A sa mine, elle sut que le chauffeur, un jeune immigré coiffé comme ils le sont tous, n’avait d’yeux que pour son corps aux galbes parfaits.
Elle réagit comme elle réagissait toujours face à cette sale engeance qui se donnait des airs d’aimants à femmes : en lui lançant son regard de cobra, juste avant de lâcher son venin.
D’un geste ample, elle jeta sa cigarette à moitié consumée dans le caniveau.
Ah ! Les hommes…
Elle en avait assez, des hommes… !
Plus qu’assez !