Chacun à sa façon, les grandes religions ont toutes cherché à préparer les hommes à la mort, à la leur comme à celle de l'être aimé. C'est même dans cette préparation qu'elles nous invitent à déchiffrer le sens de la vie humaine. Et les morales antiques, celles de stoïciens par exemple, mais plus près de nous, celle de Montaigne encore, tenait pour assuré que la sagesse réside dans l'acceptation d'un ordre du monde qui inclut la finitude et que "philosopher", par conséquent, "c'est apprendre à mourir".