Je le regarde dormir. Il a l'air si fragile, à ma merci, ainsi abandonné. Il gigote un instant, comme s'il se savait observé. Sa moustache frémit légèrement et je souris. J'ai envie de le caresser encore. Je ne m'en lasserai jamais. Sa peau que je sens frissonner sous mes doigts, ses soupirs de plaisir, la manière qu'il a de s'étirer en soulevant une paupière paresseuse.
Je sais, c'est le début de la fin, la marque indélébile de la vieille fille même plus en devenir. Mais j'ai craqué : j'ai pris un chat.