Il se dirigea vers la cage et soulva le loquet de la grille pour l'ouvrir.
Les oiseaux voletèrent aussitôt vers la poitrine dénudée du traître. Leurs ailes frôlèrent ses plaies.
Bientôt, il expierait.
Mais pas si ite que cela.
D'abord, il lui enlèverait son bâillon, le ferait boire et manger. Sa souffrance devait durer pour prendre tout son sens.
L'homme le regarda avec ses yeux inexpressifs par lesquels la vie se déversait.
C'est alors qu'une lueur apparut dans le regard défait.
En une fraction de seconde, son corps affaissé sembla trouver l'énergie nécessaire pour se déployer et lui sauter à la gorge.