1
D’abord nous dépouillant des biens de ce monde, comme
Saint François l’enseigne,
afin que nos âmes ne soient pas distraites
par le gain et la perte, et afin aussi
que nos corps soient libres de se mouvoir
aisément dans les cols de montagne, il nous fallut alors décider
où et vers où nous pourrions voyager, la deuxième question étant
si nous devions avoir un but, ce contre quoi
beaucoup d’entre nous plaidèrent fermement qu’un tel but
équivalait aux biens de ce monde, c’est- à dire à une limitation
où une restriction,
tandis que d’autres disaient que par ce mot nous avions été
consacrés pèlerins plutôt que vagabonds : dans nos esprits, le mot
se traduisait par un rêve, un quelque chose-recherché, de sorte
qu’en nous concentrant nous
pouvions le voir
qui étincelait parmi les pierres et ne pas
passer sans le remarquer;
…
/Traduit de l’anglais par Rober Benini