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Citations de Luce Michel (67)


Car l’amour n’est jamais que ça. Des morceaux de verre qu’on secoue, qui retombent dans un ordre imprécis pour offrir un tableau dont on imagine surgir le portrait de l’homme aimé.
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Agent d'entretien, ça n'a jamais fait rêver personne. Il en aurait des choses à raconter. Et malgré tout ça, malgré ces années à vivre caché derrière ses serpillières, c'est la tristesse de Valérie qui l'anéantit. Comment un système parvient-il à broyer ainsi de jeunes profs pleins d'entrain, d'enthousiasme et de foi en leur métier?
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A la mi-mars, c'est au tour de Gertrude Stein de recevoir les Hemingway.
Née en Nouvelle-Angleterre en 1874, dans une famille juive plutôt aisée, Miss Stein, comme l'appelle avec déférence Ernest, est elle aussi une figure de la scène culturelle européenne.
Installée à Paris depuis l'âge de 28 ans, elle est une grande collectionneuse d'art, en particulier des cubistes (Picasso, dont elle est une amie, fera un portrait d'elle) et surtout une intellectuelle, à la fois poétesse, dramaturge et romancière.
Lesbienne, féministe, elle tranche franchement avec le genre de gens qu'Ernest a fréquentés à Oak Park comme à Chicago.
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Oui, il arrive à Valérie de s'exprimer comme dans une romance très XVIIIe siècle écrite en 2019 par une américaine obèse du Nevada votant Trump et manifestant contre l'avortement.
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Je le regarde dormir. Il a l'air si fragile, à ma merci, ainsi abandonné. Il gigote un instant, comme s'il se savait observé. Sa moustache frémit légèrement et je souris. J'ai envie de le caresser encore. Je ne m'en lasserai jamais. Sa peau que je sens frissonner sous mes doigts, ses soupirs de plaisir, la manière qu'il a de s'étirer en soulevant une paupière paresseuse.
Je sais, c'est le début de la fin, la marque indélébile de la vieille fille même plus en devenir. Mais j'ai craqué : j'ai pris un chat.
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La liberté, ça ne se revendique pas, ça se vit, c’est tout. 
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On se repaît si facilement de la douleur des autres. On est si fier d'y avoir échappé.
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A louer, vue mer, appartement semi-indépendant dans maison de maître, à quinze minutes du continent. Navette maritime assurée à heures régulières. Hommes s’abstenir.
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Je veux du rêve, de l’amour, de l’espoir, bordel. Je les mérite. Foufoune Power !
Mon poing frappe le volant, plus fort que je ne l’aurais souhaité. Je suçote l’endroit où ça fait mal, ferme les yeux. It’s the final countdown. Ça chante dans ma tête. Oui, dernier compte à rebours. Et je remporterai la manche. Je suis prête.
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"Cher Prince Charmant, quand tu m'auras enfin trouvée, je commencerai par t'en coller une : on ne fait pas attendre une dame."
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Sa sœur…
Plus elle est parfaite, plus Valérie s’enfonce. Miroir déformant. Tout ce qui est grâce chez l’une est graisse chez l’autre.
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Qui, de nos jours, ne souffre pas d'un trouble ou d'un autre ? J'ai souvent le sentiment que les gens équilibrés sont une espèce en voie de disparition.
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Quoi? Les Chicoufs? A la maison? Quand ça?
Mais non, papa, on parlait des enfants, le rassuré-je tout en me demandant qui sont les Chicoufs.
- ....
- Les "Chic! - Ouf!", ma chérie, c'est le surnom attribué à ta progéniture, explique obligeamment mon père: "Chic, ils arrivent", puis : "Ouf, il repartent."
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Mais à peine à 19 ans, Ernest ressent le désir, compréhensible à son âge, de se mettre en avant. Il est parti à la guerre parce que cela lui paraissait la seule action valable pour faire ses preuves, parce que ses camarades s'engageaient tous, parce que c'était en Europe que quelque chose de grand, d'important, de fort se passait.
C'était là qu'il fallait être pour devenir un homme.
Oui il veut être un héros.
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Un dernier regard à mon reflet dans le rétroviseur. Une mèche de cheveux que je remets en place, une moue, mon nez se plisse, les légères rides autour de mes yeux s’accentuent. Et dire qu’à vingt-cinq ans, je trouvais qu’elles me donnaient du caractère. Quelle connerie ! Mon pouls s’emballe. Nouvelle vie, nouveau départ.
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Comme souvent la littérature. On s'y évade, mais on y cherche aussi des certitudes, des ancrages, une vision du monde qui nous le rende pour un moment plus supportable.
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Les entre(ens d’ordinaire, c’est moi qui les mène. Celui-là, je compte bien le réussir.
Je veux ce logement, je veux vivre sur l’île, je veux la vue mer. Je veux les apéros au soleil couchant, le sable entre mes orteils, la traversée vers le con(nent tous les ma(ns
du monde. Je veux du rêve, de l’amour, de l’espoir, bordel. Je les mérite. (...)
Et je remporterai la manche. Je suis prête. »
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[Les livres danois] m'ont permis d'éprouver une paix relative par rapport aux évènements. Comme souvent la littérature. On s'y évade, mais on y cherche aussi des certitudes, des ancrages, une vision du monde qui nous le rende pour un moment plus supportable.
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Et si c’était le bon jour pour acheter un chien ? J’avoue en avoir toujours rêvé. Une race douce et tranquille, un carlin ou un bouledogue – ou peut-être quelque chose de plus fin, plus élancé, dans la mesure où l’on dit souvent qu’un compagnon à quatre pattes est le reflet de son maître. En toute sincérité, qui aurait envie d’être comparé à un truc qui bave, ahane, et a les yeux globuleux ? Avec en prime des rides, des plis disgracieux, et un museau écrasé ? Non, définitivement pas un carlin.
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Nous étions les reines, les impératrices qui régnaient sur ce petit monde où l’on se pliait à nos désirs. Puis Simon a fait son apparition et ces jeux de séduction ont pris une nouvelle ampleur. La rumeur s’est vite répandue : nous avions parié que l’une de nous arriverait à l’embrasser avant la fin de l’année. Il ne nous restait que trois mois pour parvenir à nos fins.
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